au nom de tous les collègues élus qui représentent la population de leur village
que notre avis soit enfin respecté."
La vice-présidente des maires ruraux de la Dordogne au nom de 31 conseils municipaux de la forêt de la Double au sujet de l'opposition au projet éolien des Grands Clos.
7 février 2021
Cela semble être le cas, ce qui pose un problème de démocratie locale."
Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou au sujet du projet des Grands Clos.
8 novembre 2019
Yannick Lagrenaudie, président de la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye
et maire de Saint-Aulaye-Puymangou au sujet du projet des Grands Clos.
7 mai 2021
6 novembre 2024 - Iberdrola, qui ambitionne un projet éolien sur la commune d'Orliac en Dordogne-Périgord Noir, a demandé le concours de 2concert, "cabinet de conseil en accompagnement de projets complexes", pour animer une réunion à la halle d'Orliac et tenter de convaincre les collectivités territoriales et les citoyens très hostiles à ce projet.
Les maires sont en première ligne pour s'opposer à ce projet, préparé en catimini et totalement inadapté : trop proche des habitations, en zone boisée, portant atteinte aux espèces protégées, en co-visibilité avec des monuments historiques.
Ils ont été présents le 6 novembre 2024 pour manifester clairement en faveur de la défense de leur patrimoine.
Sud Ouest du 8 novembre 2024
4 juin 2024 - La société Iberdrola dévoile au conseil municipal d'Orliac l'existence d'un projet de 5 à 10 éoliennes, projet caché par le maire et le premier adjoint depuis plusieurs mois. L'opposition locale, déjà révélée à l'occasion du projet de Mazeyrolles, se lève rapidement et l'association Vent debout Périgord Noir est créée pour faire valoir le point de vue de la population et des élus du territoire. La communauté de communes Domme Villefranche du Périgord fait connaître son opposition par une motion du 12 août 2024, ainsi que les conseils municipaux d'Orliac, de Doissat et de Mazeyrolles.
La Une de Sud Ouest du 30 août 2024
1er juin 2024 - Asso3D est invité par les Vieilles Maisons Françaises de Charente à prononcer une conférence à Bayers sur la prolifération des éoliennes. Un point y est particulièrement développé : la loi permet que les collectivité territoriales fixent dans leurs règlements d'urbanisme des conditions au déploiement des éoliennes.
24 mai 2024 - Un pourvoi est déposé devant le Conseil d’État par Asso3D, la SEPANSO Dordogne et sept collectivités territoriales, dont la commune de Saint-Aulaye-Puymangou, contre l'arrêt de la cour administrative d'appel de Bordeaux du 26 mars 2024, qui rejette les requêtes contre l’arrêté du 20 avril 2021 du préfet de la Dordogne portant dérogation « espèces protégées » concernant le projet de la société Ferme éolienne des Grands Clos sur le territoire des communes de Saint-Aulaye-Puymangou (4 éoliennes) et de Parcoul-Chenaud (1 éolienne) et contre l’arrêté du 20 avril 2021 du même préfet portant autorisation d’exploiter le parc éolien.
30 avril 2024 - Nordex-RWE annonce par un courriel à la mairie de Les Lèches qu'il abandonne le projet éolien sur le territoire de cette commune : " Force est de constater que les conditions ne sont aujourd'hui pas réunies pour étudier la faisabilité et développer un projet éolien sur votre commune notamment du fait de l'opposition de votre conseil municipal ". Ce succès est dû à l'action de l'association Défense de la forêt du Landais, à la renonciation à leur promesse de bail de plusieurs propriétaires, à la prise de conscience du danger des feux de forêt, au gigantisme des éoliennes envisagées, à la réussite des réunions publiques et au soutien d'élus parlementaire et départementaux. L'abandon du projet des Lèches, après celui de Sarlande et des dizaines qui ont précédé, montre à nouveau que les Périgourdins défendront jusqu'au bout leur cadre de vie contre des installations industrielles qui sont peu adaptées au Périgord, aux dires mêmes des forces vives du département y compris le préfet de la Dordogne.
30 avril 2024 - Asso3D participe à un webinaire sur le déploiement des éoliennes terrestres organisé par l'association VMF (Vieilles Maisons FRançaises).
28 décembre 2023 - Le décret n° 2023-1366 du 28 décembre 2023, qui concerne la raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) modifie le code de l'énergie.
Il crée notamment l'article R211-2 :
Un projet d'installation située à terre produisant de l'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent sur le territoire métropolitain continental satisfait aux conditions prévues à l'article L. 211-2-1 si :Rappel de l'article L211-2-1du code de l’énergie, en vigueur depuis le 12 mars 2023 (Création LOI n°2023-175 du 10 mars 2023 - art. 19) :
1° La puissance prévisionnelle totale de l'installation est supérieure ou égale à 9 mégawatts ;
2° La puissance totale du parc éolien terrestre raccordé à ce territoire, à la date de la demande de dérogation aux interdictions mentionnées aux 1°, 2° et 3° de l'article L. 411-1 du code de l'environnement est inférieure à l'objectif maximal de puissance du parc éolien terrestre sur ce territoire, défini par le décret relatif à la programmation pluriannuelle de l'énergie mentionnée à l'article L. 141-1 du code de l’énergie.
Les projets d'installations de production d'énergies renouvelables au sens de l'article L. 211-2 du présent code ou de stockage d'énergie dans le système électrique, y compris leurs ouvrages de raccordement aux réseaux de transport et de distribution d'énergie, sont réputés répondre à une raison impérative d'intérêt public majeur, au sens du c du 4° du I de l'article L. 411-2 du code de l'environnement, dès lors qu'ils satisfont à des conditions définies par décret en Conseil d’Etat.
Cette disposition nouvelle accorde donc une présomption de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour tout projet éolien terrestre d’une puissance supérieure ou égale à 9 MW.
Cette notion de RIIPM est l’une des trois conditions cumulatives pour qu’un préfet puisse accorder une dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées. Dans les recours contre une telle dérogation, l’examen des conditions qui conduisent à retenir l’existence ou non de cette RIIPM est un élément primordial.
20 novembre 2023 - Une ordonnance de non-lieu est rendue par le vice-président du tribunal judiciaire de Périgueux chargé de l’instruction relative aux élus mis en examen du chef de prise illégale d’intérêt dans le cadre du projet éolien des Grands Clos (Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud).
1. Voici les faits qui avaient été signalés depuis 2014 au Procureur de la République par Asso3D et considérés comme des « indices graves ou concordants », ce qui avait conduit à la mise en examen des deux élus en septembre 2019 pour prise illégale d’intérêt :
Maire de Parcoul et conseiller général (ayant un intérêt privé dans le projet, il aurait dû se déporter conformément aux règles de transparence de la vie publique pour prévenir tout conflit entre intérêt privé et exercice d’une fonction publique) :
- Participation à la réunion du 7 février 2013 à la mairie de Parcoul en présence d’Abo Wind.
- Présidence le 12 février 2013 du conseil municipal de Parcoul qui s’est prononcé favorablement au projet.
- Participation le 11 juin 2013 à la réunion de bilan de l’étude de préfaisabilité et de perspectives du projet éolien à la mairie de Parcoul avec Abo Wind et les élus concernés.
- Mandaté le 11 juin 2013 pour organiser une réunion avec les services de l’Etat sur le projet Parcoul – Puymangou pour vérifier la compatibilité des cartes communales avec le projet éolien.
- Participe le 13 décembre 2013 à la préfecture à une réunion pour vérifier la compatibilité des cartes communales avec le projet éolien.
- Présence le 13 décembre 2013 à la permanence d’Abo Wind à la mairie de Puymangou et soutien en public du projet.
- Soutien en public du projet le 18 janvier 2014 à la salle des fêtes de Parcoul à l’occasion des vœux.
- Participation active le 3 juillet 2014 à la réunion publique d’Abo Wind à Parcoul et défense en public du projet.
- A suscité le 7 août 2014 la création d’une association de soutien aux projets et en a fait l’annonce à la presse écrite et télévisée.
- Participation active le 16 septembre 2014 à la réunion publique d’Abo Wind à Saint-Vincent-Jalmoutiers et défense en public du projet.
- Participation le 6 octobre 2014 à une émission « pour ou contre les éoliennes en Dordogne » sur France Bleu Périgord.
- Participation active le 6 novembre 2014 à la réunion publique d’Abo Wind à Parcoul et défense en public du projet.
- Envoi le 4 décembre 2014 d’une lettre aux élus au sujet de l’enquête préliminaire concernant M. Claude Rouzeau discréditant l’association Asso3D et invitant les conseils municipaux qui se sont opposés aux projets éoliens dans la forêt de la Double à revenir sur leurs délibérations contre l’implantation d’éoliennes dans la forêt de la Double.
- Prise de parole le 10 septembre 2015 dans la presse (Sud Ouest) au sujet des projets éoliens.
- Participation le 9 février 2016 à un ciné débat sur le projet éolien au cinéma de Saint-Aulaye.
- Rencontre le président de la commission d’enquête à l’occasion de l’enquête publique à l’automne 2016 alors qu’il devrait déléguer entièrement cette relation a un adjoint (Jean-Pierre Moreau a été désigné en décembre 2014 « pour représenter la commune lors de la signature des documents relatifs au projet éolien »).
Maire de Puymangou (ayant un intérêt privé dans le projet, il aurait dû se déporter conformément aux règles de transparence de la vie publique pour prévenir tout conflit entre intérêt privé et exercice d’une fonction publique) :
- Participation à la réunion du 7 février 2013 à la mairie de Parcoul en présence d’Abo Wind.
- Présidence le 14 février 2013 du conseil municipal de Puymangou qui s’est prononcé favorablement au projet.
- Participation le 11 juin 2013 à la réunion de bilan de l’étude de préfaisabilité et de perspectives du projet éolien à la mairie de Parcoul avec Abo Wind et les élus concernés.
- Signature le 18 septembre 2013 d’une autorisation de passage pour les bureaux d’étude Eliomys et Ecospère travaillant pour le compte d’Abo Wind.
- Signature le 2 octobre 2013 d’un arrêté de non opposition à l’érection provisoire d’un mât de mesure du vent sur la commune de Puymangou.
- Présidence le 11 décembre 2013 du conseil municipal de Puymangou qui a autorisé la société Abo Wind à utiliser les voies communales et a habilité le maire à signer tout document en ce sens.
- Présence le 13 décembre 2013 à la permanence d’Abo Wind à la mairie de Puymangou et soutien en public du projet.
- Prise officielle de parole le 24 janvier 2014 à la mairie de Puymangou : prend publiquement position en faveur du projet éolien, dit qu’il apportera tout son soutien à la nouvelle équipe municipale et critique en public l’association Asso3D tout juste créée.
- Présidence le 3 mars 2014 du conseil municipal de Puymangou qui approuve une convention avec la société Abo Wind.
2. L'ordonnance de non-lieu relève que l’information a permis d’établir le fait suivant : « lors des réunions publiques destinées à informer les administrés, les maires se trouvaient dans l’assemblée et non aux côtés du porteur de projet », ce que contredit, s’agissant du maire de Parcoul, la photographie prise à la salle des fête de Parcoul le 6 novembre 2014. Les très nombreuses personnes présentes étaient à même de témoigner, si elles avaient été interrogées par les enquêteurs, pour infirmer cette fausse déclaration.
Photo prise lors de la réunion publique de Parcoul le 6 novembre 2014 montrant Jean-Jacques Gendreau, maire de Parcoul et conseiller général du canton de Saint-Aulaye, face au public aux côtés de l’équipe d’Abo Wind (photo Nick Tynan)
3. La principale motivation de cette ordonnance de non-lieu repose sur le fait que « le maire et le conseil municipal ne disposent d’aucun pouvoir décisionnaire en lien avec l’implantation des éoliennes et n’ont pas davantage la charge d’assurer la surveillance ou l’administration de l’opération ».
Cette motivation est en contradiction avec la jurisprudence, qui apprécie de façon large la notion de « surveillance ou d’administration d’une opération » lorsque la situation implique un élu local.
Sinon, pourquoi plusieurs élus municipaux ont-ils été condamnés en France pour prise illégale d’intérêt en relation avec des projets éoliens ? Voir les condamnations suivantes :
- Arrêt du 3 juin 2019, n° 19/220, Cour d’appel de Douai, 6e chambre, Dossier n° RG 18/01143 ; Amende de 30 000 euros : le maire avait voté en faveur d’un projet d’éoliennes installées sur ses propres terres.
- Tribunal correctionnel d’Argentan, juillet 2013 ; condamnation d’une élue dans un projet éolien.
- Tribunal correctionnel de Cahors, 23 octobre 2014 ; N° de minute 538/2014 ; jugement définitif ; 6 élus condamnés à des peines d’amendes dans un projet éolien.
- Tribunal correctionnel de Rodez, 2 avril 2014 ; N° de minute 360/2014 ; jugement définitif sur l’aspect pénal ; conseillère municipale privée de tous droits civiques ; projet éolien à Mélagues (Aveyron).
- Tribunal correctionnel de Poitiers, 26 février 2015 ; N° de minute 286/2015 ; jugement définitif. Projet éolien.
- Tribunal correctionnel de Saumur, décembre 2016 ; condamnation à 5000 euros d’amende du maire de Tigné (Maine-et-Loire) également géomètre-expert et expert judiciaire.
- Tribunal correctionnel d’Arras, décembre 2017 ; maire condamné à une amende de 50 000 euros dans un projet éolien ; Monchel-sur-Canche.
- Tribunal correctionnel de Lons-Le-Saunier, 6 mars 2018 ; maire et deux élus condamnés dans un projet éolien.
- Tribunal correctionnel de Laon ; deux élus condamnés dans un projet éolien.
- Tribunal correctionnel de Poitiers, 4 avril 2019 ; deux élus condamnés dans un projet éolien.
Cette jurisprudence est rappelée par une réponse du Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales à une question parlementaire, publiée dans le JO Sénat du 20/02/2020 - page 884 :
" En matière pénale, la Cour de cassation utilise des critères distincts pour caractériser le délit de prise illégale d'intérêts. Elle a ainsi jugé que « la participation, serait-elle exclusive de tout vote, d'un conseiller d'une collectivité territoriale à un organe délibérant de celle-ci, lorsque la délibération porte sur une affaire dans laquelle il a un intérêt, vaut surveillance ou administration à l'opération au sens de l'article 432-12 du code pénal » (Cour de cassation, 9 février 2011, n° 10-82988). Dans le même sens, le fait que le maire « se soit retiré sans prendre part au vote » du conseil municipal « s'avère sans incidence sur sa culpabilité » dès lors qu'il a pris une part active dans la procédure nécessaire pour l'adoption du plan local d'urbanisme tout en anticipant l'achat de terrains de la zone à urbaniser par la société dont il était l'associé principal (Cour de cassation, 23 février 2011, n° 10-82880). Ainsi, la seule présence d'un conseiller municipal intéressé est susceptible, en fonction des circonstances propres à chaque affaire, de caractériser une prise illégale d'intérêts au sens de l article 432-12 du code pénal. Afin de prévenir ce risque, le décret n° 2014-90 du 31 janvier 2014 portant application de l'article 2 de la loi n° 2013-707 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, a précisé et formalisé les obligations de déport qui s'imposent à un élu local dans une hypothèse où il s'estimerait en situation de conflit d'intérêts. Dès lors, et d'une manière générale, afin d'éviter tout risque administratif et pénal, il appartient aux conseillers municipaux intéressés à une affaire de s'abstenir d'intervenir dans les travaux préparatoires de la délibération et de prendre part au vote de celle-ci. Il leur est également recommandé de ne pas assister aux débats."
12 octobre 2023 - Le rapport du CESER NA (conseil économique, social et environnemental régional de la Nouvelle-Aquitaine) sur les conditions de développement des énergies renouvelables en Nouvelle-Aquitaine, fruit du travail de la commission Environnement, a été adopté à l'unanimité en séance plénière du CESER NA en septembre 2023.
Très documenté, avec des fiches thématiques par type d'énergie, ce rapport émet sept recommandations pour que le développement des énergies renouvelables se fasse dans les conditions écologiques, sociales et économiques adéquates en Nouvelle-Aquitaine.
A la page 76, au sujet des éoliennes et en vue de prévenir le risque de collisions avec les oiseaux (en particulier migrateurs) et les chauves souris, le rapport demande d'éviter les implantations dans les forêts, les espaces vitaux ou les voies de déplacements d’espèces sensibles à l’éolien ou dont les effectifs sont faibles.
25 septembre 2023 - Asso3D répond à une question d'un habitant du Pays de Saint-Aulaye concernant les ZADER :
Le texte de loi sur les zones d’accélération ne parle pas d’éoliennes mais d’énergies renouvelables : zones d’accélération des énergies renouvelables (ZADER).
Le rôle des maires et de leur conseil municipal a été clairement affirmé comme prépondérant dans le processus d’élaboration des ZADER.
Dans la phase actuelle, les élus ont l’initiative des ZADER. Ils ne doivent en aucun cas se sentir sous contrainte de la part de l’administration.
Il existe une déclaration très claire d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, lors de ses auditions à l'Assemblée nationale et au Sénat dans le cadre du passage en Commission Mixte Paritaire (le texte n'a plus bougé sur les ZADER). Elle a affirmé ceci en des termes identiques devant les deux assemblées :
"Le pouvoir de proposition revient aux élus et ce sont eux qui ont le dernier mot sur le zonage. En conséquence, aucune commune ne pourra se voir imposer la création d’une zone d’accélération sur son territoire ».
L’atteinte des objectifs d’énergies renouvelables n’est mesurée ni au niveau des communes, ni au niveau des communautés de communes, ni au niveau des départements, mais au niveau des régions.
Les énergies renouvelables préconisées en Dordogne sont décrites dans un document intitulé « guide pratique pour le développement des EnR en Dordogne (édition de mai 2023) », présenté le 23 mai 2023 par le préfet au pôle départemental des énergies renouvelables après une consultation lancée le 6 octobre 2022.
L’absence d’éolienne en Dordogne y est justifiée par quatre critères de notre département :
- Un niveau de vent plutôt faible.
- L’habitat très diffus du département, qui limite fortement les surfaces respectant l’éloignement à plus de 500 mètres des bâtiments d’habitation.
- Les forts enjeux de biodiversité (en particulier oiseaux migrateurs et chiroptères).
- La très grande densité patrimoniale et les zones de protection qu’elle génère (la Dordogne est, après Paris, le second département pour le nombre de monuments classés ou inscrits).
Les conseillers municipaux pourront :
- préciser dans leurs travaux sur les ZADER que les éoliennes ne sont pas adaptées au Pays de Saint-Aulaye pour les mêmes raisons ;
- compléter en décrivant le caractère principalement boisé du secteur, ce qui constitue une autre raison de ne pas y installer d’éolienne ;
- proposer des zones d'implantions des autres EnR adaptées au territoire de la commune.
En tout état de cause, les conseillers pourraient émettre le souhait d’inscrire dans les documents locaux d'urbanisme une distance minimale de 1000 mètres entre toute éolienne et une habitation, une hauteur de construction maximale de 100 mètres, une absence de covisibilité entre toute éolienne et des monuments historiques.
29 août 2023 - Le conseil municipal de Saint-Pierre d'Eyraud demande dans une motion votée à l'unanimité le refus d'implanter des éoliennes dans la forêt du Landais.
Voici les 31 collectivités territoriales (3 EPCI et 28 communes) qui se sont exprimées dans la consultation sur la cartographie de l’éolien pour exclure la forêt de la Double et du Landais des zones propices à l’éolien :
- Communauté d’agglomération du Libournais (33) (Cali, 64 conseillers), 18 octobre 2022
- Porchères (33), 20 octobre 2022
- Saint-André de Double (24), 11 novembre 2022
- Saint-Aulaye-Puymangou (24), 29 novembre 2022
- Saint-Médard de Guizières (33), 7 décembre 2022
- Echourgnac (24), 8 décembre 2022
- La Jemaye-Ponteyraud (24), 9 décembre 2022
- Servanches (24), 14 décembre 2022
- Saint-Barthélémy de Bellegarde (24), 16 décembre 2022
- Eygurande-et-Gardedeuil (24), 3 janvier 2023
- La Roche-Chalais (24), 9 janvier 2023
- Saint-Géry (24), 12 janvier 2023
- La Barde (17), 27 janvier 2023
- Saint-Sauveur-Lalande (24), 3 février 2023
- Montpon-Ménestérol (24), 6 février 2023
- Le Pizou (24), 7 février 2023
- Saint-Aigulin (17), 9 février 2023
- Les Lèches (24), 17 février 2023
- Saint-Laurent des Hommes (24), 21 février 2023
- Fraisse (24), 28 février 2023
- Chantérac (24), 8 mars 2023
- Saint-Christophe-de-Double (33), 15 mars 2023
- La Genétouze (17), 20 mars 2023
- Boscamnant (17), 28 mars 2023
- Saint-Michel-de-Double (24), 30 mars 2023
- Saint-Antoine sur l'Isle (33), 6 avril 2023
- Communauté de communes Montaigne Montravel et Gurson (24) (32 conseillers), 12 avril 2023
- Lamothe-Montravel (24), 12 mai 2023
- Communauté d'agglomération du Bergeracois (24) (Cab, 72 conseillers), 15 mai 2023.
- Rioux-Martin (16), 5 juin 2023
- Saint-Pierre-d'Eyraud (24), 29 août 2023
Sud Ouest du 20 février 2023
Sud Ouest des 20 octobre 2022 (Gironde), 15 février 2023 (Dordogne) et 17 février 2023 (Charente Maritime)
27 juin 2023 - La cour administrative d’appel de Bordeaux confirme l’avis du rapporteur public rendu au début du mois de juin concernant l’installation d’une centrale éolienne à Champagne-et-Fontaine et La Rochebeaucourt-et-Argentine par le promoteur RES Hanwha.
Dordogne Libre du 28 juin 2023
24 juin 2023 - Asso3D est invité par les Vieilles Maisons Françaises de la Haute-Vienne à prononcer une conférence à Limoges sur la prolifération des éoliennes.
2 juin 2023 - La procédure contre le permis de construire (code de l'urbanisme) du projet éolien des Grands Clos, avec un pourvoi au Conseil d'État, arrive à son terme. Malheureusement, les conseillers d’État n’ont pas été sensibles à l’aggravation réelle du risque d’incendie lié à la présence d’éoliennes dans un massif forestier très sensible et ont rejeté le pourvoi d'Asso3D.
Les actions judiciaires ne sont pas terminées car le projet des Grands Clos se situe dans un cadre législatif où plusieurs autorisations préfectorales sont nécessaires (permis de construire, autorisation d’exploiter, dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées) et il suffit que l’une d'elles soit annulée en justice pour que le projet soit lui même annulé.
Deux autres actions judiciaires sont encore en cours auprès de la cour administrative d’appel de Bordeaux, l'une contre l’autorisation d’exploiter, l'autre contre la dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées, dont les requérants (en plus d’Asso3D) sont la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye, les communes de Saint-Aulaye-Puymangou, La Roche-Chalais, Servanches, Saint-Aigulin, Médillac et Bazac, ainsi que la SEPANSO.
Le présent fil d'actualité de ce site web permet de consulter les faits qui se sont déroulés depuis 10 ans : il s’agit d’un projet éolien en forêt qui nécessite un déboisement, dans un paysage naturel, dont la richesse en biodiversité a imposé une demande de dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées, qui envisage des installations de 200 mètres de haut à moins de 1000 mètres des habitations, qui est dans un environnement très sensible aux incendies, qui est dans une zone faiblement ventée et qui fait l’objet d’une forte opposition de la population et de la majorité des élus (plusieurs dizaines de collectivités territoriales du massif forestier de la Double). De plus, les deux maires des communes d’implantation à l’origine du projet sont mis en examen pour prise illégale d’intérêt.
23 mai 2023 - Le préfet de la Dordogne réunit le pôle départemental des énergies renouvelables (EnR) pour présenter les corrections au guide pratique pour le développement des EnR en Dordogne ainsi que les premières étapes de la mise en oeuvre de la loi d'accélération des EnR en Dordogne.
La cartographie de l'éolien, dans sa version corrigée, est accessible sur le site sigena propre à la Nouvelle-Aquitaine. Cette cartographie prend le nom de "potentiel éolien terrestre spécifique à la Nouvelle-Aquitaine" en remplacement de "cartographie des zones propices à l'éolien terrestre".
Les légendes de cette cartographie sont modifiées comme suit :
- zones non préférentielles : zones où le développement de l'éolien terrestre est peu, voire pas, favorable à une échelle macroscopique et nécessitant des études spécifiques dont les résultats
semblent trop incertains
remplacé par
(0) zones dites rédhibitoires où l'éolien n'est pas envisageable.
- zones à enjeux forts : zones où de forts enjeux ont été identifiés et devront être pris en compte
remplacé par
(1) zones non potentiellement favorables du fait de forts enjeux avérés.
- zones à enjeux modérés : zones où des enjeux ont été identifiés et devront être pris en compte
remplacé par
(2) zones potentiellement favorables sous réserve de la prise en compte d'enjeux.
- zones sans enjeux identifiés
remplacé par
(3) zones potentiellement favorables sous réserve de la prise en compte d'enjeux locaux.
La Dordogne ne dispose pas de zones dites "potentiellement favorables sous réserve de la prise en compte d’enjeux locaux" et moins de 3% de sa superficie de zones dites "potentiellement favorables sous réserve de la prise en compte d’enjeux plus importants" (en violet). Les zones "non potentiellement favorables du fait de forts enjeux avérés" (en rose) et "rédhibitoires où l'éolien n'est pas envisageables" (sans couleur) représentent 97 % de sa superficie.
Le site des Grands Clos est classé dans sa grande majorité en zone non potentiellement favorable du fait de forts enjeux avérés
Les cartes de vent mises en ligne sur le site Géoservices de l'IGN confirment le faible vent observé en Dordogne.
Le site des Grands Clos (marqué par un x) est situé dans une zone de faible vent
15 mai 2023 - La communauté d'agglomération du Bergeracois (la CAB)(24) demande dans une motion le refus d'implanter des éoliennes dans le massif forestier Double-Landais.
12 mai 2023 - Le conseil municipal de Lamothe-Montravel (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt du Landais des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien. 2023054-saint-Martin-de-Gurson-24-Cartographie-Motion-contre-l-eolien-dans-la-foret-du-Landais.pdf
17 avril 2023 Le collectif FORCES PERIGORD s'adresse aux élus pour leur rappeler les outils à la disposition des collectivités territoiales, notamment les PLUI, dans lesquels la loi permet l'introduction de conditions au développement des éoliennes.
Mesdames et Messieurs les élus,
Pour réguler la pression de certains développeurs éoliens, parfois insistante et contraire à la volonté d’une majorité d'élus et de la population, il existe des dispositions légales en vigueur qui permettent l’introduction dans les documents d’urbanisme de conditions au développement de l’éolien.
L’opportunité d’introduction de telles règles a été explicitement confirmée par la loi 3DS (loi relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale) du 21 février 2022, qui a créé un article L 151-42-1 du code de l'urbanisme :
« Le règlement peut délimiter les secteurs dans lesquels l’implantation d’installations de production d’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent est soumise à conditions, dès lors qu’elles sont incompatibles avec le voisinage habité ou avec l’usage des terrains situés à proximité ou qu’elles portent atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à la qualité architecturale, urbaine et paysagère, à la mise en valeur du patrimoine et à l’insertion des installations dans le milieu environnant. »
Cet article L 151-42-1 du code de l'urbanisme, qui a été maintenu par la loi EnR (loi sur l’accélération de la production d’énergies renouvelables) du 10 mars 2023 en l’étendant aux installations de production d'énergie renouvelable, permet donc l’élaboration de zonages qui serviront à définir les zones d’accélération des énergies renouvelables prévues par la loi EnR.
Il est donc possible de fixer dès à présent des conditions encadrant les installations éoliennes dans vos propres règlements d’urbanisme.
Il est préférable que le PLU aborde la question, en fondant solidement l’argumentation, sous l’angle de l’atteinte « à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à la qualité architecturale, urbaine et paysagère, à la mise en valeur du patrimoine et à l’insertion des installations dans le milieu environnant ».
La loi 3DS prévoit de plus la possibilité d'utiliser la procédure de modification simplifiée du PLU/PLUI pour insérer dans le règlement ces conditions.
Sans attendre ces dispositions législatives, plusieurs collectivités territoriales ont déjà fixé de telles restrictions dans leurs PLU/PLUI.
En voici deux qui peuvent servir d’exemple :
· limiter la hauteur des nouvelles éoliennes à 120 mètres en bout de pales (voir la règle figurant au PLUI adopté par la communauté de communes Territoire d’Horte et Lavalette, Charente, p.j. p. 35) ;
· fixer une distance des éoliennes aux habitations supérieure à 500 mètres (voir le PLUI de la communauté de communes Somme-Sud-Ouest qui fixe cette distance à 1000 mètres : Orientations d’Aménagement et de Programmation éolien).
Voici d’autres possibilités :
· fixer une distance aux habitations de 10 fois la hauteur des éoliennes pales comprises,
· définir des distances par rapport aux voies de communication,
· prévoir des zones de protection de la biodiversité,
· exclure des cônes de visibilité autour des monuments et sites du patrimoine paysager,
· exclure les zones boisées.
Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les élus, l’expression de notre considération très distinguée.
FORCES PERIGORD
Ensemble pour un Périgord sans éoliennes
forces_perigord@laposte.net
Créé en 2016, le collectif « Forces Périgord » rassemble les associations de Dordogne opposées à l’implantation d’éoliennes lorsqu’elles sont imposées contre la volonté de la population et des élus locaux et qu’elles sont développées en dépit de leur inadaptation au Périgord, alors qu’il existe des solutions alternatives bien adaptées et acceptées.
12 avril 2023 - Le conseil communautaire de la ommunauté de communes Montaigne Montravel et Gurson (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt du Landais des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
6 avril 2023 - Le conseil municipal de Saint-Antoine sur l'Isle (33) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
30 mars 2023 - Le conseil municipal de Saint-Michel-de-Double (24) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
28 mars 2023 - Le conseil municipal de Boscamnant (17) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
20 mars 2023 - Le conseil municipal de La Genétouze (17) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
19 mars 2023 - L'association Défense de la forêt du Landais organise un débat public à 19 heures à la salle des fêtes de Saint-Géry, au sud de Mussidan. Des élus y prennent la parole contre l'implantation d'éoliennes dans la forêt de la Double et du Landais : Serge Muller, député de la 2e circonscription de la Dordogne ; Thierry Boidé, président de la communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson et maire de Saint-Géraud-des-Corps ; Jean-Michel Sautreau, conseiller départemental du canton de Montpon-Ménestérol, vice-président de la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye et maire de La Roche-Chalais.
15 mars 2023 - Le conseil municipal de Saint-Christophe-de-Double (33) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
8 mars 2023 - Le conseil municipal de Chantérac (24) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
28 février 2023 - Le conseil municipal de Fraisse (24) demande dans une motion de retirer la forêt du Landais des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
21 février 2023 - Le conseil municipal de Saint-Laurent des Hommes (24) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
17 février 2023 - Le conseil municipal de Les Lèches (24) demande dans une motion de retirer la forêt du Landais des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
9 février 2023 - Le conseil municipal de Saint-Aigulin (17) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
7 février 2023 - Le conseil municipal de Le Pizou (24) demande dans une motion de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
6 février 2023 - Le conseil municipal de Montpon-Ménestérol (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
3 février 2023 - Le conseil municipal de Saint-Sauveur-Lalande (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
27 janvier 2023 - Le conseil municipal de La Barde (17) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
12 janvier 2023 - Le conseil municipal de Saint-Géry (24) demande dans une motion de retirer la forêt du Landais des zones dites "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
9 janvier 2023 - Le conseil municipal de La Roche-Chalais (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
Site de France 3 Nouvelle Aquitaine le 17 janvier 2023
3 janvier 2023 - Le conseil municipal de Eygurande-et-gardedeuil (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
3 janvier 2023 - Sud Ouest : "Lesparre-Médoc : Le choix du site soulève le problème des incendies"
Sud Ouest du 3 janvier 2023
"L’Association de défense du Val de Dronne et de la Double (Asso3D) s’est invitée dans le dossier du projet de parc éolien à Lesparre
« En raison des points communs qui existent entre le Médoc et la Double sur la question du bon choix d’implantation d’un projet éolien, nous avons souhaité donner cet avis dans le cadre de la concertation préalable organisée par la société Valorem »".
Voir l'avis d'Asso3D.
1. CE PROJET NE CONTRIBUE PAS À RÉDUIRE LES GAZ À EFFET DE SERRE
2. LA POLLUTION SUSCEPTIBLE D’ÊTRE ENGENDRÉE PAR CETTE CENTRALE ÉOLIENNE N’EST PAS NÉGLIGEABLE
3. L’APPLICATION DU PRINCIPE D’ÉVITEMENT AURAIT DÛ CONDUIRE À NE PAS ENVISAGER D’ÉOLIENNES EN FORÊT
4. LA PRÉSENCE D’ÉOLIENNES AGGRAVE LE RISQUE D’INCENDIE DANS UNE FORÊT TRÈS SENSIBLE
5. LE PROJET PORTE ATTEINTE À LA BIODIVERSITÉ
6. LA DISTANCE AUX HABITATIONS EST INSUFFISANTE
7. L’ACCEPTATION SOCIALE EST INSUFFISANTE
Site Sud Ouest, publié le 2 janvier 2023
22 décembre 2022 - Sud Ouest : "En Gironde, les zones à éoliennes identifiées inquiètent les élus".
" Quid du risque incendie ?
L’élue de Lapouyade, au cœur du massif de la Double saintongeaise, relève surtout l’absence de prise en compte du risque incendie. « Après ce que le département a vécu cet été ! » Le feu « a fait le tour » de la commune cette année, mais le souvenir de l’incendie de septembre 2020 reste intact. « Une éolienne de cette taille risque d’empêcher
les Canadair d’intervenir... » Hélène Estrade a argumenté dans le cadre de la concertation avec les élus. « Les pompiers nous confirment qu’ils ne peuvent utiliser les moyens aériens à moins de 600 mètres d’une éolienne. Une nouvelle carte doit être éditée qui prendra en compte ce paramètre », rassure la Dreal."
Sud Ouest (Gironde) du 22 décembre 2022
16 décembre 2022 - Le conseil municipal de Saint-Barthélémy de Bellegarde (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
14 décembre 2022 - Le conseil municipal de Servanches (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
10 décembre 2022 - À l'invitation de l'Association Préservons la Vie de notre Campagne (APREVICA), une manifestation a lieu à Jonzac (Charente Maritime, Haute Saintonge) en présence de nombreux élus.
9 décembre 2022 - Le Conseil d’État précise les conditions d’application de la nécessité pour certains projets d'obtenir une dérogation « espèces protégées ».
9 décembre 2022 - Le conseil municipal de La Jemaye-Ponteyraud (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
8 décembre 2022 - Le conseil municipal d'Echourgnac (24) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
7 décembre 2022 - Le conseil municipal de Saint-Médard de Guizières (33) demande dans une motion votée à l'unanimité de retirer la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
29 novembre 2022 - Le conseil municipal de Saint-Aulaye-Puymangou (24), par une motion votée à la quasi-unanimité, demande d'exclure la forêt de la Double des zones "propices" du projet de cartographie de l'éolien.
Cette motion intervient dans le cadre de la concertation initiéee par la préfecture de région sur le projet de cartographie des zones propices au développement de l'éolien terrestre en Nouvelle-Aquitaine et présentée au pôle départemental des énergies renouvelables le 6 octobre 2022 par le préfet de la Dordogne..
Le conseil souligne notamment que ce travail de cartographie n'a pas pris en compte les incendies de l'été 2022.
D’autres maires de la Double présentent une telle motion au vote de leur conseil municipal. C'est le cas de Porchères (33) le 20 octobre 2022 et de Saint-André de Double (24) le 11 novembre 2022. Ils viennent ainsi s’ajouter à la prise de position identique des 64 élus de la communauté d’agglomération du Libournais (Cali, Gironde) du 18 octobre 2022.
18 octobre 2022 - La communauté d’agglomération du Libournais (Cali) (Gironde) vote à l’unanimité une motion relative au développement de l’éolien terrestre dans la forêt de la Double .
Cette motion intervient à l’occasion de la consultation sur la cartographie des zones propices au développement de l’éolien terrestre en Nouvelle-Aquitaine.
La Cali demande d'exclure la forêt de la Double des zones "propices" à l'éolien.
Les élus de la Cali relèvent à juste titre « que l’intensité exceptionnelle des feux de cet été n’est pas prise en compte dans ce document cartographique » et ils « demandent que les zones propices à l’éolien terrestre au Nord de la Cali (forêt de la Double) soient retirées de la cartographie. »
Voir Sud Ouest (Gironde) du 20 octobre 2022
14 octobre 2022 - Le développeur éolien RP Global abandonne le projet de Sarlande, dans le nord-est de la Dordogne, à proximité du château de Jumilhac. Il l'annonce officiellement par une lettre adressée à la mairie de sarlande.
C'est le 21ème projet éolien abandonné en Dordogne sur les 29 initiés depuis 2011.
Sud Ouest du 24 octobre 2022
12 octobre 2022 - La fédération Environnement Durable (FED) est auditionnée par la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat sur le projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables.
Voir la présentation de la FED.
Le projet de loi est assis sur trois mensonges :
- Développer les énergies renouvelables non pilotables permet de lutter contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’énergies fossiles.
- Accélérer les énergies renouvelables améliore l’indépendance énergétique du pays.
- Accélérer les énergies renouvelables permet de lutter contre l’envolée des prix de l’électricité.
6 octobre 2022 - Le préfet de la Dordogne réunit le pôle départemental des énergies renouvelables. Voir le site de la préfecture.
Un projet de cartographie des zones propices à l'éolien terrestre, établi par la DREAL en relation avec les professionnels de la filière des renouvelables, y est présenté.
A la suite du Conseil de défense écologique qui s’est tenu le 8 décembre 2020, le ministère de la Transition écologique a demandé aux préfets de région de dresser une cartographie des "zones propices à l’éolien" qui permettrait de mieux planifier son développement. Dans un communiqué officiel, le ministère de la Transition écologique demande aux préfets de région de déterminer cette cartographie “en lien avec les Régions et en y associant les communes et intercommunalités”.
Le dossier de "concertation-consultation" fait apparaître pour la Dordogne un potentiel éolien de 219 à 443 MW, soit de 63 à 127 éoliennes, sur une superficie de 99 km2.
Le projet de cartographie estime un potentiel de 63 à 127 éoliennes en Dordogne, dans les zones violettes
Pourtant le guide pratique pour le développement des énergies renouvelables en Dordogne explique p. 36 pourquoi il n'y a pas de centrale éolienne en service en Dordogne, en relevant les caractéristiques suivantes du département :
- " Un niveau de vent plutôt faible [...]. Cette situation n’est pas favorable, car il est à rappeler que l’énergie interceptée par une éolienne est proportionnelle au cube de la vitesse du vent : pour un vent 2 fois moins rapide, l’énergie produite est 8 fois plus faible.
- L’habitat très diffus du département, qui limite fortement les surfaces respectant l’éloignement à plus de 500 mètres des bâtiments d’habitation.
- Les forts enjeux de biodiversité (en particulier oiseaux migrateurs et chiroptères).
- La très grande densité patrimoniale et les zones de protection qu’elle génère (la Dordogne est, après Paris, le second département pour le nombre de monuments classés ou inscrits). "
Le dossier de concertation/consultation de la région indique dans les pages intitulées Enjeux « feux de forêt » (septembre 2022) :
-
" L'intensité exceptionnelle des feux de forêt de cet été n'avait pas été prise en compte
jusqu'à présent et justifie un approfondissement.
Aussi, à ce stade du projet, l’aléa « Feux de forêts » sera abordée dans la phase de consultation en cours. Cet enjeu pourrait être intégré à la cartographie des zones propices au développement de l’éolien terrestre selon les éléments évoqués dans les consultations départementales. "
Voici des propositions qui ont été formulées :
- la forêt de la Double et du Landais (proposition de la communauté d'aglomération du Libournais et des communes de Porchères, Saint-André de Double, Saint-Aulaye-Puymangou, Saint-Médard de Guizières, Echourgnac, La Jemaye-Ponteyraud, Servanches, Saint-Barthélémy de Bellegarde, Eygurande-et-Gardedeuil, La Roche-Chalais, Saint-Géry, La Barde, Saint-Sauveur-Lalande, Montpon-Ménestérol, Le Pizou, Saint-Aigulin, Les Lèches, Saint-Laurent des Hommes, Fraisse, Saint-Christophe-de-Double, La Genétouze, Boscamnant, Saint-Michel-de-Double, Saint-Antoine sur l'Isle) ;
- toute zone à moins de 1100 m des habitations qui sont elles-mêmes à moins de 1100m de massifs forestiers (zone tampon de 500 mètres destinée à mieux protéger les habitations contre les incendies de forêt, ces 500 m s’ajoutant aux 600 m d’exclusion pour les avions bombardiers d’eau autour de chaque éolienne, soit un total de 1100 m) ;
- les forêts sensibles aux incendies (proposition de correction demandée notamment par des collectivités territoriales) ;
- toute zone située à moins de 1000 m des habitations (le prototype actuel ne prend en compte que la zone des 500 m où les éoliennes sont réglementairement impossibles). Il a été aussi proposé de classer ce critère dans les zones « à enjeux forts » ;
- une zone tampon de 500 m autour des zones humides ;
- toute zone caractérisée par au moins trois « enjeux forts ».
- les massifs forestiers ;
- les zones situées entre 1000 et 3000 m des habitations. Il a été aussi proposé 1500 m ;
- les zones situées à moins de 5 km des monuments historiques (MH) (tout en conservant comme enjeu modéré les MH dans un rayon de 10 km, tel que défini dans le projet actuel) ;
- les zones situées à moins de 12 km d'un site classé au patrimoine de l'UNESCO (le projet actuel classe comme enjeu fort le patrimoine UNESCO dans un rayon de 6 km).
- l'inadéquation des espaces forestiers pour l’installation d’éoliennes ;
- l'atteinte à la biodiversité et la dérogation espèces protégées qui ne peut être accordée car elle ne remplit pas les critères de l’article L4112-4° du code de l'environnement ;
- l'aggravation du risque d’incendie de forêt et l'exclusion de la lutte aérienne sur des centaines d'hectares;
- l'artificialisation/pollution/cycle de vie/restitution des sols ;
- la distance trop faible des éoliennes aux habitations ;
- la surévaluation de la prévision de la production électrique ;
- l'existence d'énergies renouvelables alternatives ;
- l'atteinte au paysage.
- le vent doit être fort et régulier ;
- il doit être possible d'éloigner suffisamment les centrales éoliennes des habitations sans se contenter du minimum légal qui est insuffisant pour la protection des personnes ;
- les valeurs paysagère et patrimoniale ne doivent pas être affectées pour ne pas nuire aux activités économiques liées au tourisme ;
- les projets doivent être concertés très en amont et être acceptés par les habitants, les élus et les acteurs économiques et culturels ;
- la biodiversité et les forêts doivent être préservées ;
- il ne doit pas y avoir de solutions alternatives.
- une distance minimale de 1000 mètres des habitations afin de réduire les nuisances sur le voisinage ;
- une hauteur maximale de 125 mètres en bout de pale des éoliennes afin de réduire l’impact négatif sur le paysage ;
- une consultation de la population par la collectivité territoriale pour tout projet éolien afin de s’assurer de l’assentiment de la population du bassin de vie concerné ;
- le retrait total du socle en béton armé au démantèlement."
-
Classer comme zone « non préférentielle » :
Classer comme « enjeu fort » :
21 septembre 2022 - Nouveaux incendies dans la forêt de la Double et ses abords : depuis 2015, ce sont 30 incendies à moins de 30 km du projet éolien des Grands Clos qui ont nécessité l'emploi des moyens aériens.
29 et 30 août 2022 - Deux nouveaux incendies dans la forêt de la Double, à La Roche-Chalais et Eygurande-et-Gardedeuil, à 6 et 10 km du site des Grands Clos, portent à 27 depuis 2015 le nombre d'incendies situés à moins de 30 km du projet éolien des Grands Clos et nécessitant l'emploi des moyens aériens.
France Bleu Périgord au sujet du feu de La Roche-Chalais : « C'est une forêt de résineux vieille d'environ 20 ans qui a pris feu. Le secteur, selon les pompiers, est difficile d'accès par les pistes et assez escarpé, avec en plus le vent qui a compliqué la tâche des pompiers. Heureusement, aucune habitation n'a été menacée. »
Ce sont ainsi, au cours de l'été 2022, treize incendies dans la forêt de la Double employant des moyens aériens, dans des bois de résineux identiques à ceux du site des Grands Clos, qui, lui, est entouré de nombreuses habitations.
7 et 8 août 2022 - Trois nouveaux incendies dans la forêt de la Double (La Roche-Chalais, Parcoul-Chenaud et Boisbreteau) nécessitent l'intervention des moyens aériens.
Le 8 août à 19h51, deux Canadair en action sur le feu de Parcoul-Chenaud survolant le site éolien des Grands Clos, vus de Puymangou
L’émotion causée par les incendies a été grande mais certains n’ont pas conscience qu'une éolienne crée, par sa seule présence, une zone d’exclusion aérienne d’un rayon de 600 m, soit 113 hectares, ce qui rend impossible la lutte contre l’incendie par les avions bombardiers d’eau sur l’ensemble d’une centrale éolienne, donc sur plusieurs centaines d’hectares. Ecouter l'interview du président d'Asso3D le 9 août 2022 par Liberté FM (Ribérac).
4ème de couverture de la Gazette de Parcoul-Chenaud d'octobre 2022
4 août 2022 - La forêt de la Double, avec de nombreux pins, est aussi sensible aux incendies que la forêt des Landes. Depuis le début de l'année, 7 incendies situés à moins de 25 km du projet éolien des Grands Clos (Puymangou) ont nécessité l'emploi de moyens aériens et 19 incendies à moins de 30 km depuis 2015. Faire pousser des éoliennes dans la forêt de la Double ne paraît pas sérieux.
15 mai 2022 -
Jean-Pierre Cubertafon, député de la 3ème circonscription de la Dordogne, est présent à la mobilisation contre le projet éolien de Sarlande (Dordogne) en pleine forêt et à 4 km du château de Jumilhac.
Le maire de Sarlande, Alain Meyzie, est aujourd'hui opposé à ce projet. Il a cosigné un courrier adressé au préfet de la Dordogne par la vice-présidente de la Communauté de communes Isle Loue Auvézère en Périgord qui a émis un avis défavorable à ce projet.
Mars 2022 - Le Conseil économique social et environnemental (CESE) émet un avis intitulé Acceptabilité des nouvelles infrastructures de transition énergétique : transition subie, transition choisie ?
"L’acceptabilité est d’abord une dynamique où des alternatives ont été présentées et évaluées, y compris celle de ne pas réaliser le projet. Elle commence à se forger lors de la concertation en amont d’un projet précis, quand reste possible une négociation sur sa légitimité, son appropriation et ses modalités. Ce processus débouche sur l’acceptation ou le rejet du projet."
"Les infrastructures énergétiques, très visibles, modifient l’équilibre d’un territoire et son paysage."
"L’approche des projets est trop « pointilliste », sans vision d’ensemble, au gré d’initiatives des développeurs, qui opèrent dans le cadre d’une vive concurrence."
"Le CESE préconise de favoriser le développement des concertations locales volontaires climat-énergie, avec une attention particulière aux impacts sur le paysage et la biodiversité, en anticipation des projets."
1er mars 2022 - Asso3D est invitée par France Nature Environnement Creuse (FNE 23) à témoigner de son expérience à la grande salle de la mairie de Guéret devant cent participants : « Depuis plus de dix ans, les Périgourdins, maires en tête, ont réussi à ce qu’aucune éolienne ne vienne déployer ses ailes ».
16 février 2022 - Le conseil municipal de Eyraud-Crempse-Maurens vote une motion de refus des éoliennes dans la forêt du Landais.
11 février 2022 - À l'unanimité, le conseil départemental de la Dordogne renouvelle sa motion de 2017 contre le déploiement d'éoliennes en Dordogne.
Germinal Peiro, président du conseil départemental, demande à Jean-Michel Sautreau, conseiller départemental du canton de Montpon-Ménestérol, vice-président de la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye et maire de La Roche-Chalais de présenter la motion au conseil.
Applaudi par l’assemblée, Jean-Michel Sautreau met l'accent sur les solutions alternatives à l’éolien qui existent en Dordogne, sur le côté « business » des industriels et sur le caractère clivant de ces projets :
Les débats qui suivent pointent l'absence de vent en Dordogne, en insistant sur l’inadaptation du département à l’énergie éolienne. Les hauteurs des éoliennes en Dordogne sont jugées déraisonnables ; les derniers projets vont jusqu’à 230 mètres en bout de pale ! Parmi les solutions alternatives, une mention est faite au bois énergie, domaine dans lequel la Dordogne est leader, ainsi qu’à l'hydrogène, pour lequel un projet est lancé en Dordogne. Tout déboisement en vue de réaliser un projet éolien est vivement dénoncé.
Germinal Peiro souligne les bonnes raisons des gens qui ne veulent pas d’éoliennes en Dordogne. Il résume la position des élus du département par cette formule : "L'ÉOLIEN N'A PAS SA PLACE EN DORDOGNE".
Voir la vidéo du débat.
Sud Ouest du 12 février 2022 :
31 janvier 2022 - Sud Ouest Dordogne publie plusieurs articles sur le thème : Où en est le développement de l'éolien dans le département ?
Interrogé par la journaliste, EDF Renouvelables déclare : "La Dordogne est un département difficile. On préfère se concentrer sur les Landes et la Gironde. Quitte à essuyer des difficultés, autant que ce soit sur un territoire à fort potentiel."
Dans un dossier de Sud Ouest sur l'éolien paru le 11 juin 2019, le directeur de la région sud d’EDF Renouvelables avait déjà déclaré : "Il est vrai qu’il n’y a pas assez de vent en ex-Aquitaine pour des projets éoliens, sauf en bord de mer."
21 janvier 2022 - Une réunion publique aux Lèches dénonce l'insistance de l'industriel RWE à vouloir ériger un mât de mesure du vent contre l'avis de la municipalité et des riverains. Germinal Peiro, président du conseil départemental de la Dordogne, a demandé à Jean-Michel Sautreau, conseiller départemental, de le représenter à cette réunion. Ce dernier dénonce les méthodes utilisées par les développeurs éoliens en Dordogne.
Voir Sud Ouest du 24 janvier 2022 : Les Lèches : les opposants aux éoliennes sont toujours mobilisés
21 janvier 2022 - Une démarche est en cours pour créer un Parc naturel Régional de la Double. Voir Sud Ouest du 21 janvier 2022.
14 décembre 2021 - Le maire de Champagne-et-Fontaine écrit une lettre en coréen au PDG d'Hawha pour demander l'annulation du projet éolien.
France 3 Nouvelle-Aquitaine
Journal télévisé du 4 février 2022 : Éoliennes, Champagne-et-Fontaine n'en veut pas !
Article du 5 février 2022 : Dans le Périgord, la commune de Champagne-et-Fontaine ne veut pas d’éolienne sur son territoire
France Bleu Périgord le 6 février 2022
Un maire de Dordogne écrit une lettre en coréen pour annuler l'installation d'éoliennes
Orange Actualités 6 février 2022
Dordogne : fermement opposé à un projet de centrale éolienne, un maire écrit un courrier... en coréen
Sud Ouest 14 février 2022
Champagne-et-Fontaine : un maire opposé aux éoliennes joue son va-tout
8 décembre 2021 - La procédure d'admission du pourvoi au Conseil d'Etat contre le permis de construire du projet éolien des Grands Clos se conclut par une admission du pourvoi contre l’avis formulé par le rapporteur public à l’audience du 2 décembre. L’affaire est désormais mise à l’instruction contradictoire. Il est rare qu'après une audience d’admission avec un avis défavorable du rapporteur public, le pourvoi soit finalement admis.
Sud Ouest du 13 décembre 2021
15 novembre 2021 - Asso3D participe à une table ronde "Le droit des éoliennes au coeur de la tourmente" aux journées juridiques du patrimoine à la maison du Barreau de Paris organisées par la fédération Patrimoine-Environnement :
"Contestés mais puissamment soutenus par les pouvoirs publics, les parcs éoliens sont soumis à un régime juridique complexe mais insuffisant sur plusieurs plans. Le droit des aérogénérateurs sera débattu par les intervenants sous deux angles :
Leur régime juridique est-il abouti au regard de la planification et des règles d'implantation des parcs ?
Quelle place véritable ces procédures laissent à la démocratie locale (habitants, associations, élus communaux) ?"
Voir l'intervention du président d'Asso3D.
27 octobre 2021 - Asso3D adresse une lettre à la préfète de région : l’acceptabilité de l’éolien fait défaut dans la forêt de la Double qui ne saurait en conséquence figurer dans la carte de développement de l’éolien. La directive du Premier Ministre, qui y est très attentif, sera ainsi appliquée : retenir les zones "qui portent le moins atteinte aux paysages et où les conditions d’acceptabilité sont les meilleures".
21 octobre 2021 - Réunion publique à la salle polyvalente de Champagne-et-Fontaine organisée par l'association Citoyenneté Environnement Périgord (CEP).
Projet éolien de Champagne (Champagne-et-Fontaine, La Rochebeaucourt-et-Argentine, Dordogne) : RETOUR EN 6 ÉTAPES SUR UN FLAGRANT DÉNI DE DÉMOCRATIE
1. La population locale, dans sa grande diversité, a largement exprimé son refus dans l’enquête publique menée entre octobre et novembre 2014 (371 contributions enregistrées dont 15 seulement favorables au projet). Le commissaire enquêteur a donc émis un avis défavorable.
2. De nombreux élus municipaux et départementaux, de tous les partis politiques, se sont également opposés au projet pour préserver l’authenticité du Périgord qui fait sa beauté et son attractivité touristique.
3. Considérant les conclusions de l’enquête publique, le préfet de la Dordogne a refusé les permis de construire et d’exploiter, déposés par le promoteur RES.
4. Le tribunal administratif de Bordeaux a débouté le promoteur de son recours.
5. Le promoteur éolien a fait appel. Devant la cour administrative d’appel de Bordeaux, la ministre de la Transition écologique s’est substituée au préfet de la Dordogne, mais a négligé sa défense. La cour d’appel a intimé au préfet de délivrer le permis de construire.
6. Un dernier recours porte les espoirs des élus, des associations et de la population locale.
Voir Sud Ouest du 25 octobre 2021 Eoliennes : ils veulent mobiliser encore
23 août 2021 - Deux recours sont déposés auprès de la cour administrative d'appel de Bordeaux (en première instance) contre deux arrêtés préfectoraux autorisant le projet des Grands Clos : l'autorisation d'exploiter l'installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) et la dérogation à l'interdiction de détruire des espèces protégées. Dans ces deux recours, les requérants sont les suivants : Asso3D, la SEPANSO Dordogne (France Nature Environnement), la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye, la commune de Saint-Aulaye-Puymangou (commune d'implantation des 4/5 du projet) ainsi que cinq communes limitrophes des communes d'implantation (La Roche-Chalais et Servanches (24), Saint-Aigulin (17), Bazac et Médillac (16)).
27 juillet 2021 - Emmanuel Macron, interviewé par France Info en Polynésie française à propos de l'éolien :
"Dans notre stratégie "renouvelables" en Hexagone, il y a des tensions qui naissent... Il faut écouter... On a passé une réforme importante qui permet de prendre en compte la position des élus, d'améliorer la concertation locale... Il y a des endroits où on pourra encore faire des projets d'éoliennes parce qu'ils sont adaptés, parce qu'ils sont pertinents... Je ne veux pas qu'on abîme nos paysages, moi je tiens aux paysages de France, je pense que c'est une part de notre patrimoine, de notre richesse profonde, de notre identité... Il y a des endroits où les projets sont bien pensés, bien concertés, s'inscrivent dans le paysage, sont acceptés par la population... Là où ils créent trop de tensions, là où ils dénaturent, où ils défigurent les paysages, il faut savoir, à ce moment-là, ou les adapter ou y renoncer."
14 juillet 2021 - Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou et président de la CdC du Pays de Saint-Aulaye, s'exprime dans le bulletin municipal de l'été 2021, page 13, article "Les Eoliennes..." : "Nous voulons pouvoir choisir ce que nous souhaitons pour notre territoire sans que cela soit imposé par l'État."
30 juin 2021 - Le maire de Mazeyrolles (sud Dordogne), Régis Loez, publie dans le bulletin municipal sa Communication sur l'éolien suite et fin. Il s'y réjouit de l'abandon par Nordex-RWE du projet d'éoliennes de 230 mètres de haut sur le territoire de sa commune et revient en détail sur les méthodes très discutables du développeur et le rejet massif, comme partout en Dordogne, de la population et des élus.
Voir l'article de Sud Ouest du 30 juin Mazeyrolles - Éoliennes : projet abandonné.
22 juin 2021 - Débat sur TV7 avant les élections régionales : Tous les candidats aux régionales en Nouvelle-Aquitaine contre les éoliennes terrestres !
Nicolas Thierry (EELV) : Il y a une acceptabilité qui ne passe plus du tout. Dans le nord de la région, en Poitou-Charentes, il ne faut plus mettre un mât. Il y a un potentiel très important pour l’éolien flottant très au large qui ne bétonne pas les fonds marins. Sur l’éolien terrestre, c’est évident, il faut remettre le dossier à plat et revoir les modalités de consultation parce qu’aujourd’hui ça ne va plus.
L’urgence c’est de revoir les modalités de concertation. Aujourd’hui dans les territoires, un gros groupe arrive, impose des projets, ça ne passe pas. L’éolien a sa place dans le mix énergétique mais si un territoire n’en veut pas et que les modalités de concertation sont respectées, il ne faut pas l’imposer. L’avenir, c’est l’éolien off-shore flottant.
Geneviève Darrieussecq (Modem) : Il y a une acceptabilité qui n’existe pas dans la population et qui devient de plus en plus compliquée. Il y a une défiguration des paysages dans la France entière. Je n’ai pas de problème avec l’éolien en mer. Développons le photovoltaïque, la méthanisation et l’innovation. L’éolien dans nos paysages, je n’y suis pas favorable.
Edwige Diaz (RN) : Mon parti s’oppose fermement depuis longtemps à l’implantation d’éoliennes partout ainsi qu’en mer (au large de l’île d’Oléron). Paysages, aberration économique et écologique, effondrement de la valeur des maisons. Aujourd’hui, nous avons une énergie autosuffisante, décarbonée, peu chère, accessible, pas intermittente : cela s’appelle le nucléaire.
Nicolas Florian (LR) : Sur les éoliennes, je fais partie de ceux qui considéraient que c’était une bonne idée. J’ai changé d’avis et pas seulement pour une question d’acceptabilité mais pour une question d’indépendance énergétique. On a la filière nucléaire, on a d’autres possibilités d’avoir une énergie plus propre : méthanisation, biomasse, photovoltaïque. On fera un moratoire, on stoppera l’objectif de 1600 mâts, on révisera le SRADDET.
Alain Rousset (PS) : Je suis d’accord avec Nicolas Florian, je dis « moratoire ». Je me suis exprimé il y a quelques semaines là-dessus, notamment dans le Limousin. Je pense que cela devient intolérable, je suis d’accord avec Nicolas Thierry. Il faut travailler sur les éoliennes off-shore assez loin. Il faut qu’on travaille en renouant le dialogue public. Sur le nucléaire, on a un travail à faire sur la sécurisation des 15 ou 20 ans qui restent aux centrales nucléaires en fonction : on a créé à Blaye un cluster sur la sécurisation et les métiers sensibles.
Voir en vidéo le débat entre les 5 candidats avec TV7 diffusé le 22 juin 2021 : éoliennes à partir de la minute 49:30.
Voir l'article de Benoit Lasserre dans le Sud Ouest du 23 juin qui rapporte les débats :
" Ça souffle sur l’éolien
En guise de dessert, vous prendrez bien un peu d’éoliennes ? La ministre Barbara Pompili en fait la promotion, pas sa collègue Geneviève Darrieussecq qui n’en veut pas. Rejet catégorique aussi, y compris de l’éolien en mer, de la part d’Edwige Diaz qui rappelle que son parti n’a jamais varié sur le sujet. « Vous avez varié sur d’autres », cingle Nicolas Florian qui, mis en cause par l’élue lepéniste, reconnaît qu’il a changé d’avis, passé de pour à contre.
Alain Rousset réclame un moratoire. Plus surprenant, Nicolas Thierry aussi, car « l’acceptabilité est au point mort dans le nord de la région ». « Il faut remettre le dossier à plat et ne rien imposer à un territoire qui ne veut pas d’éoliennes », assure le chef de file EELV qui plaide pour la filière industrielle des éoliennes en offshore profond."
6 juin 2021 - 54 maires de la forêt de la Double et de ses abords publient dans le Journal du Dimanche une lettre au ministre de l'Intérieur et à la ministre des Collectivités territoriales sur le respect des élus locaux.
La letttre ouverte : "Monsieur le ministre de l'Intérieur, Madame la ministre de la Cohésion des territoires, le président de la République et votre gouvernement ne cessent d'appeler au dialogue avec les maires et à la prise en compte de l'opinion des citoyens, mais si l'avis que vous leur demandez d'exprimer ne vous convient pas, le préfet, donc l'Etat, passe outre! Elus de nos territoires, nous ne l'acceptons plus.
Le projet éolien des Grands Clos, en Dordogne, est en discussion depuis 2013. La population a été consultée cinq fois, elle l'a refusé cinq fois. Lors de la dernière consultation, du 5 janvier au 7 février dernier, sur un arrêté de défrichement de la forêt de la Double pour y implanter cinq éoliennes, la population locale l'a rejeté à 99,6%. Sur 700 contributeurs, seulement trois personnes se disaient favorables au projet!
Trente-quatre maires de la Double, avec le soutien de leur conseil municipal, s'y sont également opposés. Et, afin que les choses soient encore plus claires, la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye et la commune de Saint-Aulaye-Puymangou, directement concernées par ce projet, ont voté deux motions contre, les 8 et 14 avril, pour sceller leur refus d'éoliennes géantes dans la forêt de la Double.
Passant outre les résultats des consultations, le préfet, représentant de l'Etat en Dordogne, a pris le 20 avril des arrêtés autorisant ce projet, une semaine à peine après ces motions de refus!
Ironie du moment, ce camouflet de l'Etat aux élus locaux intervient alors que le projet de loi 'Climat et résilience', récemment voté à l'Assemblée nationale, instaure la mise en place de comités régionaux de l'énergie réaffirmant le principe de concertation locale en matière éolienne.
Cette décision est en totale contradiction avec la volonté affichée de votre gouvernement de respecter la démocratie locale et de remettre les maires au cœur de la vie républicaine. A ce degré d'unanimité d'opposition, la question n'est plus de savoir si le projet est nuisible ou non à l'environnement. Il s'agit de respecter la démocratie lorsqu'on l'invite à s'exprimer : nous, élus locaux, demandons le retrait immédiat des arrêtés préfectoraux autorisant ce projet dans la Double."
Les signataires : Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou (24), président de la CdC du Pays de Saint-Aulaye, Jean-Michel Sautreau, maire de La Roche-Chalais (24), 1er VP de la CdC du Pays de Saint-Aulaye, Pascale Roussie-Nadal, maire de Saint-Privat-en-Périgord (24), VP de la CdC du Pays de Saint-Aulaye, Jean-Paul Lotterie, président de la CdC Isle-Double-Landais, conseiller départemental du canton de Montpon-Saint-Aulaye, vice-président du conseil départemental de la Dordogne, Rozenn Rouiller, maire de Montpon-Ménestérol (24), Jacqueline Taliano, conseillère départementale du canton de Montpon-Saint-Aulaye, Jean-Marcel Beau, maire de La Jemaye-Ponteyraud (24), VP de la CdC du Périgord Ribéracois, Brigitte Cabirol, maire de Saint-Barthélémy-de-Bellegarde (24), secrétaire générale de l'Union des maires de Dordogne, vice-présidente des maires ruraux de Dordogne, Guy Piedfert, maire d'Eygurande-et-Gardedeuil (24), Jean-Philippe Richard, maire de Servanches (24), Sophie Berry, maire déléguée de La Jemaye (24), Pierre de Cumond, maire délégué de Saint-Antoine-Cumond (24), Lionel Vergnaud, maire de Le Pizou (24), Jacques Gambro, maire d'Echourgnac (24), Joëlle Boizot, maire de Médillac (16), Stéphane Béguerie, maire de Bonnes (16), Patrick Florent, maire de Saint-Avit (16), Philippe Pellissier, maire de Bazac (16), Brigitte Quantin, maire de Saint-Aigulin (17), vice-présidente de la CdC de Haute Saintonge, Michel Quod, maire de Clérac (17), Michel Marty, maire de La Genétouze (17), Fabienne Krier, maire de Bayas (33), Hélène Estrade, maire de Lapouyade (33), conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, Jean Paul Labeyrie, maire de Laruscade (33), Pierre-Jean Martinet, maire de Tizac-de-Lapouyade (33), Bruno Lavidalie, maire de Lagorce (33), Jérôme Cosnard, maire de Coutras (33), Bernard Bacci, maire de Maransin (33), David Redon, maire de Porchère (33), Michel Vacher, maire de Le Fieu (33), Martine Lecouleux, maire de Saint-Christophe-de-Double (33), Patrick Huchet, maire de Les Eglisottes-et-Chalaures (33), Sophie Blancheton, maire de Chamadelle (33), Christophe Galand, maire de Saint-Martin-de-Laye (33), Jean Luc Darquest, maire de Bonzac (33), Jean Philippe Vironneau, maire de Saint-Martin-du-Bois (33), Lionel Gachard, maire de Saint-Ciers-d'Abzac (33), Chantal Gantch, maire de Savignac-de-l'Isle (33), Joël Jalarin, maire de Saint-Sauveur-Lalande (24), Jean-Claude Chaussade, maire de Ménesplet (24), Odette Chaigneau, maire de Les lèches (24), Régis Defraye, maire de Verteillac (24), Monique Boineau Serrano, maire de Chassaignes (24), VP de la CdC du Périgord Ribéracois, Pascal Devars, maire de Champagne-et-Fontaines (24), Jean-Jacques Ratier, maire de Sorges-et-Ligueux-en-Périgord (24), Évelyne Roux, maire de Savignac-les-Églises (24), Patrick Vergez, maire de Villebois-Lavalette (16), Philippe Durand-Tessier, maire de Lalande-de-Pomerol (33), Jean-Luc Barbeyron, maire de Pomerol (33), Alain Castang, maire de Rouffignac-de-Sigoulès (24), président des Maires Ruraux de la Dordogne, Daniel Barbe, maire de Blasimon (33), président des Maires Ruraux de Gironde et vice-président de l'association des Maires Ruraux de France, Guy Clua, vice-président des Maires Ruraux du Lot-et-Garonne et président du conseil scientifique de l'association des Maires Ruraux de France, Philippe Brugère, maire de Meyrac, président des Maires Ruraux de Corrèze, Yves Attou, président des Maires Ruraux des Deux-Sèvres, Bernard Deloménie, président des Maires Ruraux de Haute Vienne;
On en parle dans les médias :
UNE de Sud Ouest (Dordogne) le 7 juin 2021
Éolien : la fronde des maires
Sud Ouest page 15 le 7 juin 2021
PROJET ÉOLIEN DANS LA DOUBLE, 54 maires ruraux signent une tribune dans le "JDD"
"Pour les signataires, le fait que l’État passe outre les oppositions des élus et des citoyens est incompréhensible et inacceptable. Ils demandent « le retrait immédiat » du projet"
dayly geek show le 9 juin 2021
54 élus interpellent l’État sur un projet validé malgré l’opposition massive de la population
Patrimoine-Environnement le 10 juin 2021
Alain de La Bretesche dans son éditorial : "Pas plus tard que dimanche dernier, 50 maires de Dordogne ont fait savoir dans une tribune du JDD leur totale opposition à l’implantation d’éoliennes."
The Sunday Times du 13 juin 2021
Article de Peter Conradi, venu à Saint-Aulaye-Puymangou interviewer le maire Yannick Lagrenaudie, le président d'Asso3D et un riverain britannique, Nicholas Tynan, propriétaire d'un gite à Puymangou.
Territoires Magazine - Décison Publique le 14 juin 2021
"The Sunday Times voit dans un projet éolien en Dordogne un symbole du style de gouvernance d’Emmanuel Macron (et en France, c’est campagne électorale)"
Courrier International le 14 juin 2021
"L’éolien, nouveau catalyseur des divisions entre villes et campagnes en France", "À Saint-Aulaye-Puymangou, petit village de 1 500 âmes en Dordogne, The Times a rencontré..."
Chronique de Laurent Gerra sur RTL le 16 juin 2021
comme dit le proverbe en Dordogne : "Si tu veux faire du vent, demande plutôt au gouvernement."
France Inter, le débat de midi le 6 juillet 2021
25 mai 2021 - Les sénateurs de la Dordogne Marie-Claude Varaillas et Serge Mérillou, sollicités par le maire de Saint-Aulaye-Puymagou, adressent une lettre au préfet de la Dordogne au sujet des autorisations données au projet éolien des Grands Clos. Ils notent que ces autorisations préfectorales suscitent "l’incompréhension et le mécontentement des élus du territoire concerné" et que "les élus locaux font mention d’un climat social dégradé par ce projet en cours depuis 2013 et le sentiment de ne pas être entendus".
Ils rappellent avoir voté la motion du conseil départemental du 13 janvier 2017 "relative au développement de l'énergie éolienne en Dordogne" "qui affirmait solennellement que le caractère sensible de tels projets industriels rend indispensable l'assentiment des élus et de la population des bassins de vie concernés".
Ils regrettent l'autorisation donnée "qui va à l’encontre de la volonté des élus du territoire concerné" et concluent ainsi leur lettre : "nous continuerons à défendre la vision d’un État qui respecte les collectivités et les élus locaux en les associant aux décisions et aux actions."
Voir le site web de Sud Ouest le 6 juin : Éoliennes en Dordogne : les sénateurs regrettent l’autorisation du préfet dans la Double.
25 mai 2021 - En référence aux autorisations préfectorales données au projet éolien de Puymangou (Les Grands Clos), Jean-Pierre Cubertafon, député (Modem) de la circonscription, demande dans une tribune de "trouver une issue à cette situation conflictuelle" et de "sortir de cette impasse".
Photo Sud Ouest
Il note qu'"ignorer les résultats de la récente consultation réalisée entre janvier et février dernier à une période où notre démocratie locale est fragilisée nous amène à réfléchir". S'agissant de concertation, il demande de "passer des mots aux actes" et de "mettre en œuvre des projets en adéquation avec le potentiel énergétique de chaque territoire".
Voir la publication du 25 mai sur le site de Sud Ouest, Dordogne : les éoliennes dans la Double divisent, un appel à « sortir de l’impasse » et l'éditon de Sud Ouest (Dordogne) du 26 mai, Eoliennes : Cubertafon lance un appel au calme à propos du projet de parc éolien des Grands Clos, "au cœur de vifs débats depuis 2013."
20 mai 2021 - La communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye fait un recours contre les autorisations préfectorales données au projet éolien des Grands Clos.
Voir Sud Ouest du 25 mai 2021 : Pays de Saint-Aulaye : Des grincements dans les pales d'éoliennes : "Le président a rappelé l'opposition massive des citoyens ... On nous impose l'éolien"
18 mai 2021 - La commune de Saint-Aulaye-Puymangou (4 éoliennes sur 5) fait un recours contre les autorisations préfectorales du projet éolien des Grands Clos.
Voir Sud Ouest du 20 mai 2021 :
Saint-Aulaye-Puymangou : Un recours en annulation contre le projet d'éoliennes : "C'est un mépris total des élus... La démocratie locale est remise en cause. On reçoit des injonctions de l'Etat"
28 avril 2021 - Le tribunal administratif de Bordeaux refuse de statuer au fond dans le recours contre les objectifs éoliens du SRADDET de Nouvelle-Aquitaine et déclare qu'« aucune disposition du SRADDET ne comporte une quelconque règle contraignante en matière d’implantation d’éoliennes ni n'impose la détermination de zones préférentielles d'implantation d'éoliennes ». Voir le communiqué des 165 associations.
Demandant aux candidats aux élections régionales de se positionner sur l'éolien, les 165 associations y déclarent :
"Nous dénonçons :
- Les objectifs éoliens du SRADDET : nous demandons leur révision à la baisse.
- L’installation d’éoliennes en forêt : nous demandons le refus de tout projet éolien qui nécessite une autorisation de défrichement.
- Les atteintes des éoliennes à la biodiversité : nous demandons le refus d’éoliennes en Zones Natura 2000 et lorsque le site nécessite une dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées.
- La proximité des éoliennes avec les habitations : nous demandons une distance des éoliennes aux habitations égale à dix fois la hauteur des éoliennes.
- L’atteinte à la démocratie locale : nous demandons le refus d’éoliennes si la majorité des élus municipaux dans les 6 kilomètres est opposée à leur implantation.
- Les méthodes des développeurs : nous demandons l’obligation d’un appel d’offre quel que soit le nombre d’éoliennes.
- La saturation d’éoliennes dans une grande partie de la région : nous demandons que les paysages naturels et culturels soient enfin respectés."
26 avril 2021 - Le comité technique des énergies renouvelables de la Dordogne se réunit en présence de NORDEX/RWE. Voir le compte rendu.
Il note en préambule que les projets éoliens peinent à se développer en Dordogne, en raison d'une forte opposition des associations et d'une mauvaise acceptabilité sociale.
Il émet un avis très réservé des services de l'État à ce stade sur les projets éolien des Lèches et de Mazeyrolles en raison de forts enjeux forestiers. Le risque incendie de forêt est aggravé de manière très significative par les projets, ceci pourrait constituer un motif de refus des autorisations de défrichement, en application de l'article L. 341-5 9° du code forestier.
En effet, les projets induisent une forte réduction de la défendabilité aérienne sur le secteur en raison de l'impossibilité de survol des bombardiers d'eau dans un rayon de 600 mètres autour de chaque mât, soit, pour le projet des Lèches, sur une surface estimée d'environ 570 hectares. Le renforcement de la défense incendie au sol sera indispensable ; néanmoins, ceci ne remplacera pas l'intervention aérienne.
De plus, le service DDT/forêt se déclare sceptique quant à l'utilisation des pistes DFCI en phase chantier et pour l'exploitation ultérieure. Ces pistes doivent rester ouvertes et accessibles en toute saison et quelle que soit la météo, dans le cadre du maintien de la qualité de la défense incendie au sol.
Le comité technique des énergies renouvelables rappelle l'importance d'obtenir, très en amont, l'accord de la municipalité. Il rappelle que le préfet a insisté sur la mise en œuvre d'une large concertation préalable, de qualité, dans le but d'une meilleure acceptabilité des projets.
On note dans le PV de la réunion les prises de positions suivantes de RWE :
- "On dénombre de nombreuses contraintes en Dordogne, ce qui ne favorise pas l'implantation de parcs éoliens."
- "Les modèles de convention peuvent être facilement rompus. Les baux sont passés devant notaire, ce qui apporte la sécurité juridique nécessaire."
20 avril 2021 - Le préfet de la Dordogne signe, plus de 4 ans après l'enquête publique, l'autorisation d'exploiter du projet éolien des Grands Clos, projet contesté depuis 2013 par une très forte majorité de la population et des élus. Cette procédure a fait l'objet de six arrêtés préfectoraux, signés par le prédécesseur de l'actuel préfet, portant prorogation du délai de l'instruction de ce dossier.
Le préfet signe le même jour un arrêté préfectoral portant dérogation à l'interdiction de destruction d'espèces animales protégées ainsi qu'une autorisation de défrichement renouvelée.
Ces autorisations interviennent alors qu'une cinquième consultation du public sur ce projet (janvier-février 2021) confirme les précédentes et fait état de 99,6 % d'opposants et qu'une manifestation avait rassemblé 500 personnes en août 2019 à Saint-Aulaye en présence du député de la circonscription, du conseiller départemental et du maire de Saint-Aulaye-Puymangou.
Le préfet de la Dordogne signe ces autorisations 12 jours après le vote de la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye refusant les éoliennes dans la forêt de la Double et 6 jours après le vote quasi-unanime du conseil municipal de Saint-Aulaye-Puymangou contre ce projet.
Le préfet ignore ainsi délibérément l’opposition claire et massive des élus du Pays de Saint-Aulaye et de toutes les communes proches, suscitant leur colère.
4 éoliennes sur 5 du projet éolien des Grands Clos sont situées sur le territoire de la commune de Saint-Aulaye-Puymangou. La 5ème éolienne est située sur le territoire de la commune de Parcoul-Chenaud sur une parcelle appartenant au maire, mis en examen pour prise illégale d’intérêt.
VOIR LES MÉDIAS :
Territoires Magazine, 22 avril 2021
Forêt de la Double : ultra-majorité de « non » au défrichement pour un parc éolien… et le préfet de la Dordogne a dit « oui »
France 3 Périgord, journal 19/20 du 27 avril 2021
Le feu vert du préfet a du mal à passer
France 3 Nouvelle-Aquitaine, site web le 28 avril 2021
Le préfet a-t-il soufflé sur les braises ?
Sud ouest (Dordogne) du 7 mai 2021
Pays de Saint-Aulaye - "Avec les éoliennes nous sommes face à un problème de démocratie"
Ce titre rapporte les propos du maire de Saint-Aulaye-Puymangou et président de la CdC du Pays de Saint-Aulaye.
Sud Ouest (édition régionale) du 9 mai 2021
Dans la Double, des éoliennes sur un tapis de braise : "Le feu couve depuis 2013... Jamais les braises ne se sont éteintes...elles rougeoient de plus belle...Problème de démocratie"
daily geek show
Les populations doivent-elles subir des décisions prises sans leur consentement ? : "Sommes-nous toujour en démocratie ? ... Un projet validé en France malgré l’opposition de la population"
Le Résistant du 13 mai 2021
Grands Clos à Puymangou : le vent de la discorde souffle sur les éoliennes.
Sud Ouest du 29 mai 2021
Pompili en défense des éoliennes : "On souhaite bien du courage à Fabienne Buccio (la préfète de Région) tant le sujet est éruptif dans certaines parties du territoire régional. La Dordogne, par exemple, où nombre d’associations locales efficacement fédérées s’opposent farouchement à l’arrivée des éoliennes. Le feu vert préfectoral à un projet fait tousser dans le secteur de la Double, à l’Ouest du département."
15 avril 2021 - Le site de la préfecture de la Dordogne publie provisoirement le bilan de la consultation du public qui a eu lieu du 5 janvier au 7 février 2021 concernant le défrichement nécessaire pour le projet éolien des Grands Clos sur les communes de Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud. Voir ce bilan de mise à disposition du public .
Cette participation du public est rendue obligatoire par le code de l'environnement avant toute décision de l’autorité administrative compétente, dans le cas présent le préfet de la Dordogne.
Le bilan fait état d'un nombre total de participants supérieur à 700 personnes, sans compter les 296 signatures d'une pétition entre le 5 janvier et le 7 février.
Ce bilan expose un rejet massif de la population (99,6 %) étayé par des arguments nombreux et solides. Il y relève l’intervention de très nombreux élus.
Il n'y a que trois contributions favorables au projet.
Plusieurs thématiques ont été analysées par les contributeurs :
Les contributeurs font mention d’une situation de climat social dégradé localement par ce projet et le sentiment de ne pas être entendus. Concernant cette nouvelle consultation, il est fait mention de «l’étonnement» de personnes qui ayant déjà fait connaître leur opposition au projet lors des consultations passées « estiment qu’il n’y a pas lieu de se prononcer à nouveau d’autant plus qu’elles ont le sentiment qu’il n’a pas été tenu compte par la préfecture en 2016 de leur opposition massive ».
14 avril 2021 - Le conseil municipal de Saint-Aulaye-Puymangou adopte une motion de refus du projet éolien des Grands Clos par 14 voix pour, 2 contre et 3 abstentions.
Le conseil municipal remet ainsi en cause sa position favorable au projet d'octobre 2016.
8 avril 2021 - La communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye adopte une motion qui refuse les éoliennes dans la forêt de la Double.
Elle rejoint ainsi les communautés de communes limitrophes Isle-Double-Landais (Montpon-Ménestérol, 24) et Haute-Saintonge (Jonzac, 17) et les 33 conseils municipaux de ce massif forestier qui ont fait une démarche analogue.
8 avril 2021 - Deux avions bombardiers d'eau sont engagés pour lutter contre un incendie de forêt qui a détruit 102 hectares dans la forêt de la Double saintongeaise, à Cercoux. 30 maires de la forêt de la Double ont alerté le préfet de la Dordogne le 8 juillet 2016 sur le risque à la sécurité publique que constituerait la présence d'éoliennes dans ce massif forestier très sensible aux incendies.
1er mars 2021 - Le développeur EDPR retire le projet éolien qu'il porte à Verteillac et Cherval (Dordogne) depuis 10 ans. C'est le 14ème projet abandonné en Dordogne par un développeur.
Voir la Dordogne Libre du 3 mars 2021 : "Les opposants au projet éolien ont eu gain de cause".
24 février 2021 - Le conseil municipal de Saint-Aulaye-Puymangou s'oppose au projet éolien des Grands Clos à 94% des avis exprimés. Les 4/5 du projet sont situés sur le territoire de la commune.
Voir le compte rendu du conseil municipal du 24 février 2021, à la rubrique des questions diverses, qui mentionne un point intitulé « Projet éolien de Saint-Aulaye-Puymangou » : « A la demande de Monsieur Jossien, un débat est engagé concernant le projet éolien sur la commune. Après un tour de table, 15 conseillers sont contre, 2 n’ont pas d’avis (Mme Caillat et M. Dessaigne), 1 est pour (M. Jaulin) et 1 (M. Eymard) s’abstient. »
Un projet éolien perd son sens si la quasi-unanimité des élus de la commune principale d'implantation y est opposée.
18 février 2021 - Le conseil municipal de Saint-Aigulin (Charente Maritime, limitrophe de Parcoul-Chenaud) renouvelle son opposition aux éoliennes dans la forêt de la Double par le vote d'une motion par 16 voix et 2 abstentions.
Le conseil municipal de Saint-Aigulin s'était prononcé contre les éoliennes dans la forêt de la Double le 31 mars 2016 par 14 voix et 5 abstentions.
Interrogé pendant l'enquête publique des Grands Clos de septembre-octobre 2016, ce conseil municipal avait voté un avis défavorable au projet. Le maire de Saint-Aigulin avait signalé au préfet de la Dordogne une erreur dans le rapport de la commision d'enquête (p. 66) qui avait considéré à tort le conseil municipal de Saint-Aigulin favorable au projet. La commission d'enquête avait du reste commis une seconde erreur en écartant la position du conseil de La Genétouze, pourtant explicitement défavorable au projet. L'analyse bilancielle de la commission d'enquête étant ainsi entâchée d'erreur, cela remet en cause les conclusions et l'avis motivé de cette commission d'enquête. Ces faits ont été signalés au préfet de la Dordogne le 19 avril 2019.
Voir la Haute Saintonge du 12 mars 2021.
7 février 2021 - Une consultation du public est organisée du 5 janvier au 7 février 2021 sur la procédure de demande d'autorisation de défrichement (= déboisement) de 4,8 hectares de bois pour le projet des Grands Clos (5 éoliennes de 182 mètres dans la forêt de la Double sur les communes de Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud, Dordogne). Cette procédure a été renouvelée par Abo Wind à la suite de l'annulation des premières autorisations par le tribunal administratif de Bordeaux le 18 décembre 2018.
Au cours de cette consultation du public, Asso3D a été tenu informé par 923 contributeurs de leur opposition au défrichement et au projet éolien.
La vice-présidente des maires ruraux de la Dordogne a participé à cette consultation en envoyant un courrier à la Direction départementale des territoires (DDT) de la Dordogne avec, en pièces jointes, les avis de 31 conseils municipaux de la Double et de ses abords qui sont totalement opposés à l’implantation d’éoliennes dans ce massif forestier. Elle y déclare : « Je demande au nom de tous les collègues élus qui représentent la population de leur village que notre avis soit enfin respecté. La volonté du Président de la République de donner aux Maires toute leur place dans la gouvernance sera alors respectée. »
La forêt de la Double
Le dossier complet a été mis à la disposition du public sur le site de la préfecture de la Dordogne. « Est un défrichement toute opération volontaire ayant pour effet de détruire l'état boisé d'un terrain et de mettre fin à sa destination forestière » (article L. 311-1 du code forestier).
Voir Sud Ouest du 6 janvier 2021: "Opposition massive".
Voir Territoire Magazines du 22 février 2021 : "Éoliennes en forêt de la Double : si le « non » de la population est ultra-majoritaire, le préfet Frédéric Perissat peut-il dire… « oui » ?".
27 janvier 2021 - Le conseil municipal de Les Eglisottes (Gironde) renouvelle la position du précédent conseil et vote une motion contre les éoliennes dans la forêt de la Double. La commune des Eglisottes est directement concernée par le projet des Grands Clos dont le raccordement électrique est planifié au poste source de Bessanges abrité par la commune.
19 janvier 2021 - Le collectif FORCES PÉRIGORD publie le communiqué "Les enquêtes publiques sur les projets éoliens en Dordogne se suivent et se ressemblent : l’éolien est inadapté au Périgord".
Le collectif FORCE PÉRIGORD et les autres associations de protection de la nature du Périgord se félicitent de l'avis défavorable rendu par la commission d'enquête qui a conduit l’enquête publique du projet éolien du Petit Bos à Milhac-de-Nontron.
Il s’agit de la 5ème enquête publique sur un projet éolien en Dordogne. Figurent ci-après la liste de
ces enquêtes publiques avec les communes concernées, l’année de l’enquête publique, le nombre
d’observations du public défavorables au projet et le pourcentage de ces avis défavorables :
- La-Rochebeaucourt-et-Argentine et Champagne-et-Fontaines, en 2014 ; défavorables :
371 , 95 % ;
- Parcoul-Chenaud et Saint-Aulaye-Puymangou, en 2016 ; défavorables : 1781, 94 % ;
- Saint-Saud-Lacoussière et Saint-Jory-de-Chalais, en 2019 ; défavorables : 1812, 97 % ;
- Verteillac-Cherval, en 2020 ; défavorables : 1295, 94 % ;
- Milhac-de-Nontron, en 2020 ; défavorables : 2139, 99 %.
Ces enquêtes se suivent et se ressemblent. On constate à chaque fois :
- une très forte opposition des élus, des acteurs locaux et de la population ;
- la très riche biodiversité des emplacements choisis par les développeurs.
Toutes ces enquêtes publiques sur l’éolien en Dordogne ont fait l’objet d’un avis défavorable des commissaires enquêteurs à l’exception de celle de Parcoul-Puymangou qui a donné lieu à un avis « favorable sous réserves » avec 5 réserves et 7 recommandations. Tant que
les réserves ne sont pas levées, l’avis doit être considéré comme défavorable. Parmi ces réserves figure la surestimation de la production d’électricité par le développeur, qui prévoit un rendement (facteur de charge) de 33,5% alors que la moyenne sur 5 ans du nord de la Nouvelle-Aquitaine, plus venté, n’est que de 19%.
Ces enquêtes confirment ce qui était mis en évidence depuis plusieurs années avec force par de nombreux acteurs de notre département, à commencer par les élus, dont le conseil départemental, des parlementaires et de très nombreux maires. Derrière eux le Périgord s’est levé pour faire barrage à une solution totalement inadaptée à notre territoire avec de nombreux arguments.
14 janvier 2021 - La commission d'enquête du projet éolien du Petit Bos à Milhac de Nontron (Dordogne) émet un avis défavorable. Le collectif d’associations de protection de l’environnement FORCES PERIGORD publie un communiqué de presse Les enquêtes publiques sur les projets éoliens en Dordogne se suivent et se ressemblent : l’éolien est inadapté au Périgord ainsi que le document Ensemble pour un Périgord sans éoliennes. Toutes les enquêtes publiques sur des projets éoliens en Dordogne ont conduit à des avis défavorables. Pour les Grands Clos, l'avis n'a rien de favorable parce qu'assorti de 5 réserves qui ne peuvent être toutes levées, ce qui rend cet avis défavorable.
19 décembre 2020 - Le conseil municipal d'Echourgnac adopte une motion contre les éoliennes de grande hauteur sur le territoire de sa commune. C'est la première fois que ce conseil vote une telle motion.
17 décembre 2020 - Le conseil municipal de Servanches renouvelle la position du précédent conseil et vote une motion contre les éoliennes dans la forêt de la Double. La commune de Servanches est limitrophe de la commune de Saint-Aulaye-Puymangou.
15 décembre 2020 - Le projet éolien des Grands Clos est inscrit sur la carte des projets inutiles de Reporterre.
11 décembre 2020 - Asso3D apporte une contribution à l'enquête publique pour le projet de La Longe et Saint-Sornin-Leulac en Haute-Vienne.
7 décembre 2020 - Le conseil municipal de La Roche-Chalais vote une motion contre les éoliennes dans un rayon de 30 kilomètres. L'éolienne E5 des Grands Clos est située à 1000 mètres du territoire de la commune de La Roche-Chalais.
27 octobre 2020 - Un arrêté préfectoral refuse le projet éolien de la société Abo Wind de 4 éoliennes de 200 mètres de haut (La Queue d'Âne) sur les communes de Saint-Jory-de-Chalais et Saint-Saud-Lacoussière (Dordogne), initié en 2014.
Sud Ouest du 31 octobre 2020 relate parmi les arguments de l’arrêté préfectoral ceux qui concernent la préservation de la biodiversité et qui rehaussent de fait la sensibilité environnementale vis-à-vis d’un projet éolien :
- la situation du projet éolien dans une zone boisée ;
- la riche diversité d’oiseaux (milan noir, circaète Jean-le-blanc, linotte mélodieuse, bruant jaune), «dont certains sensibles aux éoliennes » ;
- la situation sur des axes migratoires majeurs empruntés notamment par la grue cendrée, la cigogne noire et le milan royal.
On observera que le projet éolien des Grands Clos, sur les communes de Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud, en pleine forêt de la Double, relève d’une sensibilité environnementale de même nature.
Ajoutons qu’il y a eu contre le projet des Grands Clos, comme à la Queue d’Âne, une forte opposition lors de l’enquête publique (94% des observations défavorables ainsi que de la majorité des élus du bassin de vie).
27 septembre 2020 - A l'occasion des élections sénatoriales, des membres d'associations de protection de l'environnement du collectif FORCES PÉRIGORD s'entretiennent à Périgueux avec des élus de la Dordogne (grands électeurs). Une plaquette Ce que l'on ne dit pas toujours aux élus leur est proposée.
17 septembre 2020 - Le conseil municipal de Neuvicq (Charente Maritime), commune située dans la Double saintongeaise, s'oppose par une délibération à l'implantation d'éoliennes sur son territoire.
7 juillet 2020 - Les représentants de 165 associations de protection de la nature et de l'environnement de la Nouvelle-Aquitaine donnent une conférence de presse au Club de la presse de Bordeaux.
Y interviennent Dominique Bussereau, président du conseil départemental de Charente Maritime, Eddie Puyjalon, président du Mouvement de la ruralité et conseiller régional, Bruno Lafon, président régional de Défense des forêts contre les incendies (DFCI), Jean-Louis Butré, président de la FED (Fédération environnement durable) et d'une association de la Vienne, Michel Broncard, vice-président de la FED et d'une association de Charente Maritime, Alain Naudin, notaire dans les Deux-Sèvres, Philippe Guétat, ingénieur agronome dans la Creuse, Stephan Pelletier, propriétaire d'un camping en Dordogne, et Jean-Loup Reverier, ancien rédacteur en chef au Point. Voir le dossier de presse.
Les associations ont déposé le 5 juin un recours au tribunal administratif contre le SRADDET (Schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires) dont l’objectif éolien est de multiplier par 2,5 en 10 ans la puissance éolienne de la région.
Selon le SRADDET lui-même, cet objectif est inspiré de France Énergie Éolienne (FEE) qui "représente, promeut et défend l’énergie éolienne en France" (selon le site internet de FEE). Il s’agit du syndicat des industriels de l’éolien et donc, très clairement, d’un lobby pro-éolien.
Dans l’enquête publique sur le SRADDET (septembre-octobre 2019), 90% des observations émises par le public portaient sur l’éolien et ce thème a cristallisé les avis négatifs. Les 12 présidents des conseils départementaux ont précisé que le SRADDET devait fixer des limites au développment des parcs éoliens sur les territoires à forte qualité patrimoniale et/ou environnementale. Les élus et la population n’ont pas été écoutés.
Une contradiction flagrante réside dans la volonté d’augmenter de manière significative la part de l’éolien dans la région. En effet l’éolien n’est pas écologique et est en totale contradiction avec les objectifs du SRADDET de « sanctuariser » les espaces agricoles, de réduire l’artificialisation des sols, de protéger les forêts et de préserver la biodiversité. L'objectif d’une puissance installée éolienne en Nouvelle-Aquitaine de 7600 MW en 2050 correspond à 2,3 millions de tonnes de béton injectés dans les sols naturels de la région (en prenant l’hypothèse basse de FEE de 600 tonnes de béton pour 2 MW).
Les médias ont fait très largement écho du cri d'alerte des 165 associations écologistes en guerre ouverte contre la multiplication des éoliennes en Nouvelle-Aquitaine :
batiactu du 1er juillet 2020
Nouvelle-Aquitaine : 165 associations vent debout contre "l'invasion" éolienne
Actu Environnement du 2 juillet 2020
165 associations s'opposent à l'implantation de 1 600 nouvelles éoliennes en Nouvelle-Aquitaine
La Nouvelle République du 7 juillet 2020
Éolien : vent de fronde contre le schéma régional
France 3 Aquitaine JT du 7 juillet 2020
Environnement : Des associations contre les éoliennes
France Bleu La Rochelle le 7 juillet 2020
Multiplication des éoliennes dans les deux Charentes : le ras-le-bol des associations
Le Monde de l’énergie du 7 juillet 2020 (AFP)
Nouvelle-Aquitaine: 165 associations anti-éoliennes attaquent un document administratif régional
Sud Ouest du 8 juillet 2020 par Benoit Lasserre
Ils ne veulent pas d’éoliennes dans la région
Aqui.fr du 8 juillet 2020 par Romain Béteille
Nouvelle Aquitaine : les anti-éolien attaquent le SRADDET
Le Populaire du Centre du 8 juillet 2020
L'éolien, un « écocide » dont « l'invasion » est mise en justice par 165 associations de Nouvelle Aquitaine
Rue89Bordeaux du 8 juillet 2020 par Simon Barthélémy
Ils sont vent debout contre « l’invasion éolienne » en Nouvelle-Aquitaine
Le Figaro du 8 juillet 2020
Nouvelle-Aquitaine : 165 associations anti-éoliennes attaquent un document administratif régional
Rue89Bordeaux du 8 juillet 2020 par Simon Barthélémy
La Nouvelle-Aquitaine parie sur les énergies renouvelables citoyennes
La Montagne du 8 juillet 2020 par Marion Buzy
L’éolien, un « écocide » devant la justice
La Charente Libre du 8 juillet 2020 par Lénaëlle Simon
Les anti-éoliens attaquent la région
Les anti-éoliens se liguent contre la région. Yviers : sa maison vaut 30% de moins
Haute Saintonge du 10 juillet 2020
165 associations écologistes s’opposent à la multiplication des éoliennes
La Nouvelle République du 10 juillet 2020
Nouvelle-Aquitaine : en guerre ouverte contre les éoliennes
Centre Presse du 10 juillet 2020
Nouvelle-Aquitaine : en guerre ouverte contre les éoliennes
L’Hebdo de Charente Maritime du 10 juillet 2020
Charente Maritime : la crainte de l’ « invasion éolienne »
RCF bordeaux 15 du juillet 2020
165 associations environnementales ont annoncé avoir déposé un recours devant le tribunal administratif contre un document de la région Nouvelle-Aquitaine : elles dénoncent l'invasion des éoliennes dans la région et alertent sur les risques environnementaux
Valeurs Actuelles du 15 juillet 2020 par Quentin Hoster
“Écocide”, “méthodes de forbans” : les territoires se rebiffent contre l’éolien
La Tribune de Bordeaux du 15 juillet 2020 par Maxime Giraudeau
Des associations protestent contre les ambitions éoliennes de la Région Nouvelle-Aquitaine
Sud Ouest du 24 juillet 2020 par Benoit Lasserre
Tempête contre les éoliennes de la région
Le Figaro du 30 juillet 2020, à la Une et pages 2, 3 et 4.
Éoliennes : les opposants durcissent le combat
Sud Radio le 30 juillet 2020
Faut-il continuer à développer l’éolien ?
Front Populaire du 30 juillet 2020 - La revue de Michel Onfray
Éoliennes : les associations contre-attaquent
RMC le 31 juillet 2020
Nouvelle-Aquitaine: le parc éolien grandissant inquiète les associations et les acteurs du tourisme
La Croix le 27 août 2020
La Croix : Les éoliennes n'aiment pas la chaleur
20 mars 2020 - A l'occasion des élections municipales, Asso3D envoie
4 mars 2020 - Projet éolien de Nordex à Mazeyrolles, au sud de la Dordogne, entre le château de Biron, Monpazier, Belvès et Villefranche du Périgord : L'opposition fait retourner le conseil municipal.
Le 23 mai 2019 : Sans concertation préalable avec la population et sans aucun examen critique, Nordex fait voter le conseil municipal de Mazeyrolles, le jour même de sa présentation au conseil, une délibération rédigée par Nordex pour lancer favorablement le projet. Nordex donne des consignes de discrétion à des conseillers et aux signataires de promesses de bail de telle sorte que, 9 mois plus tard, les habitants de la commune et des communes voisines ignorent tout du projet.
Le 13 février 2020 : Une très forte opposition au projet de Nordex se fait voir lors d'une réunion publique à l'initiative de l'association Don Quichotte Mazeyrolles tout juste créée. Cette association est la 10ème du collectif FORCES PÉRIGORDS. Voir Sud Ouest du 17 février Mazeyrolles : Colère contre le projet d'éoliennes.
Les intervenants à la réunion publique de Mazeyrolles le 13 février 2020, dont le maire de Mazeyrolles (Photo Pierre Fabre)
Le maire de Mazeyrolles, présent à la tribune lors de cette réunion publique, fait part de ses interrogations sur le projet et reconnait qu’il a manqué à son devoir d’information et de concertation avec sa population.
A la suite de la réunion publique, les doutes sur la pertinence d'un tel projet apparaissent clairement :
- Des personnes ont expliqué comment elles ont été démarchées par Nordex, à Mazeyrolles, dans la forêt du Landais et dans le pays d’Issigeac. Elles ont mis en lumière des méthodes plus que contestables utilisées par les développeurs éoliens.
- De nombreux intervenants ont dénoncé le mauvais emplacement de ce type d'énergie en Dordogne. Un élu voisin du Lot-et-Garonne explique comment, refusant les avances d’un développeur éolien, il a initié une démarche de territoire à énergie positive.
Le 22 février 2020, le conseil municipal de Mazeyrolles vote une délibération à l'unanimité qui "demande à la société Nordex le retrait définitif du projet".
Le 26 février 2020, Nordex annonce l'annulation de sa "permanence", programmée pour le 4 mars après-midi.
Le 4 mars 2020, l'association Don Quichotte organise un rassemblement à la salle des fêtes de Mazeyrolles (lieu-dit Le Got) contre tout maintien de ce projet. Voir Sud Ouest le 3 mars Dordogne : la fronde contre les éoliennes gagne le Sarladais et le 6 mars 2020 Des éoliennes leur sont tombées sur la tête.
24 février 2020 - Une réunion publique se tient à Champagne au sujet du projet éolien de RES sur les communes de Champagne-et-Fontaines et de La-Rochebeaucourt-et-Argentine (Dordogne). Voir La Charente Libre du 11 mars 2020 : Vent de défiance contre les éoliennes.
Les maires de Champagne-et-Fontaines, Verteillac et Villebois-Lavalette ainsi que Norbert Fradin, propriétaire du château de Villebois, apportent leur soutien aux associations qui luttent contre ce projet depuis des années.
Trevor Leggett, agent immobilier, confirme la dépréciation des biens par les éoliennes.
25 janvier 2020 - Une lettre d'information est distribuée aux habitants de Parcoul-Chenaud où figure le droit de réponse du président d'Asso3D après sa mise en cause par le maire de Parcoul-Chenaud, Jean-Jacques Gendreau, dans le mot du maire de la gazette de Parcoul-Chenaud n°16 d'octobre 2019. Ce droit de réponse aurait dû être publié, conformément à la loi, dans la gazette n°17 de janvier 2020.
24 janvier 2020 - Deux nouvelles associations créées en Dordogne rejoignent le collectif FORCES PÉRIGORD qui en compte désormais neuf : Défense de la forêt du Landais qui s'oppose aux projets de NORDEX dans le Landais, notamment aux Lèches, et Vent debout - Non aux éoliennes en Périgord pourpre, qui s'oppose aux projets de NORDEX dans le sud du département.
Défense de la forêt du Landais a organisé une réunion publique à Les Lèches le 10 janvier. Voir Sud Ouest du 15 janvier 2020 : Du plomb dans l'aile pour le projet éolien ?.
Vent debout a organisé une réunion publique à Issigeac le 24 janvier 2020 (photo ci-dessous). Voir le site Sud Ouest le 31 janvier 2020 : Ils disent non aux éoliennes.
A ces deux réunions, la qualité des interventions a été remarquable, dans un esprit constructif en vue de l'intérêt général et en proposant des solutions alternatives : forestiers, notaires, élus engagés dans la transition écologique, riverains de projets, témoignages d'associations.
14 janvier 2020 - Le collectif FORCES PÉRIGORD publie le communiqué "Offensive éolienne de Nordex en Dordogne : La contre-offensive populaire est en marche !"
La société allemande Nordex, qui était absente de Dordogne jusque-là, a lancé au moins sept projets éoliens en Dordogne en 2019 : Champs-Romain et Savignac-de-Nontron ; Beleymas ; Piégut-Pluviers et Busserolles ; Saint-Pardoux-la-Rivière ; Les Lèches et Saint-Géry ; Boisse ; Mazeyrolles et Capdrot.
Curieusement, cette société semble s’affranchir du manque de consensus flagrant sur de tels projets dans notre département ainsi que de l’absence des conditions élémentaires pour les réaliser : le vent et l’espace.
Sur les 7 prospections connues de Nordex :
- A Champs-Romain (Nordex & Engie), le conseil municipal s’est prononcé contre le 22 mars 2019.
- Le maire de Beleymas, près de Vergt, s’était laissé séduire sans aucune concertation préalable, des parcelles lui appartenant étant impliquées dans le projet, mais son conseil l’a désavoué en mai 2019 sous la pression d’opposants.
- A Piégut-Pluviers, dans le nord du département, le conseil municipal, après un débat éclairé, s’est prononcé contre le projet le 11 juin 2019.
- A Saint-Pardoux La Rivière, le conseil municipal s’est prononcé contre le 25 juillet 2019.
- Le conseil municipal des Lèches, près de Mussidan, s’est prononcé favorablement au projet le 30 août 2019 sans aucune concertation en amont et sans débat contradictoire. Quatre conseillers sont intéressés personnellement au projet. Une association - Défense de la forêt du Landais - vient de se créer et a remporté une forte adhésion à sa première réunion publique aux Lèches le 10 janvier 2020.
- A Boisse, à côté d’Issigeac, plusieurs initiatives d’opposants sont en cours dont la création d’une association, Vent debout – Non aux éoliennes en Périgord pourpre, qui tient sa première réunion le 24 janvier à 20h30 à la Maison des Services d’Issigeac.
- Nous venons d’apprendre que le conseil municipal de Mazeyrolles (entre Monpazier, Biron et Villefranche du Périgord) a délibéré le 23 mai 2019 en faveur d’un projet de 8 éoliennes de 200 mètres de haut. Le maire, le premier adjoint et un conseiller municipal sont propriétaires de parcelles dans la zone d’étude.
Les deux nouvelles associations susvisées ont rejoint le collectif FORCES PÉRIGORD qui compte désormais 9 associations.
Comme le Président de la République l’a précisé lors de la table ronde du 14 janvier 2020 à Pau sur l’Écologie dans nos territoires, FORCES PÉRIGORD réaffirme son souhait de participer à la transition écologique avec des solutions locales qui font l’objet d’une concertation préalable et d’un consensus (voir document joint opposition-propositions).
14 janvier 2020 - Le président de la République, Emmanuel Macron, qui préside une table ronde L'écologie dans nos territoires à Pau, déclare (minutes 35'27'' à 37'00'') :
"Et je le dis en toute amitié, parce que soyons lucides, là aussi : la capacité à développer massivement de l’éolien, il faut être lucide, elle est réduite.
On pourra le faire ... là où il y a du consensus, mais le consensus sur l'éolien est en train de nettement s'affaiblir dans notre pays.
Il ne faut pas l'imposer d'en haut".
16 décembre 2019 - La commission d'enquête sur le projet d'Abo Wind de la Queue d'Ane (Saint-Jory-de-Chalais et Saint-Saud-Lacoussière, nord de la Dordogne) rend un avis défavorable.
Sur la règle des 500 mètres, la commission d'enquête commente : "On peut s’interroger sur l’absence de modification substantielle de la loi alors que la hauteur des éoliennes a été multipliée par 2 au cours des dernières années."
Sur la séquence ERC (éviter, réduire, compenser), la commission d'enquête commente : "Cette critique s'avère particulièrement cruciale puisqu'elle pose la question de l'intérêt même du projet". Elle cite : «Il n’y a pas de stratégie d’évitement en ce qui concerne le choix d’implantation du projet. Le guide relatif à l’élaboration des études d’impacts des projets de parcs éoliens terrestres (MEEM 2016) précise que le choix du site est le facteur principal permettant de réduire les impacts sur les milieux naturels. Lorsque de fortes contraintes sont identifiées lors de l’analyse d’impact, la démarche ERC conduit à privilégier le développement d’un autre site. Les éléments fournis dans le dossier ne permettent en aucune façon de conclure à l’absence de solution alternative satisfaisante.»
2 décembre 2019 - Les présidents des conseils départementaux de Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne se réunissent à Moutardon, en Charente, pour réclamer conjointement un moratoire sur l'éolien. Voir la Charente Libre du 3 décembre 2019.
Le conseil départemental de la Charente a voté le 29 mars 2019 qu’il était « indispensable d’arrêter toute implantation [de parcs éoliens] préjudiciable aux milieux naturels charentais, aux habitants, à l’attractivité et à l’économie du territoire ».
Cette démarche rejoint celle du conseil départemental de la Dordogne qui s'est exprimé le 13 janvier 2017 par sa motion "relative au développement de l'énergie éolienne en Dordogne" votée à l'unanimité.
27 novembre 2019 - Asso3D participe à une réunion publique à Saint-Palais de Négrignac, dans la forêt de la Double près de Montguyon (Charente Maritime) ou WKN présente une opération de financement participatif. Voir le communiqué d'Asso3D.
Pour ce projet situé à proximité des hameaux Le Mouzon, Montendret et Au Sedreau, WKN avait tenu une permanence le 14 novembre 2019. Un mât de mesure du vent est érigé le 16 janvier 2020 et l'association Don qui choque est créée pour s'opposer à ce projet.
26 novembre 2019 - La Commission d'enquête parlementaire sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique rend son rapport.
Dans l'avant-propos rédigé par le président de la Commission d’enquête, Julien Aubert :
- Les objectifs techniques de la transition écologique doivent changer, en se concentrant sur la réduction des énergies fossiles : les soutiens publics doivent être réorientés sur les actions d’efficacité énergétique à fort impact de réduction des émissions de CO2 : chauffage et transport.
- Les conditions de la politique énergétique doivent être révisées en faisant droit à la demande d’acceptabilité sociale et environnementale.
Parmi les points saillants du rapport lui-même (rapporteur Marjolaine Meynier-Millefert):
- L’absence de transparence des coûts économiques globaux nuit à la cohérence budgétaire et au consentement citoyen.
- La politique énergétique doit être écologique, au-delà du seul objectif carbone. Il ne peut y avoir de politique énergétique sans prise en compte des préoccupations liées à la biodiversité.
Parmi les recommandations complémentaires émises par certains membres de la commission d’enquête :
- Mettre en place un moratoire sur l'éolien terrestre et maritime posé quand il n'y a pas de consensus politique local sur la commune impactée ou le territoire impacté.
- Cesser toute politique de complément de rémunération aux énergies renouvelables matures.
- Proportionner la hauteur de éoliennes, pales comprises, à la distance aux premières habitations (faire passer la distance à 1500 m pour toute éolienne dépassant 180 m pales comprises).
8 novembre 2019 - CNews publie un reportage Dordogne : le projet d'éoliennes fait débat.
"L'avis des élus n'est pas pris en compte ... Est-ce que l'Etat peut s'affranchir de l'avis des populations concernées ? ... Cela pose un problème de démocratie locale." Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou.
2 novembre 2019 - Asso3D invite à participer à l'enquête publique sur le projet éolien de la Queue d'Ane qui présente de nombreux points communs avec celui des Grands Clos : absence de concertation avec la population en amont du projet, région peu ventée, couloir migratoire majeur, nombreuses espèces protégées menacées de destruction, espaces boisés, habitations très proches, résistance éclairée et multiforme, existence de solutions alternatives.
Une enquête publique unique porte sur la demande présentée par la SNC "Ferme Eolienne de la Queue d’Ane" (Abo Wind) d’autorisation unique d’exploiter une centrale éolienne sur le territoire des communes de Saint-Saud-Lacoussière et Saint-Jory-de-Chalais, au nord de la Dordogne, dans le Parc Naturel Régional (PNR) Périgord-Limousin.
Cette enquête unique porte sur le permis de construire, l'autorisation d’exploiter une ICPE, l'autorisation de défrichement, une demande de dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées.
"Le défrichement est défini comme étant la destruction volontaire de l'état boisé d'un terrain et la suppression de sa destination forestière" (article L. 311-1 du code forestier).
Une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE), en raison des nuisances éventuelles ou des risques importants de pollution des sols ou d'accident qu'elle présente est soumise à une réglementation spécifique notamment en terme d’autorisation. Il s’agit d'installations "qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique » (article L. 511-1 du code de l’environnement).
Pour être acceptée, une dérogation à l'interdiction de destruction d'espèces protégées doit répondre à trois critères (article L. 411-2 du code de l’environnement) :
1/ Existe-t-il une autre solution satisfaisante ?
2/ La dérogation nuit-elle au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle ?
3/ Y a-t-il des raisons impératives d’intérêt public majeur, y compris de nature sociale ou économique ?
Ce projet concerne 4 éoliennes et 2 postes de raccordement. Les éoliennes choisies sont de modèle 3,4M140 - HH130 du constructeur Senvion. Elles présentent les caractéristiques suivantes: hauteur totale en bout de pales: 200 m ; hauteur au moyeu: 130 m ; diamètre du rotor: 140 m ; longueur des pales: 68,5 m ; diamètre du mât à sa base: 9,5 m ; puissance unitaire: 3,4 MW.
L'enquête se déroule du lundi 7 octobre 2019 à 9h00 au vendredi 15 novembre 2019 à 17h00.
Pour formuler vos observations, ouvrez le lien Internet : https://www.registre-dematerialise.fr/1552
Parmi les centaines d’avis déjà donnés, beaucoup démontrent que les personnes qui s’opposent ont très bien mesuré les risques que ce projet représentait pour leur environnement, pour la sauvegarde de ce territoire et pour l’image et la renommée du Périgord. Ces observations, variées et pour la plupart pertinentes, sont consultables sur le site.
Si vous manquez de temps pour approfondir le dossier, vous trouverez ci-après quelques idées.
Idées pour l’enquête publique sur le projet éolien de la Queue d’Ane :
Contrairement aux justifications énoncées par Abo Wind, les gaz à effet de serre ne sont pas provoqués en France par l’électricité. Ce projet n’aura aucun effet dans la lutte contre le réchauffement climatique mais coûtera cher à la collectivité. Portons donc l’effort sur les véritables causes, dont les transports et l’habitat.
Le développement de l’éolien à grande échelle n’est pas la panacée puisqu’il s’agit d’une énergie intermittente, non prédictible et non stockable : le revers de l’Energiewende en Allemagne est éloquent.
Un tel projet ne pourrait avoir lieu si l’électricité produite n’était pas rachetée par EDF au prix fort.
Les avantages financiers qu’apporteraient ce projet aux collectivités territoriales ne peuvent suffire à l’accepter compte tenu des nombreuses nuisances que le projet engendre.
La concertation en amont du projet a été déficiente.
La distance du projet aux habitations (570 à 800 m) est insuffisante compte tenu de la hauteur des éoliennes. Elle devrait être au moins de 1000 mètres et de préférence de 2000 mètres.
Le projet est à un mauvais emplacement puisqu’il nécessite des bridages pour réduire l’impact sonore.
Le principe de précaution devrait s’appliquer compte tenu des risques sanitaires, dont ceux des infrasons.
Les flashs rouges émis la nuit constitueraient une nuisance intolérable pour les riverains et provoqueraient une pollution visuelle très importante jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres.
Un Parc Naturel Régional n’est pas le meilleur emplacement pour des engins de 200 mètres de haut.
Aucune éolienne ne devrait être autorisée dans des espaces boisés qui nécessitent un défrichement.
Les éoliennes sont une gêne pour l’intervention des avions bombardiers d’eau.
Les nuisances qui seraient causées par le chantier de construction n’ont pas été présentées aux riverains.
Il est contestable que le démantèlement total du socle en béton armé ne soit pas prévu.
Les pales, qui sont en matériaux composites, constitueront des déchets non recyclables à la fin de l’exploitation.
La construction de cette centrale nécessite l’utilisation de plusieurs centaines de kg de terres rares dont l'extraction est polluante et produit des déchets radioactifs.
La très riche biodiversité du site est incompatible avec ce projet. Le conseil scientifique du PNR et le conseil national de protection de la nature (CNPN) ont émis un avis défavorable. Le CNPN considère qu’il n’est pas certain que la condition impérative d’intérêt public majeur de ces éoliennes soit avérée.
La Dordogne, département peu venté, est mal adaptée à ce type d’énergie renouvelable, mais dispose de solutions alternatives. Des projets à taille humaine (et concertés en amont pour éviter les nuisances) sont possibles : hydro-électricité, bois-énergie, méthanisation, solaire sur des bâtiments ou des terrains artificialisés.
Ce projet est incompatible avec les activités de tourisme vert.
L’acceptabilité sociale de ce projet pose problème. Un tel projet ne doit pas se faire contre la population. Le grand éolien est source de discorde dans nos villages.
Voir la lettre reçue du sénateur Bernard Cazeau : "La nécessité de lutter contre le réchauffement climatique ne doit pas impliquer une dégradation de l'environnement".
18 octobre 2019 - "Débat" sur les énergies renouvelables à Faux (Dordogne, près de Bergerac) avec Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire.
Sud Ouest du 19 octobre 2019, à la une et page 15 : Face à la secrétaire d'Etat, les anti-éoliens de Dordogne font front. Ils ont pesé vendredi matin dans le "débat citoyen" en présence de la secrétaire d'Etat à la Transition écologique. Elle a pu mesurer combien les projets éoliens suscitent la défiance en Dordogne.
Asso3D a été invité à s'exprimer par la directrice régionale de la DREAL. Rappelant que l'association de 391 membres était soutenue par une pétition de 3465 signataires ainsi que par 29 conseils municipaux du massif forestier de la Double, Asso3D a décliné les critères cumulatifs à prendre en compte pour décider du bien-fondé de recourir à l’éolien dans le mix énergétique d’un territoire :
Voir la lettre d'Asso3D à la secrétaire d'Etat.
30 septembre 2019 - Sud Ouest (édition de Périgueux) du 4 octobre 2019 fait part de la mise en examen de deux élus pour prises illégales d’intérêt en relation avec le projet éolien des Grands Clos : Jean-Jacques Gendreau, maire de Parcoul-Chenaud, initiateur en 2012 de 4 projets éoliens dans le canton de Saint-Aulaye dont il était le conseiller général jusqu’en 2015 ; Claude Rouzeau, maire de Puymangou jusqu’en 2014.
La mise en examen est l'acte par lequel le juge d'instruction met en cause une personne dans le cadre d'une information judiciaire. Il faut qu'il existe à l'égard de la personne mise en cause des indices graves ou concordants de sa probable implication dans les faits dont le juge est saisi.
L'infraction est décrite à l'article 432-12 du code pénal :"Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ou par une personne investie d'un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l'acte, en tout ou partie, la charge d'assurer la surveillance, l'administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l'infraction."
Sur la jurisprudence sur les notions de surveillance et d'administration d'un projet voir la réponse du ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales publiée dans le JO Sénat du 20 février 2020.
Asso3D avait signalé dès 2014 au procureur de la République de Périgueux, selon la procédure prévue par la loi, des éléments factuels dont l’existence définit la prise illégale d’intérêt. En 2016, des faits nouveaux avaient été signalés au procureur. En l’absence totale de réponse, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée en 2018. Dans le même temps, le procureur général de Bordeaux a ouvert une information judiciaire.
Asso3D a pour principe de faire part d’informations exactes et référencées. Asso3D s’oppose à un projet en proscrivant les attaques personnelles.
17 septembre au 4 octobre 2019 - La DREAL Nouvelle Aquitaine lance une consultation du public sur la demande de dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces animales protégées et de leur habitat sur les communes de Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud dans le cadre du projet de centrale éolienne des Grands Clos.
Selon l'article L. 411-1 du code de l'environnement, la destruction ou la perturbation des espèces animales protégées, ainsi que la destruction ou la dégradation de leurs habitats, sont interdites. Toutefois, l'autorité administrative peut déroger à ces interdictions dès lors que sont remplies trois conditions distinctes et cumulatives tenant d'une part, à l'absence de solution alternative satisfaisante, d'autre part, à la condition de ne pas nuire au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle et, enfin, à la justification de la dérogation par le fait que le projet réponde, par sa nature et compte tenu des intérêts économiques et sociaux en jeu, à une raison impérative d'intérêt public majeur.
L’étude d’impact écologique conclut que les enjeux du site sont liés :
- à la présence du Fadet des laîches (papillon à enjeu fort) sur les landes et habitats semi-ouverts, ainsi qu’à celle, très localisée, du Damier de la Succise (papillon à enjeu moyen) ;
- à 99 espèces d’oiseaux, dont deux nicheurs d’enjeu moyen : la Fauvette pitchou et l’Engoulevent d’Europe, associés aux landes et pinèdes claires, ainsi que des migrateurs (dont la Grue cendrée) ;
- à 13 espèces de mammifères: l’Ecureuil roux, et 12 espèces de chauves-souris (dont 5 patrimoniales) utilisant le site comme territoire de chasse ;
- à 4 espèces de reptiles, dont une à enjeu localement fort : la Cistude d’Europe.
Les espèces protégées pour lesquelles Abo Wind a fait une demande de dérogation à l'interdiction de destruction sont les suivantes : Fadet des Laîches, Cistude d'Europe, Grue cendrée, Milan noir, Faucon hobereau, Circaète Jean-le-Blanc, Buse variable, Minioptère de Schreibers, Noctule commune, Noctule de Leisler, Pipistrelle commune, Pipistrelle de Nathusius.
Sud Ouest du 3 octobre : "Un projet éolien dans la Double pourrait remettre en question la protection d’espèces".
Sur 215 contributions reçues du public, une seule est favorable au projet.
Les différentes contributions lors de la consultation du public pointent les positions suivantes :
• l’absence de raison impérative d’intérêt public majeur ;
• d’autres alternatives à l’énergie éolienne sont possibles sur le territoire et n’ont pas été présentées : l’hydro-électricité, le photovoltaïque ou le bois énergie ;
• la fourniture de données complémentaires concernant la présence d’espèces animales protégées sur la zone envisagée d’implantation des éoliennes ;
• l’implantation d’éoliennes en massif boisé est contraire aux recommandations d’EUROBATS qui préconise l’éloignement d'au minimum 200 m d'une haie ou d'une lisière boisée afin de préserver l’avifaune et les chiroptères ;
• l’implantation du projet se localise dans un couloir de migration qui va créer un effet « barrière » ;
• l’implantation d’éoliennes en massif boisé est à l’origine de difficultés de mise en œuvre des dispositifs de lutte contre les incendies par des moyens aériens ;
• le projet proposé est dans une zone de faible vent.
11 septembre 2019 - Le conseil municipal de Montpon-Ménestérol adopte une motion relative au refus des éoliennes dans la forêt de la Double. C'est le 29ème conseil municipal du massif forestier de la Double ou de ses abords à prendre une telle position.
10 septembre 2019 - Le président d'Asso3D adresse une lettre au commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Dordogne après avoir été mis en cause personnellement par le préfet.
24 août 2019 - Une manifestation contre l'implantation d'éoliennes rassemble 500 personnes et de nombreuses personnalités dans la bastide de Saint-Aulaye (Dordogne)
500 manifestants pour dire : "C'est non aux éoliennes en Nouvelle Aquitaine!"
Vingt élus : "La démocratie doit être respectée"
Elus, chasseurs, forestiers, riverains, associations : "Oui aux énergies renouvelables bien acceptées"
Personnalités présentes :
Elus
- 1 député : Jean-Pierre Cubertafon député de la 3ème circonscription de la Dordogne
- 6 conseillers régionaux :
Henri Sabarot,
Eddie Puyjalon,
Hélène Estrade,
Florence Joubert,
Edwige Diaz,
Robert Dubois
- 1 conseiller départemental de la Dordogne, canton de Montpon : Jean-Paul Lotterie
- 14 maires :
Yannick Lagrenaudie (Saint-Aulaye-Puymangou, 24)
Jean-Paul Lotterie (Montpon-Ménestérol, 24)
Hervé de Vilmorin (Verteillac, 24)
Brigitte Cabirol (Saint-Barthélémy de Bellegarde, 24)
Guy Piedfert (Eygurande et Gardedeuil, 24)
Jean-Marcel Beau (La Jemaye-Ponteyraud, 24)
Pierre de Cumond (maire délégué, Saint-Antoine-Cumond, 24)
François Giroux (Champagne et Fontaine, 24)
Pierre Niquot (maire délégué, Cantillac, 24)
Alain Chiron (Saint-Aigulin, 17)
Hélène Estrade (Lapouyade, 33)
Fabienne Krier (Bayas, 33)
Guy Cadet (Nieul, 16)
Olivier de Guillebon (1er adjoint, Bonnes, 16)
Présidents des fédérations départementales des chasseurs:
- Bruno Meunier, président de la fédération régionale et président le fédération départementale de Charente
- Henri Sabarot, président de la fédération départementale de Gironde
- Michel Amblard, président de la fédération départementale de Dordogne
- Jean-Bernard de Larquier, vice-président de la fédération départementale de Charente Maritime.
Fédération Environnement Durable (FED) :
- Jean-Louis Butré, président
- Miche Broncard, vice-président
- Représentants des collectifs de Dordogne, Charente, Charente Maritime et Gironde
- Représentants de 40 associations de Nouvelle Aquitaine (et 3 d’ailleurs)
Presse :
Sud Ouest - 20 août 2019
Les anti-éoliennes de toute la région appelés à manifester en Dordogne
Reporterre - 16 août 2019
Grande manifestation contre l’éolien industriel en Périgord
L’Echo de la Dordogne - 21 août 2019
Mettre un vent au projet
Courrier Français - 23 août 2019
La révolte gronde contre l'éolien
et 2ème partie de l'article
Sud Ouest - 23 août 2019
A la une : Saint-Aulaye, Les anti-éoliennes de toute la région se mobilisent
et page 16 : les anti-éoliennes appelés à manifester
Radio Bergerac 95 - 23 août 2019
Les anti-éoliens se donnent rendez-vous à Saint-Aulaye ce week-end
Sud Ouest - 24 août 2019
Concernant les éoliennes annoncées à Saint-Aulaye, le maire Yannick Lagrenaudie dit avoir reçu plus de 1500 contributions défavorables ...
Vidéo de Sud Ouest - 24 août 2019
Dordogne, les anti-éoliennes de toute la région mobilisés
Vidéo de Sud Ouest - 24 août 2019
#Dordogne, 500 anti-éoliennes rassemblés à Saint-Aulaye, le député Cubertafon chahuté
Charente Libre - 24 août 2019
La bastide périgourdine Saint-Aulaye-Puymangou accueillait ce samedi matin un grand rassemblement d'associations anti-éoliennes venues ...
France Bleu Périgord - 24 août 2019
Dans la foule, des habitants des deux communes concernées par le projet, Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud, mais aussi …
Extrait du journal de France Bleu Périgord du 25 août à 8 heures
Franceinfo - 24 août 2019
Elles contestent l'installation de cinq éoliennes de 182 mètres de haut sur les communes de Parcoul-Chenaud et de Saint-Aulaye-Puymangou …
Photo France Info
France 3 Nouvelle Aquitaine région - 25 août 2019 JT 19 heures
500 manifestants de Nouvelle-Aquitaine ont convergé en Dordogne pour dire non aux projets éoliens
France 3 région JT du 25 août 2019
The Connexion - 25 août 2019
Wind turbine project draws protests and march in the Dordogne
La Dordogne Libre - 26 août 2019
Une manifestation vent debout contre l’éolien
France 3 Périgords - 26 août 2019 JT 19h15
Manifestation de Saint-Aulaye-Puymangou du 24 août, vent debout contre l'éolien
L’Echo de la Dordogne - 26 août 2019
Eolien et démocratie, un double enjeu
L’Usine Nouvelle - 30 août 2019
Vent debout contre les éoliennes en Nouvelle-Aquitaine
Reportage Eoliennes, le vent de la colère par Armel Joubert des Ouches, présent à la manifestation de Saint-Aulaye - 11 septembre 2019
Eoliennes, le Vent de la colère
23 août 2019 - Appel à manifester
Oui aux énergie renouvelables bien acceptées, ce n'est pas le cas du grand éolien en Nouvelle Aquitaine.
Dans notre région Nouvelle Aquitaine, la pression pour imposer le grand éolien n’a jamais été aussi forte.
Dans le nord, la situation est devenue incontrôlable : des centaines d’éoliennes en fonction, des centaines en instruction dans les services de l'Etat, des centaines en projet.
Dans le sud, la pression de l’Etat et des développeurs est de plus en plus forte pour répartir les nuisances !
Les préfets ont reçu des directives explicites du ministre de la Transition écologique et solidaire pour développer l’éolien terrestre. Des préfets obtempèrent y compris contre l’avis des élus, des associations de riverains ainsi que des nombreux acteurs de la région.
C’est la raison pour laquelle une grande manifestation est organisée le samedi 24 août à 10 heures 30 à la bastide de Saint-Aulaye (24410). C’est une manifestation régionale qui concerne l‘ensemble de la Nouvelle Aquitaine, Saint-Aulaye en étant le centre géographique.
Réagissons ! Rejoignons tous ceux qui viendront témoigner lors de ce rassemblement régional :
16 août 2019 - Asso3D adresse une lettre à Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire.
12 juillet 2019 - 26 maires de la Double adressent une lettre au préfet de la Dordogne avec les délibérations de 28 conseils municipaux en pièces jointes.
Voir les réponses de Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, de François Bonneau, président du conseil départemental de la Charente et de Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires.
9 juillet 2019 - Dans une interview télévisée à France 3 Périgords, Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou, renouvelle son opposition au projet éolien des Grands Clos : " Je ne peux pas soutenir un projet qui est rejeté majoritairement par la population".
2 juillet 2019 - Dans une interview radio à France Bleu Périgord, Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou, annonce qu'il est désormais opposé au projet éolien des Grands Clos :
"Je ne peux pas soutenir un projet qui est rejeté massivement et qui provoque autant de polémiques et de controverses. Les opposants sont très mobilisés. Ils défendent farouchement la forêt de La Double et l'environnement."
"J'ai demandé au préfet d'organiser une consultation citoyenne sur la commune de Saint-Aulaye. Il m'a répondu que c'était une affaire de l'Etat et que je ne pouvais pas organiser ça. J'ai dit ok mais il faudrait quand même qu'il y ait une meilleure consultation avec les élus. Je ne comprends pas pourquoi les maires des communes concernées n'ont pas été conviés à cette commission départementale des sites et des paysages. La démocratie doit être respectée."
26 juin 2019 - La préfète de la Gironde refuse l'autorisation d'exploiter la ferme éolienne de la Petit Valade à Maransin.
30 juin 2019 - CPNT Dordogne diffuse les communiqués suivants :
CPNT Dordogne, le Mouvement de la Ruralité vient d’apprendre que le préfet de la Dordogne venait le 27 juin dernier de valider le projet éolien des "Grands Clos" (4 éoliennes de 180 m de haut sur la commune de St Aulaye-Puymangou et 1 sur la commune de Parcoul-Chenaud).
Nous assistons à un oukase des services de l'état aux ordres du ministère de l'environnement de M De Rugy...!
Nous pouvons constater une fois de plus le mépris affiché à travers cette décision pour une majorité de citoyens (94%) opposés au projet, pour le positionnement des associations départementales, régionales et nationales, pour les syndicats représentatifs des professionnels du tourisme, enfin pour les élus et le conseil départemental lequel dans une motion du 13 janvier 2017 rejetait l'éolien comme énergie alternative au motif de son irrégularité et de sa production précaire alors que d'autres sources étaient présentes et exploitables sur le territoire.
Par contre ce projet fait l'objet depuis le 07 février 2019 d'une information judiciaire suite à l'établissement d'éléments constitutifs de prises illégales d'intérêts....!
Peut être que l'éolien représente pour certains des intérêts financiers dont les profits personnels sont plus attractifs que le bien être et le bien vivre de leur concitoyens.....??
Jean-Emile MOREAU
Président de CPNT Dordogne
&
Serge CANADAS
Trésorier National CPNT
Conseiller National LR
Adjoint au Maire de St Julien de Lampon
Communiqué de presse de CPNT Dordogne du 30 juin 2019
Le Mouvement de la Ruralité CPNT Dordogne demande en urgence au préfet un moratoire sur l'éolien dans le département.
Suite a la décision du préfet de la Dordogne de valider le 27 juin dernier le projet éolien des "Grands Clos" (Quatre éoliennes de 180 m de haut sur la commune de St Aulaye-Puymangou et une sur la commune de Parcoul-Chenaud), CPNT Dordogne demande en urgence un moratoire sur l'éolien dans le département. Toutes les communes de France sont démarchées par des centaines de promoteurs et elles sont mises progressivement sous la tutelle d'intérêts privés dont le seul but est de faire de l'argent avec des éoliennes au détriment de l'intérêt général.
Un des plus beau pays du monde, composé de paysages remarquables, de bocages, de villages et de hameaux anciens extraordinaires est en train de disparaitre. Des milliers de petits chemins creux, des haies, des arbres centenaires, des forêts sont rasées pour installer ces aérogénérateurs gigantesques.
Pour implanter des éoliennes l’environnement est quotidiennement bafoué et la biodiversité assassinée. Le Mouvement de la Ruralité CPNT Dordogne dénonce le danger des éoliennes dans le cadre de la migration des oiseaux migrateurs.
Jamais nous n'accepterons un tel scandale, jamais nous n'arrêterons de combattre.
Serge CANADAS
Trésorier National CPNT
Conseiller National LR
Adjoint au Maire de St Julien de Lampon
27 juin 2019 - Autorisation d'exploiter des Grands Clos en attente depuis début 2017 : le préfet de la Dordogne a choisi.
Il a décidé de présenter à la commission départementale de la nature des paysages et des sites (CDNPS) un projet d'arrêté qui AUTORISE l'exploitation. Dans le cas contraire il aurait présenté un projet d'arrêté de refus.
La commission se prononce à bulletin secret par 4 voix pour le projet, 4 voix contre et 2 abstentions ; le secrétaire général de la préfecture, président de la commission, annonce que, sa voix étant prépondérante, l’avis est réputé favorable.
Voir Sud Ouest du 1er juillet 2019.
27 juin 2019 - Des hébergeurs du Parc Naturel Régional (PNR) Périgord-Limousin s'opposent à l'éolien. Voir Sud Ouest du 27 juin 2019.
18 juin 2019 - Le Grand Périgueux organise une consultation du public sur le Plan Climat Air Energie Transport (PCAET). Ce plan ne prévoit aucune éolienne dans ses actions mais, néanmoins, dans son Rapport d’évaluation des potentiels et d’élaboration de la stratégie du 3 décembre 2018 (document de cadrage PDF N° 8 à partir de la page 13), il identifie des sites potentiels dans le Grand Périgueux et estime le nombre d’éoliennes à 124 :
- 3 sites à Sorges-Ligueux-en-Périgord (26 éoliennes)
- 1 site à Savignac-les-Eglises (9 éoliennes)
- 1 site à Mensignac, La Chapelle-Gonaguet et Annesse-et-Beaulieu (15 éoliennes)
- 1 site à Saint-Pierre-de-Chignac et Eyliac (5 éoliennes)
- 3 sites à Vergt (24 éoliennes)
- 2 sites à Salon et Saint-Michel-de-Villadeix (20 éoliennes)
- 2 sites à Saint-Geyrac (13 éoliennes)
- 1 site à Cendrieux (7 éoliennes)
- 1 site à Veyrines-de-Vergt (5 éoliennes).
Voir le communiqué de FORCES PERIGORD qui approuve le choix de ne retenir aucun projet éolien dans le projet de PCAET du Grand Périgueux et qui demande le maintien de cette disposition.
"Pour répondre au préfet de région qui demande à justifier ce choix (avis de l’Etat, p. 8/13), nous vous proposons les éléments factuels suivants qui sont propres à notre territoire :
1. Le vent est faible et irrégulier en Dordogne.
2. La faiblesse du vent impose des éoliennes de grande hauteur, d’environ 200 mètres. Ceci a un impact sur nos paysages à une distance de 10 kilomètres de jour et de 20 kilomètres de nuit. Or les paysages constituent un capital à préserver pour le tourisme, première activité économique du Périgord.
3. Les installations éoliennes doivent être éloignées des zones d’habitation. Or l’habitat est disséminé en Dordogne, et notamment dans le Grand Périgueux. Il n’y a pas d’espace suffisant pour les éoliennes.
4. L’éolien en Dordogne ne recueille pas l’acceptation sociale souhaitée par le Conseil départemental.
5. La Dordogne est traversée par un couloir migratoire majeur.
6. D’autres énergies renouvelables existent en Dordogne et sont acceptées par la population."
Le collectifs fait les recommandations suivantes :
"- Pour tenir compte des particularités locales, nous demandons que l’étude du potentiel éolien soit faite avec une distance minimale aux habitations de 1000 mètres.
- Nous demandons que les motivations concluant à ne pas retenir d’éolien soient clairement explicitées.
- Nous demandons l’inscription dans le PCAET des termes du Conseil départemental : « respect des paysages et du patrimoine naturel et architectural » et « assentiment des élus et de la population des bassins de vie concernés ».
- Nous proposons que la communauté d’agglomération du Grand Périgueux retienne les conditions suivantes pour les projets éoliens :Le collectif conclut : "Nous réaffirmons notre volonté de participer à la transition écologique, mais nous voulons le faire en préservant les atouts de notre territoire : sa qualité de vie, ses paysages préservés jusque là, sa paix sociale.N’oublions pas que la porte ouverte à une seule éolienne peut conduire à des centaines d’éoliennes... Ne faisons pas comme nos voisins charentais.»
Voir l'article de Sud Ouest du 1er juillet 2019.
11 juin 2019 - Sud Ouest, à la une et pages 2 et 3, publie un dossier sur l'éolien dans notre région. Pourquoi cette énergie est-elle si peu acceptée, pourquoi porte-t-elle atteinte à la paix sociale, pourquoi les élus s'y opposent-ils de plus en plus ?
Voir page 2 ce que dit un spécialiste, David Augeix, directeur de la région sud d’EDF Renouvelables : "Il est vrai qu’il n’y a pas assez de vent en ex-Aquitaine pour des projets éoliens, sauf en bord de mer."
5 juin 2019 - Rapport de Joêl Giraud au nom de la commission des finances de l'Assemblée Nationale (rapporteur Julien Aubert) :
En page 5 de la synthèse : « La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a transmis à la commission des finances un rapport sur Le soutien à l’éolien en France permettant d’estimer le coût du concours apporté par l’État aux éoliennes depuis le début des années 2000, le coût des engagements pris et devant être honorés ainsi que le coût tenant au respect des objectifs fixés à ce secteur par le projet de programmation pluriannuelle de l’énergie 2019-2028. Le coût total s’établit, hors coûts induits, entre 72,7 et 90 milliards d’euros. »
En page 6 de la synthèse : « À titre de comparaison, le rapporteur rappelle que la Cour des comptes a estimé en 2012 le coût de construction initial de l’ensemble du parc nucléaire français à 72 milliards d’euros (valeur 2010), soit environ 80 milliards d’euros (valeur 2019).
En page 37 de la synthèse : « Le soutien financier apporté par l’État aux éoliennes est onéreux, déséquilibré, alimente des sur-rentabilités indues, échappe partiellement au contrôle budgétaire du Parlement et présente un bilan économique et industriel peu satisfaisant. »
Le rapporteur recommande :
– « d’interrompre tout soutien à l’éolien terrestre ou, à défaut, d’en réviser fortement les conditions ;
– de confirmer le soutien apporté à l’éolien en mer posé et flottant tout en imposant l’éloignement des parcs éoliens marins des côtes ;
– de renforcer les pouvoirs du Parlement pour lui conférer la possibilité de fixer chaque année en loi de finances le plafond financier des soutiens publics devant être apportés à chaque filière d’énergie renouvelable. »
16 avril 2019 - Un sixième arrêté préfectoral est signé portant prorogation du délai de l'instruction du dossier d'autorisation d'exploiter du projet des Grands Clos. Cet arrêté s'ajoute aux arrêtés de même nature des 7 avril 2017, 12 juillet 2017, 24 janvier 2018, 8 juin 2018 et 18 novembre 2018.
11 et 19 avril 2019 - Frédéric Périssat, préfet de la Dordogne, reçoit le 11 avril 2019 à la préfecture les partisans du projet éolien des Grands Clos, situé à Puymangou et Parcoul.
Aux côtés d'Abo Wind, Jacques Delavie, président de la communauté de communes du Pays de Saint-Aulaye, et Corinne de Almeida, conseillère départementale et adjointe au maire de Parcoul-Chenaud, apportent leur soutien à ce projet.
Jacques Delavie participe à cette réunion sans aucun mandat du conseil communautaire et sans en avoir rendu compte à l'issue.
Jacques Delavie avait déjà apporté son soutien à ce projet lors de la mise à disposition du public du dossier d'autorisation de défrichement par un courriel du 8 juillet 2016 inclus dans le registre consultable par le public à la mairie de Parcoul : "Je suis favorable au projet des Grands Clos. Jacques Delavie".
Il avait également apporté son soutien à ce projet lors de l'enquête publique qui s'est déroulée entre le 19 septembre et le 28 octobre 2016, comme indiqué dans le rapport de la commission d'enquête daté du 15 décembre 2016 à la page 46 et à la page 89.
Le préfet reçoit les opposants au projet le 19 avril 2019. Au cours de cet entretien, Asso3D lui parle de la réglementation sur la distance des éoliennes aux habitations qui a été modifiée par la loi de 2015. Le préfet déclare ignorer ce dispositif. Asso3D le lui explique oralement et lui adresse les références par courriel :
"Veuillez trouver ci-joint la copie ou la référence de documents auxquels il a été fait allusion au cours de l’entretien :
...
- Les références législatives des règles de distance des éoliennes aux habitations telles qu’elles ont été modifiées par la loi de Transition énergétique de 2015 : art. L553-1 du code de l’environnement modifié par LOI n°2015-992 du 17 août 2015, art. 139:
"La délivrance de l'autorisation d'exploiter est subordonnée au respect d'une distance d'éloignement entre les installations et les constructions à usage d'habitation, les immeubles habités et les zones destinées à l'habitation définies dans les documents d'urbanisme en vigueur à la date de publication de la même loi, appréciée au regard de l'étude d'impact prévue à l'article L. 122-1. Elle est au minimum fixée à 500 mètres.»
Commentaire du cabinet d'avocats Gide Loyrette Nouel : « NOUVELLES REGLES RELATIVES A L’IMPLANTATION DES EOLIENNES TERRESTRES
Distance minimale entre éoliennes et habitations
L’article L. 553-1 du code de l’environnement prévoyait, dans sa version antérieure à la Loi de Transition Energétique, que la délivrance de l’autorisation d’exploiter (ICPE) une installation éolienne était subordonnée à l’éloignement des turbines d’une distance d’au moins 500 mètres par rapport aux habitations.
La Loi de Transition Energétique a fait de cette distance de 500 mètres une distance Minimale entre les installations éoliennes et les constructions à usage d’habitation.
C’est désormais le préfet qui apprécie, au cas par cas, la distance d’éloignement de l’installation au regard de l’étude d’impact du projet. »"
26 mars 2019 - Frédéric Périssat, préfet de la Dordogne, au conseil communautaire du Pays de Saint-Aulaye, au sujet des projets éoliens et de leur défaut d'acceptabilité sociale : "Il faut en parler très vite pour éviter que l'existence du projet soit apprise par la bande. A un moment donné, si on veut porter des projets, il faut être dans la transparence".
Une allusion claire au projet des Grands Clos devant certains élus qui ont tenu le projet caché au public et aux élus des communes voisines le plus longtemps possible.
4 mars 2019 - Le collectif FORCES PÉRIGORD écrit à Daniel Garrigue, maire de Bergerac:
Monsieur le Maire,
Sud Ouest du 27 février 2019 vous prête les propos suivants dans l’article L’Escat a un nouveau toit en photovoltaïque (p.j.) :
" Une prochaine étape semble
déjà se dessiner dans l’esprit du
maire. « Pendant lontemps, j’ai
lutté contre les éoliennes mais je
crois, qu’aujourd’hui, il faut qu’on
se pose la question des éoliennes
en Dordogne. Il ne serait pas absurde
d’en implanter dans des espaces
dégagés », a confié Daniel
Garrigue. »
Nous ne connaissons personne en Dordogne a avoir été contre les éoliennes et qui soit devenu pour.
En général, les nombreuses personnes qui se déclarent contre l’éolien industriel dans notre beau département n’ont, au départ, « rien contre l’éolien ». Et pourtant après examen approfondi du sujet, ils prennent position contre.
Nous serions donc très intéressés par les arguments qui justifieraient un cheminement inverse.
Les raisons de s’opposer au grand éolien en Dordogne découlent de notre terroir même.
On peut d’abord rappeler que l'objectif commun, partagé par tous, est de lutter contre le réchauffement climatique et donc de diminuer les gaz à effet de serre (GES).
On peut relever ensuite l’incohérence qui consiste à porter principalement l’effort vers un secteur peu carboné, l’électricité, alors qu’il y a tant à faire sur les causes principales d’émissions de GES en France. On agirait plus utilement en Dordogne, par exemple, sur l’isolation de l’habitat, le développement des transports en commun ou l’incitation au covoiturage.
Voir la carte sur www.electricitymap.org qui montre les émissions de CO2 provoquées par la production électrique. La France est vertueuse en ce domaine.
On peut également faire remarquer que développer des énergies renouvelables (ENR) n’est pas synonyme de développer l’éolien. Il y a peut-être lieu de remettre en cause le caractère « symbolique » de l’éolien et de mieux écouter les nombreux scientifiques qui se prononcent ces jours-ci dans les médias à ce sujet.
Examinons les critères cumulatifs à prendre en compte pour décider du bien-fondé de recourir à l’éolien dans le mix énergétique d’un territoire :
- le vent doit être fort et régulier ;
- il doit être possible d'éloigner suffisamment les centrales éoliennes des habitations sans se contenter du minimum légal qui est insuffisant pour la protection des personnes ;
- les valeurs paysagère et patrimoniale ne doivent pas être affectées pour ne pas nuire aux activités économiques liées au tourisme ;
- les projets doivent être concertés très en amont et être acceptés par les habitants, les élus et les acteurs économiques et culturels ;
- il ne doit pas y avoir de solutions alternatives ;
et dans tous les cas la biodiversité et les forêts doivent être préservées.
1. Le vent ?
La Dordogne n’est pas assez ventée. Le schéma régional éolien de l’ex Aquitaine (qui a été annulé par le tribunal administratif) pointe lui-même des vents faibles hormis dans le Médoc.
Le faible vent oblige les développeurs éoliens à envisager des hauteurs de machines démesurées : 182 mètres en bout de pale à Puymangou-Parcoul, 200 mètre à Saint-Jory-de-Chalais, 239 mètres à Saint-Mathieu et Marval (communes de Haute-Vienne limitrophes de la Dordogne). A Bergerac, le vent est encore plus faible. Etes-vous prêt à accepter de telles hauteurs ?
Nous disposons désormais d’un retour d’expérience du grand éolien en Nouvelle-Aquitaine.
Bien que situé dans le nord de la région, la zone la plus ventée (voir http://www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/eolien_r75_aout18.pdf), il est d’un rendement parmi les plus bas de France : en 2017, le facteur de charge éolien en Nouvelle-Aquitaine est 17,4%, très inférieur au facteur de charge moyen éolien en France (21,6 %) (voir bilan électrique 2017 RTE http://www.club-presse-bordeaux.fr/wp-content/uploads/2018/04/Fiches_presse_BE_NA.pdf).
C’est pour cette raison de bon sens qu’il y a aujourd’hui zéro éolienne en ex Aquitaine.
Ne pensez-vous pas qu’il faut installer des éoliennes là où il y a du vent ?
2. L’éloignement des habitations ?
Les zones disponibles en Dordogne où la distance aux habitations est supérieure au minimum légal de 500 mètres sont réduites du fait de la dispersion de l’habitat et, lorsqu’elles existent, ce sont des petites zones, ce qui contraint les développeurs à placer les éoliennes finalement très proches des habitations.
Or cette distance minimale des éoliennes aux habitations est très contestée :
- les premières éoliennes de 100 mètres de haut se voyaient imposer en France une distance de 500 mètres, les éoliennes de 200 mètres ont toujours le même minimum ;
- de nombreux élus souhaiteraient porter à 1000 mètres la distance minimale ;
- l’Académie de Médecine a préconisé en 2006 une distance de 1500 mètres pour des éoliennes de 2,5 MW ;
- une distance proportionnelle à la hauteur des éoliennes serait justifiée : en Bavière et en Pologne la distance aux habitations est de 10 fois la hauteur des éoliennes.
Si ces mesures de bon sens étaient appliquées, beaucoup d’endroits supposés « favorables » en Dordogne disparaitraient.
A titre d’illustration, voici la carte réalisée par Abo Wind pour prospecter sur la communauté de communes du Pays de saint-Aulaye (cercles orange de rayon 500 mètres autour des habitations). C’est dans les zones vertes de surfaces réduites qu’Abo Wind a conçu un projet d’une trentaine d’éoliennes sur 4 sites. D’où un impact inévitable sur de très nombreux hameaux.
Or on sait que les riverains rejettent majoritairement les projets éoliens trop proches des habitations en raison :
- de leur impact visuel et de ses conséquences psychiques et somatiques ;
- des nuisances sonores : la norme actuelle est celle des usines (35 dB). Cette réglementation est inadaptée au monde rural où le bruit résiduel (c’est-à-dire sans éoliennes) est très bas : la norme de la santé publique (30 dB) y serait bien mieux adaptée pour protéger les personnes ;
- de la baisse de la valeur des biens immobiliers.
Etes-vous favorable à éloigner les éoliennes des habitations en fonction de leur hauteur et qu’entendez-vous par « espaces dégagés » ?
3. La préservation du paysage, du patrimoine et du tourisme ?
En cas de déploiement d’éoliennes de grande taille, la Dordogne-Périgord, marque mondialement connue, serait irrémédiablement impactée par :
- l’atteinte à la qualité paysagère ;
- le mitage des paysages ;
- la pollution visuelle nocturne : les éoliennes sont visibles, de nuit, jusqu’à 30 km ;
- l’effet négatif sur l’activité touristique.
Les qualités qui font la valeur touristique du Périgord sont directement liées aux notions de nature préservée, de cadre de vie, de paysages, de patrimoine bâti. Le maintien de ces qualités justifie une exception périgourdine en matière d’éolien.
Etes-vous prêt à sacrifier cet investissement capital pour le Périgord pour un objectif discutable ?
4. L’acceptabilité sociale ?
L'opposition en Dordogne au grand éolien est exceptionnellement forte : les habitants, les élus, les acteurs économiques et culturels.
Les projets n’ont été l’objet d’aucune concertation préalable et ont été maintenus discrets le plus longtemps possible. Dès qu’ils les ont connus, les riverains et la population se sont fait entendre, spontanément et massivement. Notre collectif FORCES PERIGORD regroupe 7 associations de 2000 membres et une manifestation a réuni 500 personnes à Nontron le 25 mars 2017.
Les personnalités politiques du département se sont engagées : le sénateur Bernard Cazeau, le conseil départemental à l’unanimité le 13 janvier 2017 sous la présidence de Germinal Peiro, le député Jean-Pierre Cubertafon.
Les associations et groupements qui comptent en Dordogne ont pris clairement position : le syndicat de l’Hôtellerie de plein air (SDHPA Dordogne), les Gîtes de France Dordogne, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Dordogne, les chasseurs d’oiseaux migrateurs (ACOM24), la SEPANSO Dordogne (France Nature Environnement), les associations de défense du patrimoine bâti et des paysages (VMF, SPPEF), Sites en Périgord (sites touristiques les plus visités, 5 millions de visiteurs par an).
Les projets en forêt, où la biodiversité serait particulièrement atteinte, cristallisent d’autant plus les réactions de défense : 28 conseils municipaux ont délibéré pour refuser toute éolienne dans la forêt de la Double ; dans les 6 kilomètres autour du projet des Grands Clos (Puymangou-Parcoul), 9 conseils municipaux sur 13 se sont opposés au projet.
Pour tous les projets éoliens qui ont été tentés en Dordogne, une quinzaine, des tensions ont été rapidement perceptibles. En revanche, des projets d’énergies renouvelables bien conçus ne soulèvent aucune opposition, par exemple la centrale photovoltaïque de Faux (voir ci-après) ou celle de Saint-Aulaye-Puymangou.
Ne pensez-vous pas que, par les temps qui courent, il faille mieux prendre en compte l’avis des citoyens ?
5. L’absence de solutions alternatives ?
La Dordogne dispose en fait de réels atouts en matière d’ENR en raison de son caractère propre : peu ventée, mais ensoleillée, disposant de forêts, de cours d’eau et d’agriculture. La région Nouvelle-Aquitaine est la première région de France en énergie solaire et en bioénergie.
A titre d’exemple en Dordogne, on peut citer la chaufferie-bois de Vanxains ou la centrale photovoltaïque de Faux. Cette dernière est exemplaire : réalisée à la suite d’un appel d’offre initié par la commune ; sur un site non agricole ; bien intégrée et sans atteinte au paysage ; d’une puissance de 11,5MW ; construite et gérée par une société française ; générant des emplois locaux ; n’ayant fait l’objet d’aucune contestation pendant l’enquête publique ; ayant un coût de rachat de l’électricité très inférieur (5,5c/kWh) à celui de l’éolien.
Notre collectif FORCES PERIGORD est soucieux de proposer ces solutions adaptées en matière d’énergies renouvelables, qui intègrent la nécessité des circuits courts, et est présent dans tous les colloques et manifestations relatifs à ce sujet.
En approuvant du photovoltaïque sur des toitures de votre ville, vous apportez la preuve que nous pouvons agir au profit d’ENR adaptées à la Dordogne.
Pourquoi ne pas miser sur ce type de solutions et arrêter de favoriser les projets controversés et nullement indispensables ?
Nous nous tenons à votre disposition pour toute précision.
Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l’expression de notre considération la plus distinguée.
FORCES PERIGORD
7 février 2019 - Le président d'Asso3D est auditionné par le juge d'instruction comme partie civile dans le cadre de l'information judiciaire pour prises illégales d'intérêt.
2 février 2019 - Au sujet du 2e rapport Acclima Terra, Asso3D écrit à Benoit Lasserre, journaliste à Sud Ouest :
Monsieur,
Je fais référence à l’article de Sud Ouest du 20 février 2019 p.8 intitulé « Un président pas inquiet pour sa majorité » au sujet du soutien d’EELV à Alain Rousset au sein du conseil régional.
L’illustration est légendée « L’ex-Aquitaine avait été pionnière avec un rapport sur le réchauffement ».
Il s’agit des rapports dirigés par Hervé Le Treut et rédigés par un important collège de scientifiques pluridisciplinaires bénévoles.
Le 2e rapport Acclima Terra a été présenté par Hervé Le Treut lors du conseil régional du 9 juillet 2018:
- Alain Rousset et Hervé Le Treut sont d’accord sur le fait qu’en Nouvelle-Aquitaine, les actions en faveur du climat doivent s’orienter vers les logements, les transports et l’agriculture.
- Quant à l’énergie, elle n'est citée qu'une seule fois. A noter que l’électricité n’est qu’une part de l’énergie. Et dans la production électrique sans gaz à effet de serre (GES), la production éolienne est elle-même une toute petite part.
- La dimension sociale a été présente tout au long de cette présentation, ainsi que l’indispensable approche locale des actions en faveur du climat nécessitant débat, dialogue, échanges entre toutes les parties prenantes - professionnels, associations, élus - afin que soient adoptées les solutions locales les plus efficaces.
Compte tenu de ce qui précède, comment justifiez-vous l’illustration de cet article par une éolienne ?
Les GES sont provoqués à 86% en France par les transports, les logements, l’agriculture et l’industrie. C’est là que nous devons agir. Doit-on poursuivre coûte que coûte des objectifs qui sont vrais à l’étranger et erronés en France ?
Au sujet des éoliennes, avons-nous répondu aux questions suivantes :
Quelle est leur part réelle dans la lutte contre le réchauffement climatique en France, en Nouvelle Aquitaine ? Ces installations géantes sont-elles véritablement indispensables ? La balance entre leurs avantages et leurs inconvénients est-elle vraiment analysée ? N’y a-t-il pas des énergies renouvelables mieux adaptées à la Nouvelle Aquitaine ? De tels projets ne doivent-ils pas être engagés après une concertation préalable avec les élus des communes voisines et la population ? Quels sont les véritables dangers des aérogénérateurs géants pour la santé des riverains ? Les distances de 600 à 900 mètres des habitations couramment utilisées sont-elles acceptables pour des engins de 150 à 200 mètres de haut (il y a un projet de 239 m de haut dans le sud de la Haute-Vienne...) ? Faut-il vraiment implanter de telles installations industrielles en forêt ? dans les parcs naturels régionaux ? Doit-on laisser les éoliennes empêcher l’intervention des avions bombardiers d’eau sur plusieurs centaines d’hectares en zones sensibles ? Cette production électrique serait-elle rentable, dans notre région, sans subvention ? Les maires y seraient-ils favorables sans les revenus fiscaux qu’elle apporte ? L’électricité éolienne est-elle prédictible, permanente et stockable ? Crée-t-elle des emplois locaux ? Et - si on sort de la question du climat - cette énergie peut-elle remplacer le nucléaire ?
Notre région dispose de réels atouts en matière d’Energies Renouvelables en raison de son caractère propre : peu ventée, mais ensoleillée, disposant de forêts, de cours d’eau et d’agriculture. La Nouvelle-Aquitaine est d’ailleurs la première région de France en énergie solaire et en bioénergie.
L’éolien n’y est pas adapté en raison du faible vent. En 2017, le facteur de charge éolien (la production par rapport à la puissance installée) en Nouvelle-Aquitaine est 17,4%, très inférieur au facteur de charge moyen éolien en France. Et pourtant les centrales éoliennes existantes sont implantées dans les secteurs les plus ventés de la Nouvelle-Aquitaine.
De surcroit, l’« acceptabilité sociale » de l’éolien pose problème comme cela est explicitement souligné à plusieurs reprises par le rapport Acclima Terra.
Le rapport cite les objectifs de développements éoliens qui figuraient dans le Schéma régional éolien (SRE) d’ex Aquitaine, qui a été annulé par le tribunal administratif, et conclut p. 86 : "Pour autant, en 2016, il semble qu’aucune éolienne n’ait été construite dans la région Aquitaine, ce qui n’est pas sans susciter une certaine remise en cause. »
Le même rapport, à propos de l’ex Poitou-Charentes, souligne p. 192 : "les obstacles pour le développement de l’éolien dans cette partie de la Nouvelle-Aquitaine sont multiples, liés par exemple aux impacts acoustiques et paysagers ».
Le rapport commente à propos de l’éolien off-shore, p. 196 : "Cependant la production d’électricité est meilleure en termes de vent et l’impact paysager génère moins de conflits que les éoliennes terrestres. »
Le rapport poursuit p. 198 : "L’existence de contestation au niveau local de certains projets de transition énergétique (voir sur l’éolien ; sur la géothermie) met en exergue la nécessité d’une réflexion non seulement sur les modalités d’appropriation par le territoire des projets énergétiques mais aussi sur leur sens pour les acteurs de ce territoire et sur le modèle de développement encadrant la transition."
p. 407 : "La mobilisation de la notion d’« acceptabilité sociale » par les décideurs est symptomatique de ces difficultés : rendre les projets « acceptables socialement » n’équivaut pas dans leur esprit à un exercice de démocratie locale, mais constitue une technologie politique de gestion/prévention des contestations. La conception de la participation apparaissant en filigrane derrière les objectifs, les dispositifs et les lieux censés s’y rapporter, répond à une logique de type managérial et non à une logique démocratique – c’est-à-dire qui mettrait l’accent sur le bon fonctionnement démocratique de nos sociétés… La participation serait donc pour une bonne part instrumentalisée. »
Le rapport Acclima Terra cite la SEPANSO p. 408 : "La dissémination de projets d’éolien industriel sur les territoires ruraux (avec des hauteurs de mâts et diamètres de pales de plus en plus importants) suscite de nombreuses résistances des populations concernées, que les décideurs doivent entendre. Il faut également étudier les retours d’expérience des parcs éoliens déjà en service sur tous les aspects (faune, bruit, impact paysager) et privilégier l’implantation dans les zones industrielles, les friches industrielles et minières, les zones portuaires et zones inconstructibles en bordure de sites Seveso."
Le rapport p. 409 : "Le développement de la filière éolienne attise des conflits locaux en France et en Europe [42], que l’injonction technocratique ne suffira pas à faire disparaître, compte tenu notamment de la dimension émotionnelle qui caractérise aussi ces mobilisations."
Si vous le souhaitez, nous nous tenons à votre disposition pour tout complément d'information.
15 janvier 2019 - CEZ Group communique : ABO Wind sera responsable de l’achèvement de la phase de développement des projets, y compris de la construction qui en découlera.
5 janvier 2019 - Le tambour de Sud Ouest :
19 décembre 2018 - Un cahier de doléance est ouvert à la mairie de Saint-Aulaye. Asso3D propose les mesures suivantes à destination des pouvoirs publics nationaux pour éviter que le développement de l’éolien terrestre ne se fasse au détriment de la population rurale. Une des mesures à proposer la plus simple est de fixer une distance aux habitations proportionnelle à la hauteur des éoliennes. Nous ne connaissons personne qui soit opposé à ce principe de bon sens.
1. Initiative et financement des projets éoliens
- Redéfinir le principe de l’initiative d’une centrale éolienne, qui revient de fait aujourd’hui aux entreprises privées depuis la suppression des zones de développement de l’éolien (ZDE) en avril 2013. En attendant, faire un moratoire.
- Rendre obligatoire un appel d’offre pour tout projet éolien terrestre, quel que soit le nombre d’éoliennes.
- Mettre fin aux subventions publiques pour les éoliennes terrestres, plusieurs milliards d’euros par an, et consacrer intégralement les sommes économisées à la lutte contre les gaz à effet de serre générés par les transports et les logements, qui sont largement majoritaires en France alors que la production électrique est au contraire très largement décarbonée.
2. Choix des zones de déploiement de l'éolien
- Adapter le développement des énergies renouvelables aux réalités locales.
- Privilégier le déploiement d’éoliennes dans les zones industrielles.
- Interdire les centrales éoliennes dans des forêts où le risque incendie est fort.
3. Protection de la population vis à vis des installations éoliennes
- Fixer la distance minimale entre les futures éoliennes et les habitations les plus proches à 10 fois la hauteur des éoliennes en bout de pale.
- Appliquer en matière de nuisances sonores la norme de la santé publique (30 dB) et non pas celle des installations classées (35 dB).
4. Protection de la démocratie dans les projets éoliens
- Organiser une consultation populaire pour tout projet éolien dans une aire géographique qui englobe toutes les communes dont une partie est à moins de 6 kilomètres du projet.
- Prendre en compte la position des élus locaux dans les 6 kilomètres d'un projet éolien, exprimée pendant une enquête publique.
- Rétablir le double degré de juridiction pour les projets éoliens.
5. Protection de l’environnement face au déploiement des éoliennes
- Fixer un minimum de 6 éoliennes par centrale pour mettre un frein au mitage des paysages.
- Fixer une limite au nombre d’éoliennes dans un espace donné pour éviter la saturation (exemple des Hauts de France ou de l’ex Poitou-Charentes).
- Fixer une hauteur maximale des éoliennes en bout de pale qui soit inférieure à 200 mètres.
- Rendre obligatoire, au démantèlement, le retrait total du socle en béton armé ; augmenter la garantie financière de 50 000 euros à plusieurs centaines de milliers d'euros.
- Fixer la distance minimale entre les éoliennes et les haies et lisières à un minimum de 200 mètres conformément aux recommandations de l'accord EUROBATS relatif à la conservation des chauves-souris en Europe.
Sud Ouest du 28 décembre 2018
18 décembre 2018 Les autorisations préfectorales de défrichement nécessaires au projet des Grands Clos sont annulées par le tribunal administratif de Bordeaux. Abo Wind fait appel.
Le permis de construire est maintenu par le tribunal administratif, Asso3D fait appel.
7 décembre 2018 - Message aux membres d'Asso3D :
"Asso3D a juste 5 ans et c’est le moment de faire un bilan.
Nous avons observé que l’opposition au projet d’une trentaine d’éoliennes de près de 200 mètres de haut sur 4 sites en pleine forêt de la Double ne s’est jamais démentie pendant ces 5 années. L’opposition s’est fait connaître très rapidement et a toujours répondu présente aux moments décisifs. Nous comptons aujourd’hui près de 400 membres et la pétition Nous refusons les éoliennes dans la forêt de la Double a recueilli plus de 3 300 signatures.
L’opposition suscitée par nos membres a su convaincre de nombreux décideurs politiques et acteurs économiques et culturels de la forêt de la Double et de ses abords, aussi bien en Dordogne que dans les trois départements limitrophes. C’est ainsi que nous avons acquis le soutien d'une trentaine de communes, du conseil départemental de la Dordogne, du sénateur Bernard Cazeau, du député Jean-Pierre Cubertafon, de la Fédération départementale des chasseurs de la Dordogne, de l’association des chasseurs d’oiseaux migrateurs de la Dordogne (ACOM24), du Syndicat de l’hôtellerie de plein air de la Dordogne, des Gîtes de France de Dordogne, de la SEPANSO Dordogne (France Nature Environnement), des Vmf (Vieilles maisons françaises), de la Société de protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPEFF), etc.
Les cinq consultations du public ont toutes envoyé le même message de refus des projets éoliens aux autorités :
- 60% de non au vote communal de La Barde (17) contre le projet éolien de cette commune qui jouxte La Roche-Chalais ;
- 850 opposants dans l'enquête publique sur la modification du PLU de La Roche-Chalais introduisant notamment un secteur éolien pouvant accueillir plus de 14 éoliennes sur le territoire de cette commune, en limite d’Eygurande ; cette opposition a conduit à un retrait de cette zone par le conseil municipal à l'unanimité et une lettre d’Abo Wind à la mairie annonçant l’abandon du projet ;
- 1543 contributeurs défavorables au projet dans les deux consultations du public sur le défrichement (Puymangou-Parcoul) contre 42 contributeurs favorables pour la plupart proches du conseil municipal de Parcoul, ce qui n’a pas empêché la préfecture de la Dordogne d’accorder les autorisations ;
- 1781 (94,4%) observations défavorables au projet pendant l’enquête publique (procédure ICPE Puymangou-Parcoul) ainsi que 9 conseils municipaux opposés sur 13, ce qui n’a pas suffi à la commission d’enquête pour qu’elle émette un avis défavorable, sans compter que l’avis favorable sous réserve a été émis à partir d’une analyse bilancielle entachée d’erreurs et de partialité.
En toutes circonstances, la solidarité des associations de la Dordogne - collectif FORCES PERIGORD - et de celles des départements limitrophes a été exemplaire. Respectant strictement la légalité, ces associations veulent faire entendre leur voix, expliquer que le déploiement de l'éolien intermittent sans stockage ne répond pas aux objectifs de diminution des gaz à effet de serre. Ces associations se veulent constructives, elles font des propositions, mettent leur dynamisme au service de solutions adaptées à notre territoire et participent activement à toute initiative sur le sujet. La manifestation de Nontron du printemps 2017 - avec 500 manifestants - a montré qu’il s’agit là d’une force que les pouvoirs publics ne peuvent ignorer.
Ceci n’a pas empêché la préfecture d’accorder le permis de construire du projet de Puymangou-Parcoul (juillet 2017) alors que les arguments juridiques de refus existent bel et bien à commencer par le risque accru d’incendies de forêt : dans cette zone, compte tenu des risques d’incendies, il faut des moyens aériens, ce qui est contraire à l’implantation d’éoliennes. Or, non seulement le risque incendie est qualifié de « fort » dans la zone de projet, mais ce risque est avéré par 10 incendies de forêt à moins de 13 kilomètres dans les trois dernières années, dont 8 avec l’intervention d’avions bombardiers d’eau. Le dernier a eu lieu à Saint-Michel-Léparon le 29 septembre 2018 à 5 kilomètres de Puymangou, détruisant 18 ha et nécessitant l’intervention d’un avion de la sécurité civile de type DASH. Le projet de 5 éoliennes interdirait l’intervention aérienne sur près de 500 hectares de forêt majoritairement composée de pins à proximité immédiate de nombreux hameaux.
Reconnaissons néanmoins que la préfète quittante, Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, n’a pas accordé les deux autorisations restantes (autorisation d’exploiter l’ICPE et dérogation à l’interdiction de détruire des espèces protégées), repoussant sa décision depuis deux ans et rejoignant ainsi implicitement la position de ses deux prédécesseurs opposés à l’éolien en Dordogne, notamment en raison des effets dommageables pour le tourisme, première activité économique du département, dans une région de surcroit peu ventée.
Par ailleurs nous avons constaté avec satisfaction que le conseil municipal de Saint-Aulaye-Puymangou, prenant en compte l’avis de ses administrés, a voté contre le projet de Saint-Aulaye-La Latière (décembre 2016), ce qui a conduit à une lettre d’Abo Wind annonçant l’abandon de ce projet.
Notre association, qui reste déterminée à s’opposer à tout projet éolien dans la forêt de la Double, poursuit son action sur le terrain judiciaire :
1/ nos recours contre les autorisations de défrichement et le permis de construire sont en jugement le 18 décembre par le tribunal administratif de Bordeaux,
2/ à la suite de nos plaintes, le parquet général de Bordeaux a ouvert une information judiciaire auprès du juge d’instruction de Bergerac pour prises illégales d’intérêt.
Ces actions en justice ont nécessité un fort engagement financier au cours de l’année 2018 et nous remercions tous ceux qui ont permis à l’association d’honorer toutes ses factures.
La forêt de la Double ainsi que tout le Périgord ne sont pas des lieux propices au grand éolien. L’arrêt définitif du projet de Puymangou-Parcoul, le plus avancé de Dordogne, constituerait un avertissement aux développeurs éoliens : Abo Wind n’attend en effet qu’une décision positive sur ce projet pour poursuivre celui de Saint-Vincent-Jalmoutiers et relancer les deux autres, comme cela est pratiqué dans toute la France avec les projets « abandonnés ».
Nous continuerons à défendre cette région que nous aimons."
30 novembre 2018 - La commune de Saint-Aulaye-Puymangou a sollicité le projet d’une centrale photovoltaïque de 10,7 MW (Orion 35) ; ce projet, qui ne nécessite pas d'autorisation de défrichement, n’a suscité aucune opposition lors de l’enquête publique qui s’est déroulée du 10 septembre au 10 octobre 2018. Voir le rapport de la commissaire enquêtrice. La préfecture a donné un accord très rapide.
La commune possède par ailleurs une centrale hydroélectrique sur la Dronne. Il existe donc bien des solutions alternatives au grand éolien sur la commune de Saint-Aulaye-Puymangou, parfaitement acceptées par la population et les élus.
18 novembre 2018 - Un cinquième arrêté préfectoral est signé portant prorogation du délai de l'instruction du dossier d'autorisation d'exploiter du projet des Grands Clos. Cet arrêté fait suite aux arrêtés de même nature des 7 avril 2017, 12 juillet 2017, 24 janvier 2018 et 8 juin 2018.
19 octobre 2018 - Après plusieurs échanges de courriers, le procureur général annonce à Asso3D l'ouverture d'une information judiciaire pour prises illégales d'intérêt.
29 septembre 2018 - Un incendie de forêt détruit 18 hectares au Cap de fer, à proximité du bourg de Saint-Michel-Léparon, sur la commune de La Roche-Chalais, à 5 km du projet éolien des Grands Clos (Puymangou-Parcoul). Un avion bombardier d'eau de type Dash intervient.
C'est le dixième incendie de forêt à moins de 13 km des Grands Clos depuis 2015, dont huit ont nécessité l’intervention d’au moins un avion bombardier d’eau.
Rappel de ces incendies :
- Saint-Christophe-de-Double (33) le 10 avril 2015, à 12 km des Grands Clos. 65 ha détruits. Nombreux Canadair.
- Médillac (16) le 12 juillet 2015, à 5 km des Grands Clos. 12 ha détruits. 2 Canadair.
- Saint-Romain (16) le 15 juillet 2015, à 13 km des Grands Clos. 15 ha détruits. 2 Canadair.
- La Roche-Chalais (24)(Saint-Michel-Léparon) le 28 août 2016, à 5 km des Grands Clos. 3 ha détruits. 2 Canadair.
- Saint-Christophe-de-Double (33)(Brande Bergère, à la limite de la commune de Les Eglisottes) le 1er septembre 2016, à 10 km des Grands Clos. 6 ha détruits. 2 Canadair.
- Saint-Privat-des-Prés (24)(Bacouillas) le 9 septembre 2016, à 10 km des Grands Clos. 5 ha détruits. 1 Dash.
- Les Eglisottes et Saint-Christophe-de-Double (33) le 4 septembre 2018, à 10 km des Grands Clos. 5 ha détruits. 1 Dash.
- Saint-Aulaye-Puymangou (24) le 16 septembre 2018, à Puymangou à 1400 mètres de l’emplacement de l’éolienne E1. 0,5 ha de maquis détruit à proximité immédiate de la forêt, malgré l’absence de vent.
- La Roche-Chalais (24) (lieu-dit Lamouroux, à proximité du bourg de Saint-Michel-Léparon) le 27 septembre 2018, à 4,5 km des grands Clos. 1 ha détruit.
- La Roche-Chalais (24) (lieu-dit le Cap de Fer, à proximité du bourg de Saint-Michel-Léparon) le 29 septembre 2018, à 5 km des Grands Clos. 18 ha détruits. 1 hélicoptère de reconnaissance du SDIS 33, 1 avion d’observation du SDIS 24 et 1 avion bombardier d’eau de la Sécurité Civile « Milan74 » de type DASH.
Le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) a précisé par lettre du 8 novembre 2016 adressée au préfet de la Dordogne que le projet des Grands Clos « a bien un impact sur la défendabilité aérienne du massif dans un rayon de 600 mètres autour de chaque éolienne. »
La zone impactée est d’un seul tenant, d’une superficie totale de près de 500 hectares, d’une longueur de 3,7 kilomètres et d’une largeur de 1,2 kilomètre et est entourée de nombreux hameaux situés entre 630 et 1300 mètres des éoliennes : Jacquette, l’Etang, Bon Abri, le bourg de Puymangou, le Ménéclaud, Pierrenaud, le Bournat, la Gravière, la Poste, le Petit Aubry, le Grand Aubry, Montillard, La Côte, Le Maine Neuf, Feuillevert.
30 maires de la Double ont alerté le préfet de la Dordogne sur ce risque le 8 juillet 2016.
25 septembre 2018 - Le collectif FORCES PERIGORD adresse à l’occasion du Festival des Energies une lettre à Germinal Peiro, président du conseil départemental de la Dordogne, et lui demande d'y rappeler les conditions d’un bon projet, telles que mises en valeur lors du débat participatif organisé par le conseil départemental à Nontron le 29 avril 2016, ainsi que les réticences au grand éolien en Dordogne, telles que développées dans la motion « relative au développement de l‘énergie éolienne en Dordogne », votée à l’unanimité par le conseil départemental le 13 janvier 2017 sous sa présidence.
25 juillet 2018 - Le CNPN, après avoir le 23 mars 2017 donné un avis défavorable, donne un avis favorable sous conditions à la dérogation à l'interdiction de détruire des espèces protégées pour le projet des Grands Clos.
14 mai 2018 - Asso3D informe, par une lettre, le président du Tribunal administratif de Bordeaux d'irrégularités dans les conclusions de l'enquête publique sur le projet des Grands Clos.
30 avril 2018 - FORCES PERIGORD, qui tient un stand à la foire de la Latière, remet à Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète de la Dordogne, les propositions d'énergies renouvelables adaptées au Périgord et indique pourquoi les forces vives du Périgord - élus, acteurs économiques et habitants - disent :"Oui au Périgord sans éolienne".
23 avril 2018 - Asso3D porte plainte pour prises illégales d'intérêt avec constitution de partie civile.
27 février 2018 - La société Abo Wind adresse une lettre au maire de Saint-Aulaye-Puymangou et à son conseil municipal dans laquelle elle déclare qu'elle renonce à son projet dénommé « Ferme éolienne de Saint-Aulaye », situé aux lieux-dits « Le jeu de Quilles » et « Bois de Salamou », non loin de La Latière. Abo Wind justifie cette décision par sa volonté "de préserver la qualité biologique de la zone d’études", des espèces patrimoniales sensibles y étant présentes.
On note que le site des Grands Clos, composé d'habitats similaires à celui de la Latière, présente une qualité biologique au moins aussi importante que celui abandonné par Abo Wind. En effet, ce projet des Grands Clos (4 éoliennes sur la commune de Saint-Aulaye-Puymangou plus 1 éolienne sur la commune de Parcoul-Chenaud) a fait l’objet de la part d’Abo Wind d’une demande de dérogation à l’interdiction de détruire 12 espèces protégées et le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) a émis un avis défavorable à ce projet « car il impacte fortement et irrémédiablement les espèces protégées de la faune ailée ». Le CNPN estime même que « ce site mériterait son inscription à l’inventaire ZNIEFF ».
Espèces protégées concernées : Fadet des Laîches, Cistude d'Europe, Grue cendrée, Milan noir, Faucon hobereau, Circaète Jean-le-Blanc, Buse variable, Minioptère de Schreibers, Noctule commune, Noctule de Leisler, Pipistrelle commune, Pipistrelle de Nathusius.
ZNIEFF : Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. C’est un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable dû à la présence d’espèces à fort intérêt patrimonial.
5 décembre 2017 - Les gîtes de France Dordogne disent leur opposition à toute éolienne en Dordogne : "Nous sommes inquiets des répercussions et des nuisances que cela peut engendrer. Certains de nos adhérents peuvent se voir et/ou seront impactés par ces installations. Celles-ci peuvent occasionner soit un déclassement de leurs structures, soit la radiation du label "Gîtes de France". Bien évidemment, pour les nouveaux adhérents, l’impossibilité de labelliser un bâti dans une proximité immédiate présentant de tels désagréments sonores et visuels."
1er novembre 2017 - Des tags sont constatés sur les quatre panneaux d'avis de permis de construire mis en place par la société Abo Wind dans la forêt de la Double, sur les sites de Puymangou et Parcoul. Dans un communiqué, Asso3D rappele qu’elle a toujours agi dans la légalité tout en signalant : "La colère et l'incompréhension des habitants n'ont jusqu'à présent pas été entendues, malgré quatre consultations publiques. Il n'est donc pas étonnant que certains aient voulu affirmer autrement leur grogne."
29 et 30 septembre 2017 - Le collectif FORCES PERIGORD tient un stand au Festival des énergies (24350 Douchapt) pour soutenir des choix énergétiques qui peuvent correspondre aux atouts du territoire et aux attentes des habitants. Un tract explicatif donne le positionnement de FORCES PERIGORD, initiative citoyenne et force de proposition. Ce festival a montré la richesse du Périgord en matière d'énergies renouvelables autres que l'éolien industriel, qui est inadapté à ce territoire.
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4 septembre 2017 - Asso3D pose neuf questions au Président de la République et au Premier Ministre :
- la transition écologique n’est-elle pas un état d’esprit général, motivé par la protection de l’homme et de la nature, qui doit pousser à des actions multiples et raisonnées ?
- les gaz à effet de serre ne sont-ils pas causés principalement en France par les transports et les logements et non par la production d’électricité ?
- comment comptez-vous prendre en compte les effets négatifs qu’engendrerait un taux élevé de productions électriques intermittentes ?
- les énergies renouvelables ne doivent-elles pas être adaptées à chaque territoire en fonction de ses caractéristiques ?
- l’industrialisation d’espaces naturels à marche forcée contre l’avis des habitants relève-t-elle selon vous d’une démarche écologique et solidaire ?
- la distance entre éoliennes et habitations ne devrait-elle pas être fonction de la hauteur des éoliennes (elles atteignent 200 mètres en Dordogne en raison du faible vent) ?
- l’aggravation du risque d’incendie de forêt due à la gêne occasionnée par les éoliennes sur l’intervention des Avions Bombardiers d’Eau ne vous paraît-elle pas une raison suffisante de refuser un projet dans une zone à risque ?
- un parc éolien ne devrait-il pas toujours respecter la biodiversité et ne jamais être installé en forêt ?
- le lobby de l’industrie éolienne, très actif sous le quinquennat précédent notamment auprès du parlement, ne doit-il pas être considéré avec un regard plus critique ?
21 août 2017 - Des organisations emblématiques du Périgord demandent le retrait du permis de construire de la 1ère centrale éolienne en Dordogne dans un communiqué.
Ces organisations représentent les riverains des projets éoliens (7 associations regroupant 2000 membres au sein du collectif FORCES PERIGORD), les défenseurs de la nature (SEPANSO Dordogne, affiliée à France Nature Environnement), les défenseurs du patrimoine bâti (VMF Dordogne), les défenseurs des paysages (SPPEF Dordogne), les défenseurs du tourisme de plein air (SDHPA, Syndicat Départemental de l’Hôtellerie de Plein Air), les défenseurs du tourisme généré par des sites emblématiques (Sites en Périgord), les chasseurs (ACOM24).
Elles réagissent à l’accord le 13 juillet du permis de construire de la centrale éolienne de Puymangou-Parcoul (forêt de la Double, Dordogne) qui a fait l’objet d’un communiqué de la préfecture le 10 juillet.
Voir Sud Ouest du 23 août.
"La fronde des anti-éoliens continue de s'étendre en Dordogne"
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Sud Ouest (édition régionale) du 30 août 2017
"En Dordogne, la redoutable et efficace opposition des anti-éoliennes"
13 juillet 2017 - Le jour ou un permis de construire est accordé par la préfecture de la Dordogne au projet éolien des grands Clos, Abo Wind cède la société "Ferme éolienne des Grands Clos" au groupe CEZ (Producteur et distributeur d’électricité tchèque).
13 juillet 2017 - Comme anoncé par le communiqué du 10 juillet (voir à cette date), la préfecture de la Dordogne accorde le permis de construire pour le projet de centrale éolienne de Puymangou. Le refus de ce permis le 18 janver 2017 avait été motivé par des raisons de forme. La préfecture précise en effet que le permis a reçu "une réponse favorable, puisque les pièces manquantes, qui avaient motivé un premier refus ont désormais été fournies".
Asso3D et des riverains vont déposer un recours contre l'arrêté préfectoral autorisant ce permis de construire.
10 juillet 2017 - La préfecture de la Dordogne diffuse un communiqué qui annonce que le permis de construire qui va être accordé pour le projet de centrale éolienne de Puymangou ne préjuge en rien de la décision finale qui sera prise concernant deux autres autorisations nécessaires à la réalisation du projet : une autorisation d’exploiter une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) et une dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées.
La procédure d'autorisation d'exploiter une ICPE est celle qui a fait l'objet de l'enquête publique de l'automne 2016. La commission d'enquête a assorti son avis dit "favorable" de pas moins de 12 recommandations et réserves (Pour plus de détails voir à la date du 20 décembre 2016). Cette décision préfectorale ne pourra intervenir qu'après avis de la CDNPS (Commission départementale de la nature des paysages et des sites).
La procédure de dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées fait suite à une demande d'Abo Wind et concerne 12 espèces protégées, ce qui confirme le mauvais positionnement de ce projet en forêt : Fadet des Laîches, Cistude d'Europe, Grue cendrée, Milan noir, Faucon hobereau, Circaète Jean-le-Blanc, Buse variable, Minioptère de Schreibers, Noctule commune, Noctule de Leisler, Pipistrelle commune, Pipistrelle de Nathusius.
15 juin 2017 - Jean-Pierre Cubertafon (MODEM), élu député de la 3e circonscription de la Dordogne le 18 juin, prend position clairement contre le grand éolien en Dordogne : "Face à d'autres priorités immédiates et plus prégnantes, la préservation de notre patrimoine, de notre environnement ne doit pas être négligée. Comment ne pas défendre ce territoire exceptionnel qui a échappé aux calamités des siècles précédents et qui est maintenant suffisamment menacé par d'autres phénomènes liés au réchauffement climatique ou à l'activité humaine. Notre cadre de vie est un atout majeur pour le développement d'une économie touristique maîtrisée. Je ne peux imaginer qu'il soit défiguré par des parcs éoliens d'autant que la santé et la quiétude des habitants pourraient en être menacées tout comme la faune. J'observe avec satisfaction que les pouvoirs publics et la collectivité départementale vont dans ce sens." (réf. courriel du 15 juin 2017 adressé à defense.dronne.double@gmail.com)
Voir Sud Ouest du 23 juin 2017 :
7 juin 2017 - Le conseil municipal de Saint-Geyrac (Dordogne) s'oppose à l'unanimité à un projet éolien sur le territoire de sa commune grâce à l'action de l'association "Vents contraires à Saint-Geyrac", 7e association du collectif FORCES PERIGORD.
Voir Sud Ouest du 23 juin 2017 :
6 juin 2017 - Dans un communiqué, Abo Wind annonce la cession de plusieurs projets éoliens en France au groupe tchèque CEZ en mettant en avant la garantie du prix de l'électricité garanti par l'État sur une période de 15 ans : ABO Wind sells portfolio of 100 megawatts in France.
31 mai 2017 - Asso3D fait part au procureur général de Bordeaux du silence du procureur de la République de Périgueux au sujet de ses plaintes pour prises illégales d'intérêt.
10 mai 2017 - A la suite de deux dégradations à son domicile, le président d'Asso3D porte plainte pour "dégradation ou détérioration du bien d'une victime pour l'influencer ou par représailles".
25 mars 2017 - A l'appel du collectif FORCES PERIGORD, 500 personnes défilent dans les rue de Nontron pour lancer une alerte sur le développement anarchique du grand éolien dans nos campagnes contre l'avis de la grande majorité des élus et de la population.
Sud Ouest : "Nontron (24) : Près de 500 personnes mobilisées contre l’implantation d’éoliennes"
France Bleu Périgord :"Dordogne : 500 opposants aux éoliennes manifestent à Nontron"
France 3 Nouvelle Aquitaine : >"Nontron : Ils manifestent contre l'éolien industriel"
"Les anti-éoliens tiennent leur démonstration de force"
Voir la motion de Nontron, approuvée par 42 associations de la Nouvelle Aquitaine le 25 mars 2017 et remise symboliquement au sous-préfet de Nontron, au député de la 3e circonscription de la Dordogne, au maire de Nontron et au président de la communauté de communes du Nontronnais. Cette motion s'adresse à tous les décideurs et élus de la Nouvelle Aquitaine.
Cette manifestation a été organisée par le collectif FORCES PERIGORD (CEP – Citoyenneté Environnement Périgord ; Asso3D – Défense du val de Dronne et de la Double ; VC24 - Vents Contraires 24 ; VIAPL – Vivre Informer Agir en Périgord Limousin ; HVN - Haute Vallée de la Nizonne ; PHPN – Protégeons le Haut Périgord Noir). De nombreuses manifestations ont eu lieu en France à la même période à l'invitation de la FED (Fédération Environnement Durable).
23 mars 2017 - Le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) émet un avis défavorable au projet des grands Clos "car il impacte fortement et irrémédiablement les espèces protégées de la faune ailée". Le CNPN estime que "ce site mériterait son inscription à l'inventaire ZNIEFF." Il poursuit : "Le secteur réunit en effet nombre d'espèces protégées bénéficiant de plans nationaux (PNA) et notamment : 5 espèces remarquable d'odonates ; 2 espèces de papillons : le fadet des laiches et le Damier de la succise ; 2 espèces d'insectes saproxyliques : le Grand Capricorne et le Lucarne cerf-volant ; la Cistude d'Europe ; une dizaine de chiroptères, dont le rare Minioptère de Schreibers ; la Pie-grièche et la Pie-grièche écorcheur. Les oiseaux sont également impactés par les éoliennes et notamment les rapaces, comme : le Faucon hobereau ; le Circaète Jean-le-Blanc ; le Milan noir ; le Busard Saint-Martin, le Busard cendré et le Busard des roseaux ; l'Autour et l'Epervier probablement ; l'Engoulevent ; la Fauvette pitchou..."
22 février 2017 - Soleil du Midi Développement missionne l'agence de lobbying TACT pour l’aider sur son projet controversé de Milhac de Nontron (Dordogne) : 84 opposants devant la mairie de Saint-Saud-Lacoussière pendant le rendez-vous avec le maire.
Voir Sud Ouest du 23 février 2017 :
21 février 2017 - La Cour administrative d'appel de Bordeaux confirme l'anulation du Schéma régional éolien d'Aquitaine.
8 février 2017 - Le recours d'Eole Res rejeté pour son projet de Chillac - Oriolles (sud Charente, proche de Chalais). Le préfet avait refusé cette centrale en raison de la présence du Circaète Jean-le-Blanc.
7 février 2017 - Asso3D adresse une lettre au président du tribunal administratif de Bordeaux pour signaler des erreurs de décompte des collectivités territoriales défavorables au projet des Grands Clos par la commission d'enquête.
7 février 2017 - Sud Ouest titre : "La Dordogne reste vierge de toute éolienne" et annonce le retrait de Theolia, filiale de Futuren, d'un projet éolien sur les communes de Sainte-Orse, Temple-Laguyon et Azerat (Dordogne) aprés le revirement des trois municipalités grâce à l'action de l'association "Protégeons le Haut Périgord Noir", 6e association du collectif FORCES PERIGORD.
18 janvier 2017 - Le permis de construire la centrale éolienne des Grands Clos (5 éoliennes de 182 mètres en bout de pale sur les communes de Saint-Aulaye-Puymangou et Parcoul-Chenaud) est refusé par par un arrêté du 18 janvier 2017 de la préfète de la Dordogne. Voir Sud Ouest du 26 janvier 2017 ci-après et France Bleu Périgord du 27 janvier.
13 janvier 2017 - Le conseil départemental de la Dordogne vote à l'unanimité une motion "relative au développement de l'énergie éolienne en Dordogne" qui critique le développement de l'éolien industriel en Dordogne.
Il rappelle que "cette technologie suppose un certain nombre de conditions pour fonctionner de façon efficace, au premier rang desquels l'existence de vents réguliers et constants, faute de quoi seule l'augmentation de la hauteur des mâts (jusqu'à 125m soit 180 m en bout de pale) permettrait la rentabilité de l'électricité ainsi produite".
Il considère que "le caractère sensible de tels projets industriels rend indispensable l'adhésion des habitants".
Il déplore les divisions engendrées par les projets éoliens et craint les nuisances attendues : atteinte à la faune, bruit important pour le voisinage immédiat, atteinte aux paysages et à l'environnement naturel et architectural.
"LE CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA DORDOGNE REAFFIRME son soutien à la mise en oeuvre de solutions énergétiques alternatives aux énergies fossiles, sous la condition expresse qu'elles respectent les paysages et le patrimoine naturel et architectural, et sous la condition qu'elles recueillent l'assentiment des élus et de la population des bassins de vie concernés."
Cette prise de position publique montre que le président Germinal Peiro et l'ensemble des élus départementaux ne sont pas favorables à ce type d'énergie renouvelable en Dordogne. Le grand éolien porte précisément atteinte aux paysages et au patrimoine naturel et architectural du Périgord, richesses qui en font une destination touristique renommée internationalement, et rencontre l'hostilité de la majorité des élus et de la population.
Le collectif FORCES PERIGORD, fort de 6 associations et de 1850 membres qui soutiennent le développement des énergies renouvelables adaptées au Périgord, a relevé dans un communiqué une grave erreur dans le rapport de la commission d'enquête.
Voir Sud Ouest du 14 janvier : "Les élus disent leurs réserves sur des machines dont les pales pourraient atteindre 180 mètres de haut en raison de la faiblesse des vents." et Sud Ouest du 25 janvier : "Les opposants à l'éolien se réjouissent de la position du Département".
15 décembre 2016 - La commission d'enquête sur le projet de Puymangou-Parcoul (Grands Clos) rend son rapport. Ce rapport de la commission d'enquête est mis en ligne sur le site de la préfecture le 20 décembre 2016 et retiré du site à la fin de l'année 2017.
On relève parmi ces 12 recommandations et réserves : la gêne apportée aux avions bombardiers dâeau ; les atteintes à la biodiversité dont les impacts sur les chiroptères ; le défaut de justification des vitesses du vent et du facteur de charge ; le manque de garantie des capacités financières ; le défaut d'étude de l'impact sur l'environnement du raccordement électrique ; l'impact acoustique insuffisamment pris en compte ; le défaut d'intégration paysagère ; l'impact sur l'hébergement touristique par la présence de 53 gîtes ruraux et 38 chambres d'hôtes ; l'impact sur les très nombreuses palombières. Rappelons que pendant l'enquête publique, qui a eu lieu du 19 septembre au 28 octobre, une manifestation a rassemblé 100 opposants le 19 septembre devant la mairie de Saint-Aulaye et 200 opposants étaient présents à la réunion d'information et d'échange (RIE) organisée le 19 octobre par le président de la commission d'enquête (se reporter au 19 octobre 2016 pour voir les détails de cette réunion, très révélatrice de la réalité du dossier). 9 conseils municipaux sur 13, situés dans les 6 kilomètres et consultés dans le cadre de l'enquête publique, se sont opposés au projet : Servanches, La Roche-Chalais, Saint-Aigulin, La Genétouze, Médillac, Saint-Avit, Chalais, Bazac, Bonnes. Au total, 80% des conseillers des communes voisines de Saint-Aulaye-Puymangou et de Parcoul-Chenaud s'opposent au projet.
Le rapport fait état de 1781 (94,4%) observations défavorables au projet.
Compte tenu des nombreuses critiques formulées vis à vis de ce projet et qui apparaissent dans le rapport, la commission était dans l'impossibilité de formuler un avis favorable pur et simple. Voir les conclusions et l'avis de la commission d'enquête.
Ayant choisi de ne pas émettre un avis défavorable, elle a dû formuler un "avis favorable sous réserves", qui comporte 7 recommandations et 5 réserves. Ces réserves devront toutes être levées pour que l'avis de la commission puisse être considéré comme favorable.On relève dans le rapport de la commision d'enquête p. 66 deux erreurs qui affectent la position de deux conseils municipaux consultés dans les 6 km au cours de l'enquête, ceux de Saint-Aigulin et de La Genétouze, situés en Charente Maritime, qui se sont prononcés contre le projet des Grands Clos. Le premier a été considéré à tort comme favorable, le second a été écarté à tort. Il en résulte que le bilan établi dans le rapport est erroné, ce qui remet en cause les conclusions et l'avis motivé de la commission d'enquête.
Dans un rayon entre 6 et 30 km, on constate 22 collectivités défavorables au projet.
10 décembre 2016 - Asso3D participe à la manifestation de Confolens (Charente), avec un collectif de 37 associations de Nouvelle-Aquitaine, contre le développement anarchique du grand éolien industriel : près de 500 participants.
Voir la une et l'article de la Charente Libre du 12 décembre 2016, Eoliennes : le front du refus dans la rue.
8 décembre 2016 - Le conseil municipal de Saint-Aulaye-Puymangou vote par 14 voix contre 6 et 1 abstention une délibération défavorable au projet "Ferme éolienne de Saint-Aulaye" (nouveau projet de 3 éoliennes de 182 mètres de haut près des hameaux de La Latière, La Fortie, Salamou, Motte Rouge).
Voir Sud Ouest du 12 décembre 2016 :
Lire l'article complet, le site de Sud Ouest sous-titré Nouveau coup dur pour Abo Wind, qui portait le projet, ainsi que le communiqué d'Asso3D. Enfin, La Roche-Chalais, "porte du Périgord", et Saint-Aulaye, "petite cité de caractère", ont dit non aux éoliennes ! La population a été entendue cette fois-ci !
5 décembre 2016 - Un panneau, visible entre le 5 et le 8 décembre au centre de Saint-Aulaye, souligne l'incohérence, compte tenu de l'opposition identifiée lors des consultations sur le défrichement, du vote du conseil de Saint-Aulaye-Puymangou du 7 octobre en faveur du projet des "Grands Clos" : "En démocratie, les élus se doivent d'entendre leurs administrés"
19 novembre 2016 - Le président du conseil départemental et la préfète de la Dordogne président les Assises de la Double à Saint-Barthélémy de bellegarde, organisées par Jean-Paul Lotterie, maire de Montpon, et Yannick Lagrenaudie, maire de Saint-Aulaye-Puymangou.
7 novembre 2016 - Le conseil municipal de La Roche-Chalais vote par 13 voix contre 6 et 2 abstentions une délibération défavorable au projet des Grands Clos (Puymangou-Parcoul).
Voir Sud Ouest du 11 novembre 2016 :
28 octobre 2016 - Fin de l'enquête publique : Asso3D a eu connaissance de 1668 opposants. Voir Sud Ouest du 8 novembre 2016 :
26 octobre 2016 - Après ACOM24 (Association des Chasseurs d'Oiseaux Migrateurs de la Dordogne), les chasseurs de la Dordogne prennent ouvertement position contre le projet éolien de Puymangou-Parcoul: Michel Amblard, président de la Fédération Départementale des Chasseurs de Dordogne (FDC24) rencontre la commission d'enquête et lui remet la motion adoptée par le conseil d'administration. Yves Chétaneau, vice président de la fédération, résidant à La Roche-chalais, s'exprime sur France Bleu Périgord le 31 octobre : "Grande inquiétude chez les chasseurs de palombes qui sont très remontés. La pression monte, y compris en Gironde".
21 octobre 2016 - Asso3D redépose ses plaintes pour prises illégales d'intérêt à la gendarmerie de La Roche-Chalais.
19 octobre 2016 - Une réunion d'information et d'échange (RIE), initiée et présidée par le président de la commission d'enquête, se tient à la salle des fêtes de Saint-Aulaye en présence de très nombreux opposants et de quelques élus qui défendent encore le projet des Grands Clos. Abo Wind et les cabinets d'étude en acoustique, biodiversité et paysages ont du mal à convaincre de la pertinence de ce projet dans la Double. Voir le témoignage d'un participant.
Voir Sud Ouest du 26 octobre 2016 (cliquer pour lire l'article en entier) :
7 octobre 2016 - Le conseil municipal de Parcoul approuve le projet éolien des Grands Clos à l'unanimité et le conseil de Saint-Aulaye par 12 voix contre 8 et 1 vote blanc. Asso3D s'interroge sur ces votes qui interviennent juste après les consultations publiques de mai/juin et juin/juillet 2016 qui sont sans appel : 1543 contre le projet, 42 pour. La consultation du public doit-elle être tenue pour négligeable ? Voir le communiqué d'Asso3D.
22 septembre 2016 - Dans sa décision préfectorale du 22 septembre 2016, la préfête de la Dordogne subordonne l'autorisation de défrichement pour le projet des Grands Clos à la problématique du risque incendie : "la défense aérienne risque d'être fortement perturbée par la présence des cinq éoliennes." L'article 5 de cette décision précise que l'autorisation ne concerne que les éoliennes 1 à 4. L'accès à l'éolienne 5 doit faire l'objet d'une autorisation de défrichement.
20 septembre 2016 - La préfecture publie sur son site le résultat de la consultation officielle du public sur la procédure de défrichement de 4,6 hectares de bois pour la construction et l'exploitation du projet des Grands Clos. "Le défrichement est défini comme étant la destruction volontaire de l'état boisé d'un terrain et la suppression de sa destination forestière" (article L.311-1 du code forestier).
Ces consultations du public ont eu lieu du 24 mai au 8 juin et du 27 juin au 13 juillet 2016. Les résultats ont été analysés par Abo Wind et rassemblés dans le document bilan de la mise à disposition du public.
Ce bilan fait état page 14 de 1543 contributeurs défavorables au projet et de 42 contributeurs favorables (pour la plupart proches du conseil municipal de Parcoul). Ce même bilan indique que 86% des contributeurs émanent de la Dordogne et des trois départements limitrophes. Ce pourcentage peut être comparé aux 10% de contributeurs au prêt participatif d'Abo Wind sur les mêmes départements en avril 2016.
19 septembre 2016 - Manifestation devant la mairie de Saint-Aulaye pour mobiliser la population à l'occasion de l'ouverture de l'enquête publique pour le projet des "Grands Clos" à Puymangou et Parcoul.
Voir Sud Ouest du 20 septembre 2016 "100 manifestants contre les éliennes dans la Double" : "A l'appel de l'association Asso 3D, ils s'opposent à une première implantation de cinq générateurs. L'enquète publique démarre. Une foule inhabituelle a occupé le parc de la mairie de Saint-Aulaye",
et écouter l'enregistrement audio sur France Bleu Périgord : "Dordogne : une centaine de personnes manifestent contre les éoliennes en forêt de la Double".
19 septembre 2016 - Enquête publique pour le projet éolien des Grands Clos du 19 septembre au 28 octobre 2016.
Documentation :
- résumés non techniques et Avis de l'Autorité Environnementale ainsi que l'arrêté préfectoral et l'avis qui concernent l'enquête publique peuvent être consultés sur le site de la préfecture. - Avis de l'Autorité Environnementale avec les commentaires d'Abo Wind.
- lettre d'information
- argumentaire au format pdf.
La nature et l'importance des opérations ont justifié que l'enquête soit conduite par une commission d'enquête (constituée de 3 commissaires enquêteurs) et non par un seul commissaire enquêteur.
Le Code de l'environnement, en son Livre V (Prévention des pollutions, des risques et des nuisances), Titre Ier (Installations classées pour la protection de l'environnement) dispose :
" Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique." (art. L511-1)
"Sont soumises à autorisation préfectorale les installations qui présentent de graves dangers ou inconvénients pour les intérêts visés à l'article L. 511-1. L'autorisation ne peut être accordée que si ces dangers ou inconvénients peuvent être prévenus par des mesures que spécifie l'arrêté préfectoral." (art. L 512-1)
15 septembre 2016 - Abo Wind crée une société en nom collectif dénommée "Ferme éolienne de Saint-Aulaye" au capital de 100 euros pour sa centrale de La Latière - Salamou.
9 septembre 2016 - 3ème feu de forêt dans la Double en 12 jours, à Saint-Privat-des-Prés (Bacouillas), à 5 kilomètres du mât de mesure du vent de Saint-Vincent-Jalmoutiers.
3ème intervention des Avions Bombardiers d'Eau : à Saint-Privat, un Dash de la Sécurité Civile.
L'Arrêt 386044 du Conseil d'Etat du 23 décembre 2015 parle explicitement des "perturbations induites dans la lutte contre les incendies par la présence des éoliennes".
La nature et la probabilité du risque dans la forêt de la Double sont une fois de plus confirmées.
1er septembre 2016 - Deux Canadair interviennent à Brande Bergère, sur la commune de Saint-Christophe de Double (33) en limite de la commune des Eglisottes (33), à 12 kilomètres de Puymangou.
28 août 2016 - Deux Canadair interviennent dans la forêt de la Double à Saint-Michel-Léparon, à 5 kilomètres de Puymangou.
Voir Sud Ouest du 29 août :
"Les pompiers de la Dordogne sont intervenus dans la forêt de la Double, sur la commune de La Roche-Chalais, pour un feu qui menaçait 100 hectares de bois. Il a finalement ravagé 3 hectares dans un bois de résineux. Deux Canadair ont réalisé un largage chacun. 50 véhicules et 100 sapeurs du département ont été mobilisés, trois véhicules de la Charente-Maritime sont venus en renfort."
8 juillet 2016 - 30 maires de la forêt de la Double ou de ses abords alertent l'Etat par une lettre ouverte sur les contraintes que les éoliennes font peser sur l'intervention des Avions Bombardiers d'Eau:
"Au regard de ces interventions, il nous apparaît clairement que, quelle que soit l'ampleur des moyens de la lutte au sol, l'appui des moyens aériens est décisif en forêt, surtout en présence de résineux, et nous considérons que leur mise en oeuvre ne doit en rien être gênée par des installations géantes."
Ces maires mentionnaient l'arrêt Nr 386044 du Conseil d'Etat du 23 décembre 2015 qui approuve le refus d'une centrale éolienne par le préfet du Gard en raison des risques d'incendies de forêt.
Après avoir relevé que l'utilisation des Avions Bombardiers d'Eau ne pourra être assurée dans un rayon de 600 mètres autour de chaque éolienne, cet arrêt précise que que les mesures tenant au débroussaillement, à l'entretien des accès au sol ou à la mise en place de citernes ne sont pas "de nature à compenser efficacement les perturbations induites dans la lutte contre les incendies par la présence des éoliennes et, ce faisant, à supprimer l'atteinte à la sécurité publique ainsi caractérisée."
Voir Sud Ouest du 19 juillet 2016 :
15 juin 2016 - Abo Wind abandonne le projet éolien de Beaussac en raison de l'opposition du conseil municipal mais évoque la richesse de la biodiversité... Voir la lettre d'Abo Wind du 15 septembre 2016.
27 juin au 13 juillet 2016 - Renouvellement de l'enquête sur le défrichement : plus de 1065 oposants. voir l'article de Sud Ouest du 19 juillet.
22 juin au 22 juillet 2016 - Enquête publique pour le projet des Lorettes par la société Eole Res à seulement 11 km de Puymangou et Parcoul, dans la Double saintongeaise. Il s'agit d'un projet de 5 éoliennes de 165 à 180 mètres de haut sur les communes de Brossac, Saint-Vallier, Bardenac et Yviers (16), à proximité de Chalais.
Voir l'Avis de l'Autorité Environnementale, très critique sur l'implantation en forêt et le fort impact sur la faune.
Une lettre type au Commissaire Enquêteur a été envoyé par un très grand nombre d'opposants.
Le conseil municipal de Chalais s'oppose à ce projet en raison de l'impact sur la nature, des contraintes pour la lutte contre l'incendie et de la zone d'implantation qui n'est pas un secteur en France le plus exposé au vent. Voir la délibération.
22 juin 2016 - Sud Ouest donne la parole au maire de Parcoul, Jean-Jacques Gendreau, pour qu'il s'explique sur le fait qu'il y ait une éolienne prévue sur une de ses parcelles. Voir les explications du maire et la réponse d'Asso3D. La dénégation d'une situation de prise illégale d'intérêts ne saurait suffire.
7 juin 2016 - Le conseil municipal de Bonnes (Charente, limitrophe de Saint-Aulaye-Puymangou) vote une délibération défavorable aux différents projets d'installation d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
24 mai au 8 juin 2016 - Une consultation du public sur la demande d'autorisation de supprimer 4,6 hectares de forêt à Puymangou et Parcoul réunit plus de 650 opposants. Voir la lettre d'information.
14 mai 2016 - Avis défavorable du commissaire enquêteur pour le projet éolien d'Abo Wind à Maransin (forêt de la Double girondine).
Parmi les motifs :
- l'avis du public fortement opposé au projet ;
- la présence d'espèces protégées ;
- la co-visibilité avec Saint-Emilion, patrimoine UNESCO.
30 avril et 1er mai 2016 - Pour la troisième année consécutive, Asso3D est présent à la foire de La Latière pour informer sur l'état des projets éoliens dans la forêt de la Double, faire comprendre pourquoi l'opposition à ces projets est si forte (26 conseils municipaux voisins, le sénateur Bernard Cazeau et de nombreux élus, 1400 membres du collectif Forces Périgord, de nombreuses associations), démonter la com de la campagne de financement participatif d'Abo Wind, faire découvrir que ces projets ne sont soutenus que par quelques élus minoritaires surtout motivés par des aspects financiers quand ils ne sont pas eux-mêmes personnellement intéressés au projet.
Sud-Ouest du 4 mai relate dans son article "La foire de la Latière attire encore les foules" : "On pouvait même débattre des vents contraires au stand d'Asso3D, tenu par les opposants aux implantations d'éoliennes dans la forêt de la Double".
29 avril 2016 - A l’initiative de Pascal Bourdeau, vice-président en charge de la transition écologique, de la mobilité et du développement durable, le Conseil Départemental organise un débat participatif sur les énergies renouvelables à Nontron. Le maire de Parcoul y est présent et défend le projet éolien de sa commune. Voir la synthèse qui met en évidence que l'éolien et son modèle industriel ne sont pas adaptés à la Dordogne.
"Les projets doivent être concertés en amont et décidés pas tous les acteurs du territoire. C’est important pour leur acceptation. C’est pour cela que l’on a vu naitre une opposition au développement de l’éolien en Périgord vert."
"Pourquoi ne pas proposer un moratoire contre l’éolien industriel en attendant le SCoT ?"
"L’éolien : Le modèle industriel ne semble pas adapté au territoire (paysage, vent, tourisme, couloir migratoire des grues cendrées, habitat dispersé…) et induit des nuisances (bruit, santé, infrasons...). Les projets portés localement sont surement mieux acceptés contrairement aux projets industriels.
Pour certains c’est une énergie chère à la rentabilité déficitaire et à la faible création d’emplois locaux. Pour d’autres, on peut développer des emplois si les éoliennes sont fabriquées localement. Le petit éolien individuel (moins de 10m, à axe vertical) est surement acceptable. Cela peut permettre de rendre autonome des hameaux.
Enfin, ce qui est inquiétant c’est qu’ils provoquent des clivages et une destruction de l’harmonie sociale. Cela a un impact sur la vie locale."
7 avril 2016 - Pour communiquer en faveur de son projet de Puymangou et Parcoul alors que celui-ci rencontre une opposition massive et qu'aucune autorisation n'est accordée à ce stade, Abo Wind lance une campagne de prêt participatif de 70 000 euros (0,5% du montant global du projet) avec les services d'une société spécialisée qui propose des taux très attractifs destinés à intéresser un cercle élargi de personnes. Cette campagne de communication ne saurait masquer les manquements à la concertation constatés depuis 2012 ainsi que les pratiques très discutables qui ont été observées.
Voir la lettre d'information d'Asso3D distribuée aux habitants de Parcoul-Chenaud en réponse à la publicité pour la campagne de financement participatif d'Abo Wind faite dans le bulletin municipal de la commune. Au cours de cette distribution, on a pu constater qu'une très grande majorité d'habitants était contre le projet. Le journaliste Adrien Vergnolle dans le Sud-Ouest du 18 avril ne s'est pas laissé duper et a compris que c'est du vent : Eoliennes dans la Double : Dons pour du vent. Il ironise : "Et voilà comment on peut sauver la planète pour 50 euros."Abo Wind admet dans la Charente Libre du 12 mai 2016 que les quatre départements proches (Dordogne, Charente, Charente Maritime, Gironde) n'ont fourni que 10% des 168 préteurs. Difficile de parler de soutien des riverains ! .
4 avril 2016 - Le conseil municipal de La Genétouze (Charente Maritime) refuse les projets d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
31 mars 2016 - Le conseil municipal de Saint-Aigulin (Charente Maritime) refuse les projets d'éoliennes dans le val de Dronne et la forêt de la Double. Voir la délibération.
30 mars 2016 - France 3 Périgords : Eoliennes en Dordogne : la population vent debout !
"En Dordogne, un projet de parc éolien dans une petite commune suscite l'opposition de la population: trop de bruit, un environnement défiguré. En dépit des arguments économiques et énergétiques, les habitants de Saint Aulaye refusent l'installation d'éoliennes de près de 200 mètres de hauteur."
"L'installation de ces éoliennes pourraient bien faire fuir les touristes friants de la nature préservée du Périgord vert."
21 mars 2016 - Le conseil municipal de La Clotte (Charente Maritime) refuse le projet d'éoliennes à Maransin par la société Abo Wind, dénonçant le "manque de concertation avec les communes". Voir la délibération.
18 mars 2016 - Les médias révèlent l'existence de FORCES PERIGORD, le collectif contre les éoliennes en Dordogne, qui regroupe 1400 membres de 5 associations :
- CEP (Citoyenneté Environnement Périgord) : Verteillacois,
- Asso3D (Défense du val de Dronne et de la Double) : forêt de la Double,
- VC24 (Vents Contraires 24) : Savignac les Eglises,
- VIAPL (Vivre Informer Agir en Périgord Limousin): Nontronnais,
- HVN (Haute Vallée de la Nizonne) : Beaussac-Mareuil.
Voir le dossier de presse
17 mars 2016 - 11 communes de la forêt de la Double girondine alertent les autorités sur les risques d'incendies liés aux contraintes des éoliennes sur les Canadairs : Saint-Christophe-de-Double, Bayas, Le Fieu, Porchères, Lapouyade, Lagorce, Chamadelle, Les Eglisottes-et-Chalaures, Tizac-de-Lapouyade, Bédenac, Laruscade. Voir les articles parus dans Le Résistant et dans Haute Saintonge.
16 mars 2016 - Le conseil municipal de Saint-Seurin sur l'Isle (Gironde) refuse les projets d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
9 février 2016 - Un ciné-débat sur le thème des éoliennes a lieu au cinéma de Saint-Aulaye, animé par les élèves du BTS gestion et protection de la nature du lycée agricole de Périgueux. Le maire de Parcoul est présent et défend les projets. Les opposants sont très largement majoritaires.
1er février 2016 - Asso3D adresse une lettre au procureur de la République de Périgueux pour lui demander une réponse à ses plaintes et courriers précédents. Le procureur n'a jamais répondu à cette demande.
27 janvier 2016 - Le conseil municipal de Porchères (Gironde) refuse les projets d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
1er janvier 2016 - Les communes de Saint-Aulaye et Puymangou deviennent une "commune nouvelle". Les 22 conseillers municipaux ainsi réunis ont donc à faire valoir leur opinion personnelle sur les projets en cours d'instruction à Puymangou-Parcoul et en cours d'étude à Saint-Aulaye (Mothe Rouge - Salamou - La Fortie). Pour aider à l'instauration d'un véritable débat, Asso3D invite ses membres et sympathisants à envoyer une lettre au maire et au conseil municipal de Saint-Aulaye-Puymangou. Le maire programme un vote à bulletin secret sur ce sujet au conseil du 22 janvier mais annonce son report dès le début de la séance et décide l'instauration d'une commission mixte qui ne voit jamais le jour. Le 26 février, il reprend l'idée d'un conseiller de faire un referendum et en fait la demande au préfet qui lui répond que cette procédure est inadaptée.
18 décembre 2015 - Le conseil municipal de Le Pizou (Dordogne) refuse les projets d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
18 décembre 2015 - Le maire de Saint-Aulaye invite Asso3D à présenter à son conseil municipal les arguments des opposants aux projets éoliens dans la forêt de la Double. Voir Sud-Ouest du 24 décembre.
1er décembre 2015 - Un médecin de Charente écrit à son député pour lui signaler les effets médicaux constatés sur ses patients résidents à proximité d'éoliennes. Voir son témoignage
30 novembre 2015 - Radio Liberté interroge Asso3D après le rassemblement de Saint-Aulaye du 24 novembre.
24 novembre 2015 - Une délégation d'Asso3D se rassemble devant la mairie de Saint-Aulaye à l'occasion d'une réunion d'Abo Wind avec les élus municipaux afin de rappeler l'existence de la très forte opposition aux projets éoliens dans la forét de la Double. Voir Sud-Ouest du 27 novembre.
18 novembre 2015 - Le Conseil de dévelopement du Pays Périgord Vert organise un débat à Villetoureix sur les énergies renouvelables intitulé "Quel or vert pour le Périgord vert ?" Y sont abordés le bois-énergie, la méthanisation, la petitte hydro électricité. Voir le compte rendu.
4 novembre 2015 - Le sénateur Bernard Cazeau apporte son soutien à Asso3D contre le projet d'implantation d'éoliennes dans la forêt de la Double.
Voir la lettre de Bernard Cazeau en réponse à celle d'Asso3D.
29 septembre 2015 - Reporterre, le quotidien de l'écologie, publie une chronique d'Asso3D, L'éolien industriel : une fausse bonne idée.
22 septembre 2015 - Le conseil municipal de Saint-Médard de Guizières (Gironde) refuse les projets d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
10 septembre 2015 - La Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) donne un avis favorable à la demande d'Asso3D de communication de la copie des demandes de permis de construire et d'autorisation d'exploiter des éoliennes et des postes de livraison sur le territoire des communes de Parcoul et de Puymangou, déposées par la société Abo Wind, notamment l'étude d'impact et ses annexes ainsi que l'étude de danger. Voir l'avis de la CADA qui précise : "Les documents achevés que détient l'administration et qui sont relatifs à un projet de création d'un parc éolien sont communicables, à tout moment, à toute personne qui en fait la demande."
8 septembre 2015 - Le conseil municipal de Miallet (près de Nontron, Dordogne) vote contre le projet d'une dizaine d'éoliennes par la société Abo Wind.
19 août 2015 - Asso3D adresse une lettre à l'huissier de justice qui était présent à la réunion publique du 6 novembre 2014 à Parcoul et qui n'a jamais établi son procès verbal malgré plusieurs rappels faits par l'avocat d'Asso3D auquel il a été répondu que la rédaction du procès verbal était en cours. Asso3D indique dans sa lettre s'interroger sur les motifs réels qui justifient cette attitude. Ce courrier est resté sans réponse. Il existe deux voies pour contester un tel manquement professionnel : le président de la chambre départementale des huissiers de justice et le procureur de la République. L'huissier en question est lui même le président de cette chambre à l'époque des faits et le procureur ne donne pas suite à la plainte d'Asso3D.
9 août 2015 - Asso3D participe à la première fête de la Double, qui a pour objectif de faire découvrir ce massif forestier unique de 50 000 hectares, de le promouvoir et d'en montrer la multi-fonctionnalité. Cette fête ambitionne de rassembler progressivement les divers talents de la région - tant dans le domaine de la connaissance du territoire que sur le plan artistique et artisanal - et de leur donner l'occasion d'une meilleure visibilité. Des conférences sont organisées, avec pour thême en 2015 : "La Double, son histoire, son avenir". L'association Coeur de la Double, qui organise la fête, regroupe cette première année les communes d'Eygurande et Gardedeuilh, Saint-Barthélémy de Bellegarde et Servanches.
3 août 2015 - Le préfet adresse à Abo Wind le Relevé des insuffisances du dossier concernant Puymangou et Parcoul, notamment sur le volet paysager, et l'invite à le compléter et à l'étayer.
3 août 2015 - Le conseil municipal de La Roche-Chalais, à l'unanimité, retire la zone Ne (zone de 187 hectares destinée à une centrale éolienne) du projet de PLU pour y substituer une zone N (zone naturelle). Voir la délibération.
Sud-Ouest du 11 août 2015 Ecoutez le reportage de France Bleu Périgord le 10 août 2015.
22 juillet 2015 - Plus de 850 interventions contre l'introduction d'un secteur éolien au cours de l'enquête publique sur la révision du Plan d'Occupation des Sols de La Roche-Chalais avec transformation en Plan Local d'Urbanisme (PLU).
Voir la lettre d'information.
21 juillet 2015 - Le conseil municipal de Saint-Christophe de Double (Gironde) refuse tout projet d'éoliennes à 30 kilomètres autour de son territoire. Voir la délibération.
2 juillet 2015 - Le conseil municipal de Chamadelle (Gironde) refuse les projets d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
1er juillet 2015 - Le conseil municipal d'Abzac dit non aux éoliennes dans la forêt de la Double ou à proximité ainsi que d'autres communes de Gironde : Lapouyade, Bayas, Lagorce, Saint-Ciers d'Abzac, Tizac de Lapouyade, Lalande de Pomerol, Savignac de l'Isle.
4 juin 2015 - Le conseil municipal de La Barde, par une délibération, refuse tous projets d'implantations d'éoliennes sur le territoire communal et demande au maire de notifier ce désaccord à la société Soleil du Midi Développement.
31 mai 2015 - Consultés par le maire en liaison avec la sous-préfecture, les électeurs de La Barde (Charente Maritime, jouxtant la Dordogne et la Gironde) disent non à 60,2 % à la poursuite du projet de Soleil du Midi Développement sur le territoire de leur commune. Asso3D avait distribué le 28 mai aux habitants une lettre leur donnant les raisons de dire non à ce projet.
2 mai 2015 - Asso3D dépasse les 300 membres.
30 avril et 1er mai 2015 - Asso3D est présent à la foire de La Latière et recueille 283 signatures à sa pétition contre 170 en 2014. La barre des 2000 signatures est franchie.
23 avril 2015 - La Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) donne un avis favorable à la demande d'Asso3D de communication des dossiers au vu desquels le préfet a délivré deux certificats de projet de construction d'un parc éolien par la société Abowind dans la commune de Parcoul et dans la commune de Puymangou, ayant fait l'objet de deux arrêtés en date du 17 novembre 2014. Voir l'avis de la CADA.
7 avril 2015 - Une requête est déposée au tribunal administratif de Bordeaux par Asso3D et des riverains de Puymangou et Parcoul contre les certificats de projet d'Abo Wind.
3 avril 2015 - Le préfet de la Dordogne signe, à la demande d'Abo Wind, un arrêté portant certificat de projet relatif à la construction d'une centrale éolienne sur la commune de Saint-Vincent-Jalmoutiers.
9 mars 2015 - Le préfet de la Dordogne refuse le permis de construire une centrale éolienne sur les communes de La Rochebeaucourt et Champagne-et-Fontaine. Ce projet, porté par la société EOLE RES, a fait l'objet d'une enquête publique en octobre-novembre 2014 à l'issue de laquelle le commissaire enquêteur a donné un avis négatif. La forte mobilisation de la population, des associations et des élus a été déterminante. La motivation du préfet porte principalement sur la défense du paysage, son caractère naturel, sa grande cohérence, ainsi que sur la richesse patrimoniale alors que le projet qui prévoit l'implantation de structures de type industriel porterait une atteinte irrémédiable aux lieux. Voir l'arrêté du préfet.
5 mars 2015 - Abo Wind dépose une demande de permis de construire, d'autorisation d'exploiter une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE) et de défrichement à la préfecture de la Dordogne pour son projet de Puymangou et Parcoul.
3 mars 2015 - Le Service Central de Prévention de la Corruption indique que les faits portés à sa connaissance par Asso3D concernant des élus relèvent de sa compétence et qu'il les a transmis au Procureur de la République de Périgueux. Il s'agit de faits de prise illégale d'intérêt qui auraient été commis à l'occasion des projets éoliens dans la Double.
18 février 2015 - Le Sénat fixe à 1000 mètres la distance entre une éolienne et des habitations contre 500 mètres afin de protéger les riverains. L'auteur de l'amendement, Jean Germain (PS), indique que, "pour des raisons médicales, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont fixé une distance minimale de 1,5 kilomètre; les Etats-Unis qui ne sont guère connus pour appliquer le principe de précaution, 2 km". Les professionnels de l'éolien font pression sur les députés pour qu'ils ne votent pas cet amendement.
12 février 2015 - Le Tribunal Administratif de Bordeaux annule le Schéma Régional Eolien (SRE) de la Région Aquitaine à la suite de la plainte déposée par diverses associations, dont Vigi-Eole, la Fédération Environnement Durable (FED), la Fédération Patrimoine Environnement et l'association Citoyenneté et Environnement en Périgord (CEP) ainsi que des organisations de chasseurs. Le jugement a mis en évidence que le Schéma Régional Eolien d'Aquitaine n'avait pas fait l'objet d'une évaluation environnementale. En conséquence, il n'y a plus d'objectifs de puissance installée éolienne pour l'Aquitaine.
19 janvier 2015 - Le conseil municipal de Les Eglisottes (Gironde) refuse le projet d'éoliennes à 30 kilomètres autour de son territoire. Voir la délibération.
9 janvier 2015 - Le conseil municipal de Saint-Antoine-Cumond refuse le projet d'éoliennes dans la Double. C'est la dixième commune à s'opposer au projets d'Abo Wind. Voir la délibération.
14 décembre 2014 - Le président d'Asso3D constate la dégradation de son véhicule privé à son domicile deux nuits consécutives causant des dommages expertisés à 2 236,96 euros. Une plainte est déposée à la gendarmerie le 15 décembre. Un objet confectionné avec du fil de fer barbelé, retrouvé sur les lieux, est remis à la gendarmerie. Ces dégradations interviennent quelques jours après l'audition par la gendarmerie de l'ancien maire de Puymangou dans une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêts. La probabilité qu'il s'agisse de dégradations commises au préjudice d'une victime en raison de sa plainte (art. 322-3 du CP) est forte. Le procureur de la République de Périgueux ne donne aucune suite à la plainte qui est déposée.
4 décembre 2014 - M. Jean-Jacques Gendreau, conseiller général du canton de Saint-Aulaye et maire de Parcoul, adresse une lettre à tous les maires et conseillers municipaux du canton de Saint-Aulaye et des communes ayant voté des délibérations contre les projets d'éoliennes dans la forêt de la Double dans laquelle il traite de "mensongers" les arguments d'Asso3D et "invite" les huit conseils municipaux ayant délibéré à cette date contre les éoliennes à retirer leurs délibérations.
Pourtant dès le 9 janvier 2015 le conseil municipal de Saint-Antoine-Cumond votera une telle délibération et sera suivi par d'autres jusqu'à un total de vingt-neuf. Pour se conformer à la loi, M. Jean-Jacques Gendreau - ayant un intérêt privé dans le projet éolien de Puymangou-Parcoul - devait s'abstenir de toute intervention en qualité d'élu sur ce sujet.
28 novembre 2014 et 2 décembre 2014 - Le président d'Asso3D est auditionné à la gendarmerie de La Roche-Chalais dans le cadre de l'enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêt concernant M. Claude Rouzeau.
Le 2 décembre, l'audition dure 7 heures dans une ambiance telle que le président d'Asso3D pourrait se croire mis en cause. Un dossier de 18 pages et 21 pièces jointes intitulé "plainte contre X auprès de Monsieur le Procureur" est remis à la gendarmerie concernant des faits pouvant être reprochés à M. Jean-Jacques Gendreau, conseiller général du canton de Saint-Aulaye et maire de Parcoul. Le gendarme qui auditionne le président d'Asso3D exerce une pression pendant plusieurs heures pour que cette plainte ne soit pas déposée, minimise les faits présentés, discrédite l'association et profère des menaces. Après une plainte d'Asso3D auprès du défenseur des droits, une enquête interne à la gendarmerie conduit à la mutation du gendarme en question.
28 novembre 2014 - Une enquête préliminaire est ouverte sur instruction du procureur de la République pour un délit de prise illégal d'intérêt. Sont auditionnés l'ancien maire de Puymangou, M. Claude Rouzeau, ainsi que le président d'Asso3D.
28 novembre 2014 - Le conseil municipal de Médillac (Charente) refuse le projet d'éoliennes dans la Double. Voir la délibération.
21 novembre 2014 - Une requête est déposée au tribunal administratif de Bordeaux par Asso3D, deux riverains de Saint-Aulaye et un riverain de Servanches contre la décision implicite du maire de Saint-Vincent-Jalmoutiers de refuser de retirer son autorisation au mât de mesure du vent.
17 novembre 2014 - Le préfet de la Dordogne signe, à la demande d'Abo Wind, deux arrêtés portant certificat de projet relatif à la construction d'une centrale éolienne sur les communes de Puymangou et Parcoul. Cette procédure, mise en place en mars 2014 à titre expérimental en Aquitaine, a pour principale conséquence de cristalliser les règles applicables à l'opération à la date à laquelle il est délivré.
14 novembre 2014 - Le conseil municipal de Saint-Privat-des-Prés refuse le projet d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
9 novembre 2014 - France 3 Périgords, dans son article Des éoliennes au centre d'une polémique en Dordogne, interroge : br>
"L'éolien est-il bien opportun en Dordogne ?" br> "De l'aveu même des industriels de l'éolien, la Dordogne est très irrégulièrement ventée. C'est pourquoi ils envisagent d'y installer des machines gigantesques et aberrantes par rapport à la douceur de ses paysages. La Dordogne n'a pas vocation à développer l'éolien." et pointe des "intérêts très financiers". Puis analyse : l'"empreinte forte sur les paysages, une politique discutée, des avantages payés au prix fort, des effets pervers". Et conclut : "Il est temps que le bons sens s'affirme. Le programme de développement des énergies renouvelables en Dordogne doit être orienté en fonction des vrais atouts de notre territoire."France 3 Périgords précise : "Tous ces projets sont initiés par des filiales de groupes privés internationaux assurées de pouvoir revendre leur production à EDF à un prix garanti. Ces projets sont favorisés par certains élus locaux à la recherche de ressources nouvelles pour faire face à leurs contraintes budgétaires. Ils sont enfin facilités par des propriétaires de terrains intéressés par les loyers qu'ils pourraient percevoir. Tous ces acteurs brandissent la menace nucléaire et le développement durable pour défendre des intérêts très financiers."
6 novembre 2014 - Une majorité écrasante d'opposants est présente à la réunion publique organisée par Abo Wind à la salle des fêtes de Parcoul, réclamée par Asso3D à la place de celle de Puymangou. Les promoteurs du projet voulaient y organiser cette réunion dans une salle à l'évidence trop petite !
Le conseiller général et maire de Parcoul, M. Jean-Jacques Gendreau, siège à la tribune aux côtés du développeur : ses interventions vont unanimement dans le soutien du projet éolien et dans la critique des opposants à ce projet.
Jean-Jacques Gendreau à la tribune (Photo Nick Tynan)
Des habitants de Parcoul découvrent que l'éolienne numéro 1 est sur un terrain appartenant au maire. Le lendemain, un appel téléphonique anonyme questionne Asso3D : "Avez-vous vu qu'une éolienne est sur le terrain du maire ?"
Un huissier de justice mandaté par Asso3D est présent dans la salle.
6 novembre 2014 - Abo Wind crée une société en nom collectif dénommée Ferme éolienne des Grands Clos au capital de 100 euros pour sa centrale de Puymangou et Parcoul.
15 octobre 2014 - Une campagne d'affichage d'opinion sur des terrains privés avec l'accord des propriétaires est faite en coordination avec toutes les associations du Périgord ; ces dernières souhaitent faire connaître les raisons pour lesquelles elles trouvent ces projets inopportuns dans notre région.
Voir Sud-Ouest du 24 octobre 2014 :
7 octobre 2014 - Le conseil municipal de Saint-Avit (Charente) refuse tout projet d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
1er octobre 2014 - Le conseil municipal de Saint-André de Double refuse l’implantation d’éoliennes industrielles sur le territoire de la commune, sur toutes les communes avoisinantes dans un rayon de 30 kilomètres et plus généralement dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
28 septembre 2014 - A l'occasion des élections sénatoriales, Asso3D participe, avec Sauvegarde du Périgord, à une rencontre avec les grands électeurs devant la préfecture : de nombreux élus ignorent encore les projets d'éoliennes industrielles en Dordogne.
26 septembre 2014 - Le conseil municipal de Ponteyraud refuse tout projet d'éoliennes dans la forêt de la Double. Voir la délibération.
16 septembre 2014 - Une majorité d'opposants participent à la réunion organisée par Abo Wind à Saint-Vincent-Jalmoutiers. Beaucoup de questions restent sans réponses. Selon Sud-Ouest du 18 septembre relate à propos de M. Jean-Jacques Gendreau : "A plusieurs reprises au cours de la soirée, le conseiller général a retroussé les manches pour répondre aux détracteurs du projet".
8 août 2014 - Le conseil municipal de Servanches refuse le projet d'éoliennes dans la Double après avoir été favorable à une étude début 2013. Voir la délibération de Servanches.
7 août 2014 - Une manifestation contre l'implantation d'éoliennes industrielles réunit 200 amoureux de la forêt au Grand étang de La Jemaye et fait l'objet d'une grande couverture par les médias : FR3, France Bleu Périgord, Radio Liberté, Sud-Ouest, la Dordogne Libre, Réussir le Périgord, le Résistant, etc.
M. Jean-Jacques Gendreau, conseiller général et maire de Parcoul, bien qu'ayant un intérêt privé dans le projet éolien de Puymangou-Parcoul, organise une contre-manifestation avec quelques élus et s'exprime devant les médias. Il déclare à France 3 Périgords, qu'après les études "nous délibérerons de façon définitive". Sud Ouest note que "M. Jean-Jacques Gendreau, conseiller général et maire de Parcoul (24), qui est partisan du projet d’implantation, était à la tête d’une délégation comptant plusieurs élus".
La manifestation du 7 août 2014 dans les médias :
- le reportage de France 3 Périgords Les opposants aux éoliennes haussent le ton en Dordogne du 7 août à 19 heures ;
- la une de Sud-Ouest (Périgueux) du 8 août 2014 : Dordogne, halte aux éoliennes. Plusieurs associations d'opposants aux projets d'implantation ont manifesté..
- l'article de Sud-Ouest (Périgueux) du 8 août 2014 : Eoliennes : le vent de la contestation à La Jemaye (24). Les opposants au projet d'implantation de machines dans la Double ont organisé un rassemblement au Grand Etang.
23 juillet 2014 - Un mât de mesure du vent est érigé à Saint-Vincent-Jalmoutier. Son feu rouge la nuit est visible jusqu'à 30 kilomètres, notamment à Aubeterre.
21 juillet 2014 - Le maire de Parcoul ayant accepté la demande d'Asso3D de consulter le cadastre de la commune, des membres de l'association sont reçus par le deuxième adjoint, Jean-Pierre Moreau, qui omet de signaler que M. Jean-Jacques Gendreau est propriétaire de la parcelle WB1, située dans la zone d'étude du projet éolien. Mme Béatrice Gendreau est signalée comme seule propriétaire.
21 juillet 2014 - Un recours administratif est engagé contre l'arrêté de non-opposition du maire de Saint-Vincent-Jalmoutiers à l'érection d'un mât de mesure du vent, comportant :
- un recours gracieux du 21 juillet 2014 auprès du maire de Saint-Vincent-Jalmoutiers par la SEPANSO Dordogne, un riverain de Saint-Aulaye et un riverain de Servanches ;
- un recours hiérarchique du 21 juillet 2014 auprès du préfet par Asso3D, deux riverains de Saint-Aulaye et un riverain de Servanches ;
- une requête en annulation du 22 juillet 2014 auprès du tribunal administratif de Bordeaux par la SPPEF (Société de Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France), ACOM24 (Association des Chasseurs d'Oiseaux Migrateurs de la Dordogne) et deux riverains (Saint-Vincent-Jalmoutiers et Servanches).
4 juillet 2014 - Le conseil municipal de La Jemaye refuse le projet d'éoliennes dans la Double. Voir la délibération.
3 juillet 2014 - Forte opposition à la réunion publique organisée par Abo Wind et M. Jean-Jacques Gendreau, conseiller général, à la salle des fêtes de Parcoul. Voir l'article de Sud-Ouest du 7 juillet.
Après avoir laissé courir le nombre d'environ 4 éoliennes sur le site Puymangou-Parcoul (sans en préciser la hauteur), nombre répété à plusieurs reprises par les élus des deux communes, Abo Wind annonce le nombre de 5 à 7 éoliennes entre 180 et 200 mètres de haut.
Le conseiller général, M. Jean-Jacques Gendreau, assis à la tribune à côté d'Abo Wind, cherche à occulter l'aggravation du risque d'incendie de forêt qu'entraîneraient des sites d'éoliennes industrielles en minimisant la contrainte induite par les mâts lors de l'intervention des Avions Bombardiers d'Eau sur un rayon d'environ un kilomètre autour de ceux-ci.
Cette réunion publique a été annoncée avec un préavis très faible (moins d'une semaine).
2 juillet 2014 - L'opposition devient visible dans Sud-Ouest. Voir l'article du 2 juillet Vents contraires, Abo Wind et EDP ont beau organiser tables rondes et permanences, l'opposition s'intensifie.
26 mai 2014 - La société Abo Wind dépose un dossier en vue d'ériger un mât de mesure du vent de 103 mètres de haut sur la commune de Saint-Vincent-Jalmoutiers entre Cabanat et La Lande, et le maire signe un arrêté de non-opposition le 26 mai 2014. Les riverains, non consultés au préalable, y sont totalement opposés à une écrasante majorité!
23 mai 2014 - Asso3D dépose dans les carnets de liaison mis en place par Abo Wind dans les mairies de Puymangou et Parcoul un document de 11 pages au nom des riverains, des résidents dans un rayon de 30 kilomètres, des élus défavorables aux projets, des professionnels du tourisme, des amoureux de la région (vacanciers, touristes, propriétaires de résidences secondaires, chasseurs, forestiers, défenseurs du patrimoine et de la biodiversité). Il donne la parole à 111 des plus de 1000 signataires de la pétition. Voir cette insertion dans le carnet de liaison.
Le texte d'Abo Wind contenu dans les carnets de liaison mis en place dans les mairies pour se prévaloir d'une concertation est une présentation commerciale à très faible contenu informatif. La réponse d'Abo Wind d'octobre 2014 à la lettre d'Asso3D dénonçant ce fait n'est qu'un abondant phrasé de portée générale sur l'énergie éolienne sans aucune réponse aux inquiétudes de la population locale.
30 avril et 1er mai 2014 - Asso3D est présent à la foire de La Latière et recueille 170 signatures à sa pétition.
25 avril 2014 - Le conseil municipal d'Eygurande et Gardedeuilh refuse le projet d'éoliennes dans la Double. Voir la délibération.
9 avril 2014 - Asso3D et AssoCEP participent à un rassemblement du collectif Sauvegarde du Périgord avec 180 personnes à Périgueux devant la préfecture pour défendre la nature contre tout type d'agressions dont les éoliennes industrielles. Un représentant de nos deux associations est reçu par le secrétaire général de la préfecture. Voir le tract et les articles de la Dordogne Libre des 7 avril et du 10 avril.
18 mars 2014 - Asso3D signale au procureur de la République de Périgueux des faits pouvant être reprochés à M. Claude Rouzeau, maire de Puymangou. Cette plainte donne lieu à l'ouverture d'une enquête préliminaire pour prise illégale d'intérêt en novembre 2014.
7 mars 2014 - Manifestation à Rodez : l'Aveyron est la démonstration que plus rien ne s'oppose à la prolifération des éoliennes (94 construites, 343 en projet, voir le détail) lorsque les conseils municipaux n'ont pas dit non dès le début. Voir l'appel d'Anne-Marie Citton.
6 mars 2014 - Le maire délégué de Saint-Michel-Léparon (commune de La Roche-Chalais où est situé le siège social d'Asso3D) refuse une salle municipale à Asso3D pour une réunion d'information le 6 mars 2014.
3 mars 2014 - M. Claude Rouzeau préside la séance du conseil municipal de Puymangou ; à l'arrivée de membres d'Asso3D, le maire menace de la conduire à huis clos. Ce conseil municipal traite d'une convention entre la commune et Abo Wind. Le maire donne la lecture à haute voix de cette convention.
25 février 2014 - Asso3D adresse un courriel à l'ensemble des maires du canton de saint-Aulaye et des cantons avoisinants.
11 février 2014 - Asso3D lance une pétition sur internet et papier. Voir la pétition
7 février 2014 - Le conseil municipal de Saint-Barthélémy de Bellegarde vote à l'unanimité contre les éoliennes industrielles dans la Double. Voir la délibération.
1er février et 1er mars 2014 - Asso3D fait paraître une annonce dans le P'tit cagouillard. Voir l'annonce.
31 janvier 2014 - Asso3D est présent à la réunion publique organisée par le maire de Saint-Aulaye. Voir l'intervention de Janine Faure et l'article de Sud-Ouest.
25 janvier 2014 - Asso3D est présent aux voeux du maire de Puymangou :
18 janvier 2014 - Asso3D fait connaître l'existence d'une opposition au projet par un tract à l'occasion de la cérémonie des voeux du maire de Parcoul et conseiller général.
Dans la réponse d'Abo Wind à Asso3D d'octobre 2014 annexée à l'étude d'impact, Abo Wind indiquera p. 328 à la date du 18 janvier 2014 :"M. Jean-Jacques Gendreau réaffirme publiquement son soutien au projet".
17 janvier 2014 - Asso3D organise une réunion d'information à Echourgnac réunissant 50 personnes, dont des maires (parmi lesquels 3 directement concernés par le projet), des associations, des propriétaires et des chasseurs. 36 participants y signent cette motion de refus.
9 janvier 2014 - Un mât de mesure du vent est érigé à Puymangou.
18 décembre 2013 - La société Soleil du Midi Développement convainc le conseil municipal de La Barde (Charente Maritime) de voter une délibération favorable à un projet de parc éolien sur le territoire de sa commune, entre la Roche-Chalais (Dordogne), Saint-Aigulin (Charente Maritime) et Coutras (Gironde).
13 décembre 2013 - Abo Wind organise une "permanence" à la mairie de Puymangou en présence des maires de Puymangou et de Parcoul. Aucune carte du site du projet éolien de Puymangou/Parcoul n'est présentée ; seulement des généralités sur la société Abo Wind et le déroulement type d'un projet.
Une majorité d'opposants au projet sont présents et demandent :
- que la permanence soit transformée en réunion publique avec débat ce qui est accepté par Abo Wind pour cette réunion et les suivantes ;
- pourquoi la population n'a-t-elle pas été préalablement consultée comme l'exige le code de l'environnement dans une procédure d'ICPE (Installation classée pour la protection de l'environnement)? En effet, l'enquête publique qui suivra ne pourra tenir lieu de consultation préalable, les promesses de bail déjà signées engageant les propriétaires bien au delà d'un accord à une étude.
Voir la lettre d'information qui a été distribuée au cours de cette réunion. L'association Environnement Juste a soutenu Asso3D pour sa première action.
Dans la réponse d'Abo Wind à Asso3D d'octobre 2014, annexée à l'étude d'impact, Abo Wind indiquera p. 328 à la date du 13 décembre 2013 : "A cette occasion, M. Jean-Jacques Gendreau réaffirme son soutien au projet".
13 décembre 2013 - M. Jean-Jacques Gendreau participe à la préfecture à une réunion en présence d'Abo Wind pour vérifier la compatibilité des cartes communales avec le projet éolien. Ayant un intérêt privé dans le projet, il aurait dû se déporter conformément aux règles de transparence de la vie publique pour prévenir tout conflit entre intérêt privé et exercice d’une fonction publique.
7 décembre 2013 - L'association Asso3D est créée pour informer la population et les élus sur les quatre projets de centrales éoliennes dans le Pays de Saint-Aulaye et défendre l'environnement de la forêt de la Double, du val de Dronne et, plus largement, de la Dordogne - Périgord et des territoires alentours.
6 décembre 2013 - Le conseil municipal de Charmant (Charente) revient sur son vote favorable de juin 2013 : il décide l'abandon total de l'étude et du projet éolien sur le territoire de Charmant et demande à la société SDMD l'annulation de promesse de bail avec les propriétaires. Voir la décision.
2 décembre 2013 - Une lettre ouverte est adressée à M. Claude Rouzeau, maire de Puymangou, avec copie aux habitants de Puymangou, pour lui communiquer la motion de refus de Saint-Matré et lui demander comment il prend en compte les questions identiques qui se posent à Puymangou. Cette lettre n'a pas eu de réponse à ce jour. Voir la lettre ouverte au maire de Puymangou. A cette occasion de nombreux habitants font part de leur étonnement de ne pas avoir été informés et témoignent de leur opposition au projet. Des habitants de Parcoul n'habitant qu'à 600 mètres de la zone d'implantation découvrent le projet...
3 octobre 2013 - M. Claude Rouzeau, maire de Puymangou, dont la fille a signé une promesse de bail avec Abo Wind le 3 mai, signe un arrêté de non opposition à l'installation temporaire d'un mât de mesure anémomètrique sur la commune de Puymangou.
1er octobre 2013 - Le Maire de Saint Matré (Lot) signe une motion qui refuse l'implantation d'éoliennes industrielles sur sa commune, et plus largement sur les communes et départements avoisinants. Voir la motion.
Mi-septembre 2013 - Un avis de la mairie distribué dans les boites aux lettres de Puymangou informe de l'érection prochaine d'un mât de mesure du vent. Les habitants et les riverains immédiats de la zone d'implantation résidant à Puymangou prennent alors seulement connaissance du projet. Les riverains de Parcoul et de Chenaud restent dans l'ignorance du projet jusqu'à l'érection du mât (à moins qu'ils n'en aient été informés par Asso3D).
Août 2013 - La société Soleil du Midi Développement étudie la création d'une centrale de 8 à 10 éoliennes situé sur la commune d'Eygurande et Gardedeuil.
11 juin 2013 - Une réunion d'avancement du projet éolien est organisée par Abo Wind avec les élus à la mairie de Parcoul en vue de faire le bilan de l'étude de préfaisabilité. Voir la première page du compte rendu qui montre, parmi les participants, M. Jean-jacques Gendreau, conseiller général et maire de Parcoul, et M. Claude Rouzeau, maire de Puymangou. Ces deux élus qui ont des intérêts privés dans le projet éolien participent ainsi à la surveillance et l'administation du projet, ce qui est en contradiction avec la législation sur les prises illégales d'intérêt. Ce compte rendu mandate de plus M. Jean-Jacques Gendreau pour conduire une réunion à la préfecture relative au projet, ce qui constitue un nouvel acte de surveillance et d'administration du projet.
17 avril 2013 - Abo Wind fait signer entre avril et août 2013 des promesses de bail aux propriétaires de parcelles accueillant tout ou partie des éoliennes à Puymangou et Parcoul. La liste des propriétaires ayant signé une promesse de bail a été rendue publique en 2016 lors des consultations réglementaires organisées dans le cadre des mises à disposition du public concernant la demande de défrichement et de l'enquête publique concernant l'autorisation d'exploiter l'Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE). Dans cette liste figurent le maire de Parcoul, M. Jean-Jacques Gendreau, qui a signé une promesse de bail le 17 avril ainsi qu'un proche parent du maire de Puymangou. Ne figurent pas dans ces dossiers d'autres signataires de promesses engagés par des servitudes.
Avril 2013 - Abo Wind organise des réunions à Saint-Aulaye (2 avril), Parcoul (11 avril) et Saint-Vincent-Jalmoutiers (25 avril) destinées exclusivement aux élus et aux propriétaires de parcelles sur les zones retenues pour le projet, sans que la population ne soit consultée ou informée. Il est précisé que la réunion du 11 avril est organisée par Abo Wind et les maires de Parcoul et Puymangou.
14 février 2013 - Le maire de Puymangou, M. Claude Rouzeau, préside le conseil municipal qui vote une délibération favorable au projet éolien sur le territoire de sa commune. L'extrait du registre de délibération commence par les termes : "Monsieur le Maire rapporte à l'assemblée délibérante un résumé de la réunion organisée par la société ABO WIND, sur une commune voisine et à laquelle il avait été convié." La délibération mentionne : " Etant donné l'intérêt privé que pourrait avoir M. Rouzeau dans le projet éolien". Comme mentionné dans le projet de délibération proposé par Abo Wind, le maire ne prend pas formellement part au vote.
12 février 2013 - Le maire de Parcoul, M. Jean-Jacques Gendreau, préside le conseil municipal qui vote une délibération favorable au projet éolien sur le territoire de sa commune. L'extrait du registre de délibération commence par les termes : "Etant donné l'intérêt privé que pourrait avoir M. Gendreau dans le projet éolien". Comme mentionné dans le projet de délibération proposé par Abo Wind, le maire ne prend pas formellement part au vote.
8 février 2013 - Le premier conseil municipal a lieu à Saint-Aulaye, suivi des conseils le 12 à Parcoul, le 13 à la Roche-Chalais, le 14 à Puymangou et le 18 à Saint-Vincent-Jalmoutiers.
En dehors du canton de Saint-Aulaye, le conseil municipal d'Eygurande-Gardedeuil refuse de cautionner le projet et celui d'Echourgnac demande des explications complémentaires. Servanches n'approuve une "étude" que le 10 avril.
Les maires font voter ces délibérations dans la hâte sans organiser un véritable débat au sein de leur conseil. Quant à la population, elle n'est ni consultée, ni informée, ce qu'exige pourtant le code de l'environnement, article L110-1, II al5 : "Le principe de participation en vertu duquel toute personne est informée des projets de décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement".
7 février 2013 - Les élus des communes d'implantation assistent, à la mairie de Parcoul, à une réunion en présence d'Abo Wind où est présenté le projet de 4 centrales éoliennes dans le canton de Saint-Aulaye et où sont préparés les conseils municipaux programmés pour les jours suivants pour approuver le projet. Abo Wind estime, qu'à ce stade, "il n'est pas utile de tenir les riverains informés".
MM. Jean-Jacques Gendreau et Claude Rouzeau - maire de Puymangou -, qui assistent à cette réunion sur les projets éoliens du canton, ont des intérêts personnels ou familiaux dans la zone d'étude du projet.
Au cours de cette réunion, un projet de délibération pour un avis favorable aux projets éoliens, rédigé par Abo Wind, est distribué aux maires pour être présenté au vote de leurs conseils municipaux dans les jours qui suivent.
Novembre 2012 - M. Jean-Jacques Gendreau, conseiller général du canton de Saint-Aulaye et maire de Parcoul (Dordogne), rencontre le développeur éolien Abo Wind au cours du congrès des maires de France et est à l’origine des projets éoliens dans le canton de Saint-Aulaye.
25 mars 2011 - Benoit Clouet participe au groupe de travail sur le Schéma Régional Eolien (SRE) d'Aquitaine en qualité de représentant de France Energie Eolienne (FEE). Il interviendra dès 2012 en qualité de chef de projet d'Abo Wind de 4 centrales éoliennes dans le Pays de Saint-Aulaye.